Pourquoi digitaliser sa recherche d’emploi ?

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Tout d’abord, il faut bien comprendre que la digitalisation du recrutement n’a pas simplement affecté les candidats mais également les recruteurs. De ce fait, les recruteurs ont pu être confronté à de nouvelles problématiques liées au digital : augmentation des candidatures spontanées grâce à la proximité des réseaux pro, facilité de sélection des CV électroniques grâce au tri automatisé etc…

Pour les candidats, il s’agit désormais de se faire voir et de se faire comprendre.

 

Digitaliser sa recherche d’emploi c’est chercher au bon endroit !

 

Le premier enjeu dans votre digitalisation de votre nouveau job c’est chercher les offres au bon endroit. Internet est vaste et il faut savoir où concentrer ses efforts pour être le plus rentable.

 

Voici donc quelques bonnes pratiques pour vous aider à bien chercher :

  • Valorisez les sites dédiés aux offres d’emploi. Ces sites comme indeed, Talents.fr, weka.jobs, etc… proposent des offres pour le secteur public et sont alimentées régulièrement par les recruteurs. Une occasion de ne pas louper les dernières offres !
  • Regardez directement sur le site de l’entreprise. En effet, vous visez un poste en particulier dans une entreprise bien précise. N’hésitez donc pas à vous rendre sur le site en question et à consulter la partie “recrutement”, vous pourriez avoir une bonne surprise !
  • Appuyez-vous sur votre réseau. Nous n’insisterons jamais assez mais les plateformes dédiées aux professionnels sont un excellent terrain de jeu pour candidats et recruteurs. Sur des sites tels que weka.jobs, vous aurez la possibilité de monter votre réseau, vous connecter avec gens de votre secteur (recruteurs, professionnels etc…) et prendre la parole sur des sujets qui vous concernent ! Ainsi, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour attirer une audience pertinente et déclencher l’intérêt d’un recruteur.

 

Pensez mobile !

 

Mener une recherche d’emploi sur votre poste fixe est une première bonne pratique. N’oubliez pas que tout va plus vite sur internet et si vous ne voulez pas manquer une opportunité vous devez être connecté. Pour cela, l’option mobile est une bonne option. Activez les notifications sur les différents types d’offres d’emploi. Ainsi vous ne raterez aucune mise à jour et mise en ligne et serez le premier à saisir les opportunités !

 

Les réseaux sociaux

 

On pense souvent que les réseaux sociaux sont simplement là pour se divertir mais ils peuvent également être une aide intéressante dans votre recherche d’emploi. Dans les groupes dédiés aux professionnels de votre secteur, vous pouvez ainsi poster votre CV et un message dédié à ce qui vous importe et ce que vous recherchez, une sorte de bouche à oreille 2.0 où les internautes pourront relayer votre demande et ainsi vous apporter de nouvelles opportunités.

 

S’adapter aux nouveaux usages

 

Digitaliser sa recherche d’emploi c’est aussi s’adapter aux nouveaux usages des recruteurs. Mettre à jour et adapter son CV c’est faire face aux algorithmes mis en place pour trier automatiquement les CVs et ainsi s’offrir une chance d’être sélectionné.

De plus, obtenir un emploi via les réseaux pro peut également vous amener à de nouvelles méthodes d’entretien. Ainsi, il n’est pas rare de voir beaucoup de candidats passer un premier entretien en ligne (via skype ou autre) avant de décrocher un premier entretien physique.

Enfin, prendre la parole sur ce type de réseaux ne pourra que vous servir lorsque l’on sait que 66% des recruteurs admettent avoir recruté un candidat en prenant en compte sa e-reputation. Ne négligez pas ce facteur !

 

Vous avez désormais toutes les clés pour effectuer une recherche d’emploi parfaitement digitalisée. Vous savez désormais où chercher, comment être alerté, avez appréhendé les nouveaux usages côté recruteur et savez où prendre la parole en tant qu’expert. Il ne vous reste plus qu’à saisir toutes ces nouvelles opportunités d’emploi et trouver le job de vos rêves !

« Je ne veux pas rester dans ma tour d’ivoire » – Sébastien Lajoux, Directeur Général Adjoint aux RH, Université de Lorraine

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Vous êtes directeur général adjoint en charge des RH à l’université de Lorraine et vous occupiez auparavant le même poste au Conseil départemental des Vosges. Comment définir la continuité entre les deux postes ?

