SONDAGE EXCLUSIF WEKA.JOBS : Mobilité et Carrière dans la fonction publique

Ce sont donc 521 fonctionnaires (304 femmes et 217 hommes), appartenant aux trois fonctions publiques (17% hospitalière, 27% état, 48% territoriale et 8% se sont classés dans « autre ») répartis sur 4 tranches d’âge (83 25-34 ans, 141 35-44 ans, 201 45-54 ans, et 96 55 ans et plus)  qui ont été sollicités pour ce second sondage, réalisé en exclusivité pour Etoile du 14 juin au 2 juillet 2018. Cette seconde étude porte sur la mobilité professionnelle et les carrières des fonctionnaires.

Découvrez les résultats grâce à une infographie synthétique !

 

 

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Mobilité : Un processus jugé complexe par les fonctionnaires

 

Pour 54% des fonctionnaires, changer de poste est vécu comme un process relativement complexe, qui peut freiner les évolutions de carrière. Ils sont même 16% à le considérer comme « très complexe », contre 7% à le voir comme « très facile ».

A noter que cette complexité dans la mobilité est ressentie de façon encore plus marquée parmi les agents de la fonction publique Territoriale (64% jugent le process « complexe »), comme si les perspectives de carrière de la FPT étaient moins ouvertes que dans la fonction publique d’Etat ou hospitalière. De même, les femmes sont 61% à juger qu’il est difficile d’évoluer dans leur carrière, contre seulement 49% des hommes.

 

Les  jeunes restent les plus enclins à la mobilité – Un passage dans le privé très peu envisagé dans la suite de la carrière

 

51% des agents de la fonction publique ne se disent pas prêts à déménager pour décrocher un nouveau poste (dont 32% « pas du tout »), et 37% pourraient envisager une reconversion dans le secteur privé, contre 26% affirmant « plutôt non » et 37% « pas du tout ».

A contrario, 70% des 25-34 ans estiment que trouver un nouveau poste est plus facile, et 76% d’entre eux sont même prêts à changer de région pour cela. Parmi cette tranche d’âge jeune en revanche, 40% seulement envisagent de rejoindre un jour le secteur privé, preuve que le choix d’intégrer la fonction publique découle d’une décision forte en début de carrière.

A noter que 48% des agents de la fonction publique hospitalière se disent tout de même enclins à passer dans le privé un jour, contre 31% des agents territoriaux et 24% des agents d’état.

 

La multiplication des leviers pour faciliter la mobilité professionnelle

 

Sans surprise, les plus jeunes utilisent en priorité les canaux « online » (à 76%) pour se tenir au courant des nouvelles opportunités d’emploi. Bien que 48% des fonctionnaires plébiscitent également le web, ils sont tout de même 21% à citer en premier le réseau professionnel et personnel pour booster leur carrière. 22% des sondés ont également recours aux candidatures spontanées et 9% aux annonces papiers.

 

Les fonctionnaires semblent partagés quant à leur avenir professionnel

 

Fait rassurant, les plus jeunes fonctionnaires se montrent positifs concernant leur avenir professionnel (47% se disent « optimistes » chez les 25-34 ans contre 45% chez les 35-44 ans, 44% chez les 45-54, et seulement 36% chez les plus de 55 ans). En revanche, il est à noter que les femmes semblent généralement plus pessimistes sur la suite de leur carrière (62%) que les hommes (49%).

D’une façon plus globales, les fonctionnaires sont tout de même près de la moitié à être « optimistes/plutôt optimistes ». Pour les autres, leur préoccupation est sans doute à rapprocher avec le contexte politique et sociétal actuel qui tend à questionner le statut de la fonction publique, auquel les fonctionnaires sont encore très attachés. En effet, pour 66% d’entre eux, il n’est pas souhaitable de modifier ce statut (dont 38% « pas du tout »), même si on note que 33% sont prêts à le reformer (dont 12% « tout à fait »).

 

 

Retrouvez la première étude weka.jobs : Conditions de travail des fonctionnaires et sens de leurs missions

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