Comment remplacer un congé maternité dans la fonction publique

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Quelle est la durée d’un congé maternité dans la fonction publique ?

 

Le congé maternité est calculé en fonction du nombre d’enfants au sein du foyer. Pour un premier ou un deuxième enfant, la durée légale sera de 16 semaines. Ce qui fait 6 semaines prénatales et 10 semaines postnatales. Pour le troisième enfant, cette période augmente, laissant ainsi 8 semaines de repos à la mère durant la période prénatale et 18 semaines une fois la naissance passée. Pour les jumeaux, 12 semaines avant l’accouchement pourront être posées et 22 suivant l’arrivée des bébés. Enfin, les futures mères de triplées (voire plus), bénéficieront d’un congé prénatal de 24 semaines. Celui-ci pourra être prolongé après les naissances de 22 semaines.

Pour bénéficier de ces congés, la femme enceinte (fonctionnaire ou stagiaire) devra fournir au service du personnel de sa collectivité une attestation de grossesse avant la fin du 4ème mois.  Les agents soumis au régime général devront, quant à elles, se tourner vers la caisse d’Assurance maladie.

 

Quelle rémunération lors d’un congé maternité ?

 

Avant toute chose, la future mère doit justifier de 6 mois de service dans son administration afin de jouir du plein traitement indiciaire et de la NBI. Si elle ne le fait pas, elle ne percevra que les indemnités journalières de la Sécurité sociale.

Pour le versement, deux possibilités se présentent. Soit l’administration verse la totalité de la rémunération de l’agent et se rembourse par la suite auprès de la Sécurité sociale du montant des indemnités journalières, soit les indemnités journalières sont directement versées par la Sécurité sociale et la structure n’a qu’à compléter cette somme par le traitement indiciaire et le NBI (sans l’indemnité journalière donc).

Concernant les primes, les modalités ne sont pas les mêmes selon le secteur d’activité et le statut du fonctionnaire. Dans la fonction publique d’Etat, toutes les primes et indemnités sont entièrement versée, sauf celles concernant les résultats acquis. Dans le cas d’un remplacement, certaines indemnités peuvent également être suspendues. Le maintien des primes est cependant relatif à une délibération de la part du collectif pour les agents de la fonction publique territoriale. Enfin, dans le cas de la fonction publique hospitalière, aucune règle ne régit les primes.

 

Un remplacement est-il envisageable ?

 

Lorsqu’un congé maternité est annoncé, si le service peut se permettre de palier l’absence de l’agent sans recruter, alors l’agent en poste n’a pas besoin d’être remplacé. Cependant, dans certains cas, il est possible de recourir à un remplacement temporaire d’un agent public. Le contrat avec l’agent remplaçant comporte quelques particularités. Le contrat est conclu pour une durée déterminée. Il peut se renouveler uniquement dans la limite de l’absence de l’agent et peut prendre effet avant le départ de l’agent. Notamment pour permettre une bonne transition pendant l’absence de celui-ci. On estime que la transition peut s’opérer jusqu’à 2 mois avant le départ de l’agent.

 

Vous l’aurez compris, un congé maternité dans la fonction publique est une grosse étape. Que ce soit pour l’agent ou pour l’employeur. Tout doit donc être mis en œuvre pour que la future mère vive au mieux sa grossesse, puisse s’organiser. Et également pour que son service puisse bien pallier son absence en attendant son retour.

La motivation au travail : Comment ça marche?

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C’est quoi, être motivé ? Pour Claude Lévy-Leboyer, professeur de psychologie cité dans Théories de la motivation au travail, la motivation est « un processus qui implique la volonté d’effectuer une tâche ou d’atteindre un but […]: faire un effort, soutenir cet effort jusqu’à ce que l’objectif soit atteint, y consacrer l’énergie nécessaire ». Une hormone favoriserait la motivation : la dopamine. D’après Michel Cymes, une alimentation adaptée, du sport et du sommeil, ou encore la musique et les nouveautés aideraient à la secréter. La motivation est donc un processus individuel… Qui dépend largement de conditions extérieures. Alors, comment créer des conditions propices à la motivation ?