 

J’ai une formation juridique et j’ai commencé, à l’époque, une thèse sur le financement du service public. J’ai tout de suite été attiré par le travail dans les collectivités locales. En 2001, en parallèle à ma thèse, j’ai saisi l’opportunité d’intégrer l’Association des maires des Vosges, qui comptait près de 600 adhérents, au poste de responsable juridique. Quatre ans plus tard, j’ai rejoint le Département des Vosges, d’abord en qualité d’adjoint au directeur des RH, pour suivre plus particulièrement le service de la « gestion statutaire ».

En 2010, au départ du directeur des RH, on m’a proposé de reprendre sa place, un poste que j’ai occupé jusqu’à mon arrivée en 2016 à l’Université de Lorraine. Je trouve qu’il y a une certaine linéarité dans le parcours, même si le grand saut a été le fait d’accepter de rejoindre l’Université. Un pur hasard. J’avais animé un colloque avec un directeur de cabinet de recrutement. Et quelques temps après j’ai été appelé pour candidater sur ce poste. Je n’avais pas particulièrement l’intention de quitter le Conseil départemental. Mais j’y suis allé et j’ai découvert un univers et des défis passionnants à relever.

 

C’est-à-dire ?

 

L’Université de Lorraine est la deuxième de France en nombre d’agents et d’étudiants. Elle compte 7 000 agents, dont 4 000 enseignants-chercheurs pour 60 000 étudiants. C’est le deuxième employeur de Lorraine, après le CHU. Cette université est le fruit de la fusion, des trois universités de Nancy et de celle de Metz et opérée en 2012. Mais on sent encore, 7 ans plus tard, que les cadres n’ont pas tous trouvé le bon positionnement. Je crois que j’ai été recruté parce que je me suis passionné très tôt pour les problématiques de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, doublé d’une certaine disponibilité au dialogue social. La masse salariale annuelle de l’université, c’est 450 M€, 85 % du budget global de l’université. C’est énorme. Le seul service RH compte 120 agents répartis sur 3 sites différents.

 

Comment vous impliquez-vous dans la stratégie de développement de l’université ?

 

Je ne veux pas rester dans ma tour d’ivoire. Nous sommes tous engagés pour faire en sorte que l’université devienne légitime et cela passe par un travail de proximité. C’est tout de même étonnant que le deuxième employeur de la région ne soit pas plus reconnu comme un acteur majeur de la vie économico-social du territoire. Nous disposons du label européen des ressources humaines d’excellence. Nous nous en servons comme d’un catalyseur car développer de la dynamique en interne rejaillit à l’extérieur. Nos projets et nos initiatives améliorent d’année en année notre image et inscrivent l’université comme un acteur reconnu du territoire.

 

Stéphane Menu

 

Le conseil de l’interviewé

« N’ayez aucun plan de carrière ! »

« J’ai un mauvais conseil à donner, venant d’un DRH : n’ayez aucun plan de carrière ! Je provoque un peu mais je le crois. Il faut s’affranchir des prudences, surtout dès que vous avez forgé un socle d’expérience suffisamment solide ».

 

Idée de l’ANDRHDT : « Multiplier les voies d’entrée et de sortie de la fonction publique »

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« La révolution de l’emploi à vie ? » : tel était le thème du dernier colloque de l’ANDRHDT, qui s’est déroulé les 20 et 21 septembre 2018 à Nantes. Pour Pierre-Yves Blanchard, vice-président de l’ANDRHDT, il est évident que le rapport au travail change : « les jeunes ne se projettent plus sur des emplois à vie, et des gens qui ont un bout de carrière dans le privé peuvent vouloir intégrer la fonction publique ». Parallèlement, « les besoins de la collectivité évoluent très vite ». Ainsi, pour lui, « on a une logique de mobilité qui augmente, et qu’il faut intégrer à la gestion des ressources humaines ».

 

Le DRH comme « passeur de compétences »

 

C’est dans ce contexte que l’ANDRHDT souhaiterait assouplir les voies d’entrée et de sortie de la fonction publique, sous plusieurs formes : « allègement » des concours pour valoriser des expériences précédentes, augmentation des indemnités de départ pour permettre à un agent de monter un projet à l’issue d’une expérience dans le public… Car pour Pierre-Yves Blanchard, le DRH n’est pas (ou plus) propriétaire des compétences de l’agent, mais plutôt un « passeur de compétences », dont le rôle est d’accompagner l’agent à l’entrée et la sortie de la collectivité, pour lui assurer son employabilité.

 

S’adapter à la réalité

 

Pour autant, « l’idée n’est sûrement pas de défendre la fin du statut, mais plutôt de favoriser une certaine adaptation », précise Pierre-Yves Blanchard. Car actuellement, « la fonction publique, on est dedans ou dehors »… Oubliant selon lui toute une « zone grise » de gens de passage : « Quand on a quelqu’un qui fait deux ans d’apprentissage dans une collectivité, qui est super, qui a eu son diplôme, et que finalement on lui demande de repasser un concours de droit commun à la fin de son apprentissage… Est-ce que ça ne vaut pas le coup de favoriser l’intégration de ces gens-là ? ». Il conclut: « l’idée n’est pas d’être pour ou contre un modèle de gestion : c’est prendre en compte la réalité ».

 

Julie Desbiolles

Secteur public : 5 erreurs à éviter dans une candidature !

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1- Vous limiter à un seul type de contrat

 

Premièrement, il est important d’axer votre candidature en rapport avec le type de contrat pour lequel vous postulez. Répondre à une annonce destinée au lauréat d’un concours ne se fait pas de la même manière que pour accéder à un poste de contractuel. Cependant, si vous vous sentez légitime, n’hésitez pas à postuler pour devenir statutaire, même si vous n’avez pas passé les concours adéquats. Dans ce genre de cas, une bonne lettre de motivation sera votre meilleur allié et justifiera votre candidature, même si votre profil n’est apparemment pas celui recherché. De plus, vous limiter uniquement à la recherche d’un CDI risque de vous faire passer à côté de belles opportunités. Elles commencent souvent par un contrat court mais peuvent ensuite se transformer sur du long terme !

 

2- Ne pas personnaliser votre candidature

 

Nous entendons par là vous inspirer de trop près des modèles de CV et de lettre de motivation basiques. Ils ne traduiront pas de votre personnalité et donc de la plus-value que vous pourriez représenter pour votre futur employeur. Tout comme vous êtes unique, il est essentiel de faire ressentir à votre employeur que c’est avec lui que vous voulez travailler, et pour personne d’autre. Il est donc important de personnaliser au maximum votre candidature afin de coller le plus possible au profil du candidat idéal recherché pour cette prise de poste. Vous ne savez pas comment procéder ? Rendez-vous vite sur nos articles permettant de bien rédiger votre CV et votre lettre de motivation !

 

3- Procéder comme pour une entreprise privée

 

A chaque domaine ses codes. Il est important de ne pas négliger le fait que vous postulez ici pour le service public et non pas pour une société privée. N’hésitez donc pas à faire des références à vos connaissances et/ou expériences passées en pointant du doigts des problématiques purement liée au secteur que vous visez. Vous souhaitez occuper un poste en lien avec les collectivités territoriales ? Montrez votre intérêt et faites un maximum de recherche sur l’environnement visé, les problématiques ou encore les projets de la commune ou du département pour lequel vous désirez officier.

 

4- Ne pas mettre à jour vos réseaux professionnels

 

L’une des règles les plus importantes de la recherche d’emploi est ne surtout pas sous-estimer le pouvoir du bouche à oreille ! Ainsi, à la manière de votre CV, vos réseaux sociaux professionnels doivent être tenu à jour. Votre réseau sera au courant de votre recherche d’emploi et de votre profil pour, par la suite, vous proposer des offres ou vous recommander à leur propre réseau. Soyez donc rigoureux sur Weka.jobs, c’est peut-être grâce à vos mises à jour régulière que vous trouverez le poste de vos rêves !

 

5- Ne pas suivre votre candidature

 

Croire qu’il suffit d’envoyer votre CV pour s’assurer un entretien est une grosse erreur ! Si vous êtes en recherche active et que vous alternez candidature spontanées et annonces sur des sites spécialisés, il est facile de vous perdre dans le flot d’annonces et de postes que vous avez vu au cours de ces derniers jours. Notre conseil ? Organisez-vous un tableau dans lequel vous noterez le nom de l’entreprise, le poste pour lequel vous êtes intéressé et la date de votre candidature. Vous serez ensuite en mesure de relancer les recruteurs après un délai raisonnable ou de comprendre rapidement à quoi fait référence l’appel de l’un d’entre eux s’il venait à vous proposer un entretien. De plus, organiser ses journées de recherche vous permettra d’adoucir la transition entre temps chez vous et futur travail.