 

La rémunération : un levier parmi d’autres

 

Que les services RH se rassurent : contrairement à une idée reçue, la rémunération est loin d’être le seul moyen pour motiver les troupes. D’après une étude de l’ADP, 53 % des interrogés cite d’autres leviers : l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la relation avec les collègues, ou encore la reconnaissance. Concrètement, MyRHline liste quatre axes d’action :

  • La culture, le projet d’entreprise : par exemple, travailler sur la marque employeur.
  • Les conditions de travail : autonomie, environnement sonore et visuel, horaires…
  • Le management, la communication : dialogue social, cohésion d’équipe, reconnaissance… Lisez nos articles sur communication non violente et le flow !
  • Le développement des compétences professionnelles.
  • L’ouvrage La boîte à outils de la motivation, qui liste des outils RH, ajoute la connaissance de soi – la cohérence entre nos propres valeurs et celles de notre travail jouant un rôle essentiel dans la motivation.

Motivation au travail : le secret, un environnement positif

 

De la pléthore de théories sur le sujet, une idée à retenir : la motivation émerge dans de bonnes conditions de travail. Elle est d’ailleurs fragilisée par le stress, qui contribue à détruire la dopamine. Ainsi, commencer par appliquer des outils modestes pour prendre soin de vous et de vos collaborateurs est loin d’être inutile. Car comme dirait Lao-Tseu : « Un voyage de mille lieues a toujours commencé par un premier pas ». Motivant, non ?

 

Julie Desbiolles

« Une formation très personnalisée pour les agents en inaptitude »

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Vous avez mis en place un dispositif de parcours qualifiant pour les agents en situation d’inaptitude au travail dans votre département. Pouvez-vous nous le présenter ?

 

Ce dispositif a été rendu possible grâce à notre partenariat étroit avec le FIPHFP*. Nous avons recensé sur le département un certain nombre d’agents en situation d’inaptitude, dont 80 étaient arrivés au bout de tous les possibles statutaires. Il s’est agi ensuite de voir avec eux s’il leur était possible d’entrevoir un parcours requalifiant.

 

Comment s’est déroulée la formation ?

 

Une vingtaine d’entre eux sont entrés dans le dispositif. Ils ont eu droit à 25 heures de formation via le Cnfpt sur les prérequis de base. Puis 45 jours en immersion, plutôt vers des grandes ou moyennes collectivités susceptibles de les conserver ensuite grâce, notamment, à un tutorat interne plutôt bien pensé. Ce temps global de formation s’est fait en plusieurs mois. C’est une formation de dentelle, très personnalisée, où il faut permettre aux agents de faire le deuil d’un certain nombre de difficultés qui les empêchaient de retrouver le chemin de l’emploi.

 

Quel bilan en tirez-vous ?

 

A ce jour, une dizaine d’agents a pu retrouver un poste dans une collectivité. D’autres sont en phase de détermination de ce qu’elles veulent faire. D’autres ont abandonné en chemin mais nous ne les avons pas laissés de côté, nous continuons à les suivre. Je crois que ce type de dispositif ne peut s’appliquer qu’à de grosses ou moyennes collectivités. Il est moins duplicable à de plus petites parce qu’il faut que la phase immersive puisse déboucher sur une stabilisation de l’emploi.

 

Stéphane Menu

 

*Ndlr : Fonds d’insertion pour les personnes handicapées dans la fonction publique.

Comment valoriser sa marque employeur ?

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La mise en place d’une telle stratégie s’inscrit dans les nouvelles problématiques liées à l’avènement du digital et à tout ce que cela implique : rapidité, compétitivité, facilité d’accès aux annonces, mais également aux éléments qui font – et défont- les réputations des structures. Fini le temps où l’employeur croulait sous les CV sans avoir à bouger le petit doigt ! Les (futurs ou non) fonctionnaires sont au courant du panel qui leur est proposé et de ce qui les attend dans les autres établissements publics.

Ainsi, en boostant votre réputation et en mettant en lumière les points forts de votre établissement, vous vous positionnez convenablement sur le marché. Vous augmentez ainsi vos chances de conquérir les nouveaux postulants. Attention cependant, il n’existe pas de recette universelle. La marque employeur doit s’appréhender en rapport avec l’image de l’établissement public pour lequel vous exercez. Il s’agit d’apparaître comme le plus attractif dans votre domaine ! Voici donc nos quelques conseils pour mettre en place une marque employeur qualitative.