 

Surtout, ne vous découragez pas, les réponses des employeurs peuvent être très rapides comme prendre un peu plus de temps. Cela n’est pas une raison pour abandonner, soyez sûr de vos compétences et suivez tous nos conseils pour, soyez en sûr, décrocher le poste de vos rêves !

Télétravail : les agents applaudissent, les managers s’inquiètent

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Telles sont les principales conclusions d’un rapport publié fin janvier 2019 par la DGAFP (Direction générale de l’administration et de la fonction publique), notamment à partir des premiers résultats recueillis entre février et octobre 2018 auprès d’un échantillon représentatif de collectivités locales, services de l’État et établissements publics.

Les réponses apportées montrent que le télétravail n’est pas encore profondément enraciné au sein de la sphère publique. Contrairement au secteur privé où les premières expériences datent du début des années 2000, les collectivités locales et les administrations de l’Etat ne peuvent recourir à cette forme de travail à distance que depuis l’entrée en vigueur du décret du 11 février 2016 précisant les conditions d’application du télétravail dans la fonction publique à la suite de la loi du 22 mars 2012.

 

Les agents satisfaits du télétravail

 

En dépit de sa mise en place relativement récente dans la FPE et la FPT (la FPH étant très marginalement concernée par le dispositif), le télétravail semble d’ores déjà plébiscité par les personnels. En effet, ces derniers voient d’abord dans la possibilité de travailler à distance un facteur de « réduction de la fatigue liée au temps de transport et la diminution du stress lié à l’urgence du quotidien ».

Les agents télétravailleurs estiment par ailleurs « avoir gagné en efficacité avec la mise en place d’une nouvelle organisation du travail qui fonctionne mieux, un partage des tâches dans la semaine qui permet de moins se disperser et la satisfaction d’avancer mieux et plus vite ». Selon l’étude de la DGAFP, les bénéficiaires du dispositif déplorent toutefois la persistance de problèmes techniques, notamment en raison « des accès distants aux applications informatiques ou de la faible dématérialisation des procédures ».

 

Un casse-tête pour les services RH

 

Au niveau de l’encadrement, le son de cloche est sensiblement différent. Les managers publics mettent d’abord en avant un sentiment de perte d’efficacité qui serait inhérent au télétravail. Ils expriment notamment leur crainte de voir le management à distance altérer les relations qu’ils entretiennent avec leurs équipes. Et redoutent in fine une perte de productivité et d’efficacité chez l’agent exerçant une partie de son service en télétravail. Enfin, les employeurs publics mettent surtout en avant les contraintes réglementaires et militent donc pour un assouplissement de ce texte qui constitue un véritable casse-tête pour les services RH.

 

Emmanuelle Quémard

Weka.jobs, le nouvel allié des professionnels de la fonction publique

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Bien plus qu’une refonte, cette transition vise à enrichir le réseau de l’emploi public de la puissance des Éditions WEKA.

S’inscrire dans le sillon de la marque WEKA, c’est s’appuyer sur la force et la notoriété d’un acteur historique, évoluant depuis 40 ans auprès du secteur public. Les membres de weka.jobs accèdent désormais à une audience décuplée en s’adressant à l’ensemble du réseau WEKA, rassemblant 120 000 professionnels de la fonction publique.

La bascule vers weka.jobs se fait en toute simplicité : les membres du réseau Étoile n’ont pas à intervenir et les fonctionnalités qui font la force du réseau sont conservées.

Le nouveau service Weka.jobs accompagne ses membres tout au long de leur carrière :

 

  • Mobilité professionnelle : weka.jobs propose d’activer son profil professionnel et de créer des alertes emploi personnalisées pour être visible des recruteurs, postuler directement et rester en veille sur toutes les opportunités ;
  • Réseau : les membres retrouvent leurs contacts professionnels, étoffent leur réseau sans limite d’ajout de contacts ni d’envoi de messages et échangent avec des professionnels et experts du secteur public ;
  • Actualités et Conseils carrière : jobs met à disposition des outils pour booster sa carrière dans la fonction publique (conseils, innovations RH, interviews de recruteurs) ;

 

C’est un plaisir et une fierté pour nous d’offrir à nos membres un champ de possibilités plus large, dans le souci constant d’améliorer notre service et de le faire évoluer en fonction de leurs besoins.