 

Ne pas négliger les efforts à réaliser en interne

 

Vous mettez tout en œuvre pour charmer les jeunes diplômés. Mais si la réalité n’est pas à la hauteur de la promesse, ces derniers ne seront pas intéressés longtemps. En effet, l’intérieur est aussi, voire plus, important que la vitrine. Il est essentiel de garder vos collaborateurs satisfaits et que ces derniers n’aient pas envie d’aller exercer leurs talents dans une autre entité que la vôtre.

Pour cela, il faut garantir un environnement de travail agréable en privilégiant l’ergonomie et les espaces communs ou de divertissement. Un bureau pratique et désencombré associé à une salle de pause positive  égayeront les journées de vos agents. Vous pouvez ajouter des jeux et du mobilier confortable où les salariés pourront se reposer à midi par exemple. Tout cela maintiendra une ambiance joviale qui ne pourra que séduire les nouveaux arrivants.

 

Attirer de nouvelles recrues

 

Une fois que votre lieu de travail et son ambiance sont satisfaisants, attaquez-vous aux démarches de communication externe. Ainsi, vous dénicherez les nouveaux talents qui feront avancer vos équipes. Pour cela, il faut impérativement passer par une stratégie numérique comprenant plusieurs points, toujours dans l’optique de valoriser votre structure.

 

  • Un site internet clair et au goût du jour sera votre première vitrine. Il est donc important de soigner sa présentation et son contenu. Informez-vous sur les tendances et ciblez ce dont vous souhaitez réellement parler sur votre site. Nul besoin d’accumuler les rubriques ! Une page de présentation de vos champs d’action, de vos réalisations et de votre équipe suffit. Si vous souhaitez produire plus de contenu, pourquoi ne pas associer votre site à un blog comme le nôtre sur lequel vous pourrez écrire des articles afin de détailler des problématiques propres à votre secteur d’activité ?

 

  • Une présence sur les réseaux sociaux est aujourd’hui essentielle. Cela vous dépasse peut-être ou peut vous paraître trivial, mais une grande partie des jeunes diplômés passent aussi par les réseaux sociaux afin de se renseigner ou même d’établir un premier contact avec leur futur employeur. Cela agit comme une seconde vitrine, plus informelle, sur laquelle vous pourrez communiquer sur vos réalisations et actions tout en vous créant une communauté importante.

 

  • Une réactivité importante liée aux différents mails et autres messages est un gage de sérieux et de respect envers vos interlocuteurs. Et puis, qui sait, parmi tous vos courriers électroniques se cache peut-être LA candidature que vous cherchiez depuis des semaines ?

 

Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas de jeter de la poudre aux yeux des potentiels candidats. Mais bien de vous mettre en valeur tout en restant authentique. Et qui sait, grâce à vos efforts et votre investissement dans la création de votre marque employeur, vos nouveaux poulains se transformeront peut-être en ambassadeur de qualité, vantant les mérites de votre établissement public à d’autres talents ?

Des agents et des usagers impliqués au cœur des politiques publiques

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Comment les collectivités peuvent-elles impliquer agents et usagers dans l’élaboration de leurs politiques publiques ? Comment adapter les services de proximité aux évolutions sociétales ? Et cela tout en respectant les contraintes budgétaires ? En veillant à l’amélioration du bien-être au travail des personnels territoriaux ?

A travers une récente étude réalisée par l’Observatoire social territorial (OST), la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT) apporte un éclairage sur ces problématiques auxquelles sont à la fois confrontés employeurs et agents publics. Intitulé « Élaborer les politiques publiques avec les usagers et les agents : vers une dynamique de co-construction ? », le document d’une centaine de pages publié début juillet s’appuie sur un « benchmark » réalisé par des élèves administrateurs territoriaux de l’Institut national des études territoriales (INET).

 

Des territoriaux « ambassadeurs »

 

Les futurs dirigeants de collectivités ont, en effet, passé au crible cinq pratiques innovantes de co-construction des politiques publiques testées à travers l’Hexagone. Ainsi, l’OST décrypte en premier lieu « La Transfo ». C’est une expérience menée à travers tout le territoire national. Elle permet aux collectivités de se doter d’un « laboratoire d’innovation actif ». Au sein de cette structure informelle, les agents territoriaux sont formés comme « ambassadeurs ». Aux côtés des usagers, ils réfléchissent à la transformation des services publics. Ainsi qu’à l’impact que les mutations peuvent avoir sur le contenu de leurs missions et sur leurs conditions de travail.

 

« Bonnes pratiques »

 

Autre initiative analysée par les élèves de l’INET : l’opération « Carte blanche ».  Elle réunit les acteurs publics et parapublics de la région de Cahors (Lot) autour d’un projet de transformation de l’action publique locale. Ensuite, le troisième exemple concerne le déploiement à Grenoble (Isère). Une unité juridique mobile, une petite équipe de juristes qui sillonne le territoire intercommunal. Ainsi, ils luttent contre le non-recours aux droits sociaux pénalisant certains usagers.

L’étude de l’OST fait, par ailleurs, le point sur une expérience de co-construction d’un parc naturel urbain de Strasbourg. Cette initiative implique à la fois les riverains et les associations locales. Enfin, les élèves de l’INET analysent les résultats du baromètre de satisfaction mis en place par la communauté d’agglomération de pays Voironnais (Isère). Cet outil permet donc d’évaluer la perception des usagers et de l’administration sur la qualité des services publics du territoire.

En écho à ces « bonnes pratiques », l’Observatoire a établi un guide à l’usage des collectivités territoriales. Parmi les recommandations de l’OST figurent notamment des pistes pour donner une nouvelle impulsion aux métiers en évolution ou pour mieux associer les organisations syndicales aux démarches participatives.

 

Emmanuelle Quémard

Titulaire ou contractuel fonction publique : quelles différences ?

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Qu’est-ce qu’un agent contractuel ?

 

Un agent contractuel est un agent recruté par un établissement public selon un besoin précis et une durée définie. Lorsqu’une collectivité présente le besoin de recruter elle peut recourir à un agent titulaire. Il sera recruté sur concours avec une arrivée et une mise en fonction plus lente. Si le besoin est urgent ou qu’aucun candidat pertinent pour le poste n’est trouvé, il est alors possible de recruter un agent contractuel.

A la différence d’un agent titulaire, le contractuel peut également être recruté pour remplacer un agent titulaire (absence, congé, maladie etc.). Il peut aussi l’être pour couvrir une période de transition entre deux agents titulaires. Un agent contractuel est donc dans ce cas soumis à un contrat court (CDD) autour d’un besoin précis et défini.

A l’inverse, lorsqu’un poste est disponible dans un établissement public mais qu’aucun candidat n’est trouvé pour l’occuper, il est tout à fait envisageable de recruter un contractuel sous un contrat à durée indéterminée (CDI).

 

Contractuel et titulaire : quelles différences ?

 

Selon l’INSEE, au sein de l’emploi public, 1 agent sur 5 serait un contractuel. Il faut cependant bien distinguer plusieurs différences entre les deux statuts.

Pour débuter, l’agent contractuel est soumis au droit public au même titre que l’agent titulaire. Il peut y avoir des exceptions comme pour, par exemple, la RATP ou la SNCF.
Au niveau des conditions de travail, les agents contractuels se doivent de respecter les mêmes exigences que les fonctionnaires. Que ce soit en termes de tâches effectuées, horaires, hiérarchie, droit de réserve etc. Les agents contractuels exerçant dans le cadre d’un contrat CDD ou CDI perçoivent une rémunération sous forme de salaire. Elle doit être équivalente à celle d’un agent titulaire exerçant la même fonction dans l’établissement. Il ne faut pas confondre avec l’agent vacataire qui lui, est rémunéré à la tâche. 

Des différences se constatent sur d’autres plans. Notamment au niveau des congés, où les agents contractuels n’ont pas exactement le même nombre de jours que leurs collègues titulaires. De plus, les agents contractuels n’ont pas la même accessibilité aux congés maladie (Il faut minimum 4 mois d’ancienneté pour y accéder).

 

Contractuel : Quel contrat ?

 

Pour les agents contractuels, on peut distinguer différentes spécificités autour du contrat, qu’il soit à durée déterminée ou indéterminée. Généralement, une période d’essai est prévue. Sa durée varie en fonction de l’établissement de l’employeur (fonction publique territoriale, d’état, ou hospitalière). Le contrat dont dépend l’agent ne peut être renouvelé sans décision de l’administration qui l’emploie (et ce, par notification écrite). L’agent est donc informé au préalable de cette intention de renouvellement. Il doit passer un entretien après lequel il sera tenu au courant de la décision finale. La décision de renouvellement ou bien de reconduction du contrat en CDI arrive en général dans les 8 jours suivants.

Dans l’absence d’une décision de l’administration à la fin d’un CDD d’un agent contractuel, le contrat n’est pas automatiquement reconduit en CDI. Cependant, un nouveau contrat identique vient remplacer le contrat de départ ; même forme, même durée. A noter également que, lors d’un licenciement d’un agent contractuel, l’employeur se doit de lui fournir une attestation de relation d’emploi achevé.

Comme nous avons pu le voir, les agents contractuels sont relativement présents dans la fonction publique. Ils doivent se distinguer des agents vacataires et des fonctionnaires. Néanmoins, ce statut reste non-négligeable. En effet, on y trouve une accessibilité à l’emploi plus simple ou encore une possibilité d’évolution et de reconduction du contrat en CDI. Mais également un tremplin pour sa carrière publique (possibilité de travailler dans différents secteurs, à différents postes etc…)

Focus métier : Directeur des routes

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Situations exceptionnelles

 

Le directeur des routes peut intervenir dans le cadre des communes, intercommunalités ou Département. Un document d’organisation spécifique fixe l’ensemble des procédures à suivre, clarifie les niveaux d’intervention et met en face de chaque intervention les moyens humains et financiers nécessaires. Du fauchage à l’élagage, du curage de fossé à l’entretien des ouvrages d’art, sans oublier la signalisation… toutes ces tâches s’enchaînent avec précision et rigueur. A ce travail quotidien peuvent s’ajouter des procédures d’astreintes déclenchés lors d’événement d’ampleur (accident de la route, tempête, conditions météorologiques dégradées…). En général, un directeur des routes s’appuie sur les avis d’un bureau d’études et de consultants ingénieurs spécialisés dans la politique routière.

 

Première direction des routes en 1937

 

Au niveau de l’Etat, l’histoire du service chargé de la gestion des routes à l’administration centrale du ministère des Travaux publics au XXème siècle est très liée à l’histoire de l’automobile. Ce n’est en effet qu’avec l’essor de ce nouveau mode de locomotion que la route trouve un rôle prépondérant. Il faut ainsi attendre janvier 1937 et le gouvernement de Léon Blum, pour que, pour la première fois, la gestion des routes prenne sa véritable indépendance au sein de l’administration centrale ; une direction des Routes est alors créée en France. Et cette fonction de proximité prendra une plus ample dimension après le lancement de la décentralisation, en 1983.

 

Ecole d’ingénieur ou Master

 

Pour exercer ce métier passionnant, il faut avoir des compétences techniques et réglementaires pointues dans le domaine routier. Il faut également bien connaître l’environnement territorial, son actualité et ses enjeux. Plusieurs filières conduisent au métier : école d’ingénieur ou master. La validation d’un bac+ 5 est la norme. Pour devenir directeur des routes, il est possible de passer par les concours externe et interne. Il y des conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emplois, concours troisième voie

Qu’est-ce qu’un vacataire ? Où exerce-t-il ? Nous répondons à toutes vos questions !

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Un vacataire de la fonction publique c’est quoi ?

 

Le vacataire de la fonction publique est un collaborateur embauché pour une mission précise. Il n’est pas un agent contractuel ou un fonctionnaire. Son intervention est ponctuelle et vient répondre à un besoin bien précis du service qui l’embauche. A juste titre, plusieurs situations justifient l’appel de vacataires. L’urgence tout d’abord est un critère justifiant l’emploi de vacataires. Si la collectivité manque de temps ou n’a pas sur trouver le candidat idéal au poste, elle peut recourir à l’emploi d’un vacataire. Il est cependant possible d’effectuer (selon le besoin) une mission de vacation durant plusieurs mois ou même plusieurs années !

 

Quelles missions pour les vacataires ?

 

Les vacataires de la fonction publique peuvent effectuer différents types de missions. On retrouve fréquemment des interventions de vacataires dans certaines opérations de communication ponctuelle, de recensement de la population ou même d’archivage, formation etc…Dès lors qu’un besoin est exprimé sans prétendant convenant au poste, il est possible de recruter des agents vacataires.

Au niveau des établissements d’exercice, les vacataires peuvent exercer dans beaucoup d’établissements différents. On retrouve des vacataires dans les mairies, les maisons de territoire, les bibliothèques municipales, les écoles, les centres de loisirs communaux, les maisons du handicap et bien d’autres secteurs.

 

Quel statut pour les vacataires ?

 

La question du statut des vacataires de la fonction publique est souvent posée. En effet, ils sont souvent considérés comme agents ne remplissant qu’une mission ponctuelle et ne faisant partie d’aucune catégorie de personnel particulière. Cependant, il est important de ne pas confondre vacataire de la fonction publique et agent public contractuel. Les missions de vacations pouvant durer plusieurs mois/années. Il est commun de penser que le vacataire est rémunéré de la même façon que l’agent contractuel alors que ce n’est pas le cas. Il est en est de même pour le statut et les droits du vacataire qui sont relativement différents de l’agent contractuel.

 

Vacataires : Quelle rémunération ?

 

Le vacataire de la fonction publique n’est pas soumis à la même rémunération que l’agent contractuel. Ce dernier étant en CDD ou bien en CDI, il perçoit à ce titre un salaire. L’agent vacataire, lui, perçoit une rémunération à la tâche.

 

Vacataires de la fonction publique : Quels droits ?

 

Le vacataire de la fonction publique est également soumis à des droits particuliers concernant son statut. A l’inverse d’un agent titulaire, le vacataire lui n’aura pas le droit aux congés ainsi qu’aux différents droits de formation et de mobilité. Il est également impossible pour un vacataire de toucher un complément de rémunération (on pense ici notamment aux primes).

 

Comme nous avons pu le voir, les différents établissements publics peuvent faire appel à des vacataires si le besoin se présente. Cette mission peut durer plusieurs mois, années si nécessaire. Le statut des agents vacataires reste très différent du statut de l’agent contractuel ; que ce soit en termes de rémunération ou de droits. Toutefois, le vacataire reste un poste important car il vient répondre à un besoin précis et urgent d’une collectivité.

Nouveau pic pour le taux d’emploi des personnes en situation de handicap

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En 2018, 250 760 agents en situation de handicap travaillaient au sein des trois versants de la fonction publique. Par rapport à 2017, ce sont 10 069 personnes supplémentaires qui ont été recrutées ou maintenues dans les services publics au titre de bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BOE). Ces chiffres marquent une nouvelle progression du taux d’emploi légal des personnes en situation de handicap qui atteint désormais 5,61 % de l’effectif global de l’Etat, des hôpitaux publics et des collectivités territoriales, soit une hausse de 1,87 point en un an. Telle est la principale conclusion du bilan annuel présenté le 20 juin 2019 par le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP).

 

La fonction publique territoriale enregistre le meilleur taux d’emploi : avec 6,76 %, elle devance ainsi la fonction publique hospitalière (5,67 %) et la fonction publique d’État (4,65 %).

 

Selon le bilan réalisé par le FIPHFP, il apparaît, en outre, que la population des bénéficiaires de l’obligation d’emploi est vieillissante. 83 % des BOE ont, en effet, plus de 40 ans. Parmi eux, plus d’un tiers sont âgés de 56 ans et plus. A peine 1% des personnels en situation de handicap ont moins de 25 ans. Les disparités constatées au sein de la pyramide des âges se retrouvent également sur le plan géographique.

Toutes les régions métropolitaines et ultra-marines n’avancent pas au même rythme en matière d’insertion professionnelle des agents en situation de handicap. Si le FIPHFP se félicite du fait que 11 régions atteignent ou dépassent le taux d’emploi de 6 % en 2018 (soit 3 régions de plus qu’en 2017), certains territoires accusent un important retard. Ainsi, la Corse (8,29%) pointe en pole position, alors que la Guadeloupe (3,06 %) ferme la marche. A noter que l’Ile-de-France (5,59%) se situe un peu en dessous de la moyenne des régions françaises.

 

Un contexte budgétaire toujours contraint

 

En présentant ces résultats, la nouvelle présidente du Comité national du FIPHFP s’est félicitée de l’évolution positive de ces indicateurs. Pour Françoise Descamps-Crosnier, les chiffres 2018 soulignent l’efficacité de l’action du FIPHFP dans un contexte budgétaire toujours contraint. En effet, les contributions des employeurs publics (113 millions d’euros) demeurent inférieures aux dépenses d’intervention du Fonds (125 millions d’euros). La présidente du Fonds a rappelé que le FIPHFP dispose de deux sources de financement : les aides directes (plateforme des aides, conventions employeurs et programme accessibilité) pour un montant de 76,67 millions d’euros et les aides indirectes (partenariats, Handi-Pactes et travail de sensibilisation) pour un total de 48,11 millions d’euros.

 

Emmanuelle Quémard