 

Cette refonte s’inscrit dans une démarche plus globale engagée par WEKA pour continuer d’accompagner au mieux les professionnels de la fonction publique dans leurs missions et leur quotidien, en leur apportant ressources, solutions et conseils. Nous sommes fiers d’être aux côtés des acteurs publics depuis 40 ans et avons à cœur de nous adapter pour répondre à leurs enjeux en déployant une offre globale, innovante et interactive.

Découvrez la globalité de nos services ainsi que les actualités de notre entreprise sur weka-service-public.fr.

Communication non violente : libérez la girafe qui est en vous

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La Communication NonViolente, méthode conceptualisée dans les années 70 par Marshall B. Rosenberg, s’appuie sur une idée : permettre à chacun « d’entrer en contact avec ses besoins profonds pour mieux communiquer, en laissant libre cours à sa bienveillance naturelle », explique le psychologue dans Psychologies.

 

Dans ses ouvrages, il convoque l’image de la girafe, dont le long cou lui permet de prendre de la hauteur, par opposition à celle du chacal, qui montre ses dents dès que quelque chose lui manque. Mais pour lui, nous ne sommes pas girafe ou chacal : « le chacal est juste une girafe qui a des problèmes de vocabulaire », explique-t-il. Autrement dit : tout le monde aurait un fond bienveillant… Que la CNV peut aider à révéler.

 

Empathique comme une girafe

 

«Connais-toi toi-même». Les Grecs le disaient, la CNV s’en sert de base : pour bien communiquer, il faut d’abord identifier ses propres besoins et sentiments. Pour Delphine Bardon, formatrice en communication non violente, l’objectif est de débusquer le chacal qui se cache dans nos mots : où sont les jugements de valeur, les interprétations ? Et les autres : quels sont leurs besoins, qu’expriment-ils derrière leurs mots parfois abrupts ? Pour chaque message à faire passer, Rosenberg propose une méthode en quatre étapes : observer la situation sans la juger, comprendre et exprimer ses sentiments puis ses besoins, et formuler une demande.

 

Pour explorer la Communication NonViolente

 

La méthode CNV, par la finesse d’analyse qu’elle nécessite, demande de la pratique ; mais s’en inspirer reste passionnant pour qui est adepte de psychologie. Pour en savoir plus, écoutez l’interview Delphine Bardon sur France Bleu. Puis plongez-vous dans Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) de Marshall B. Rosenberg, ou dans des livres d’adeptes de la CNV comme La Communication NonViolente pour les nuls ou Pratiquer la CNV au travail. Avec tout ça, vous ne deviendrez peut-être pas girafe, mais aurez au moins quelques outils pour allonger un votre cou au travail !

 

Julie Desbiolles

Nos 5 conseils pour avoir de la répartie en entretien !

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1 – Un entretien, ça se prépare !

 

Même s’il est parfois difficile d’anticiper les questions et réactions de notre interlocuteur, un entretien, à la manière d’un examen oral, se travaille en amont. Pas question de s’y présenter sans être incollable sur l’entreprise et le poste pour lequel vous vous présentez. Votre recruteur ne pourra être qu’impressionné par votre sens du travail et votre confiance en vous n’en sera que boostée. Cela vous aidera à adopter la bonne posture, à poser vos arguments de la bonne manière et à aiguiser votre répartie.

 

2 – Ne pas se laisser impressionner

 

Dites-vous toujours que, si vous avez besoin de ce poste, votre recruteur a également besoin d’un employé compétent pour l’occuper. Chacun ayant quelque chose à apporter à l’autre, il est essentiel de ne pas se laisser impressionner ; ou du moins de ne pas trahir ce sentiment qui, avouons-le, est tout à fait naturel. Encore une fois, la confiance en vous est primordiale et il est important que vous ayez conscience de l’atout que vous pourriez représenter pour votre employeur. Ainsi, il sera plus simple pour vous de les mettre en avant, sans pour autant trop en faire. Il s’agit d’appréhender l’entretien d’embauche comme une conversation, où chacune des parties expose ses atouts et ses besoins et tente de trouver un terrain d’entente.

 

3 – Faire attention au body language

 

Le body language est l’expression de nos sentiments par notre corps. Savoir maîtriser ses réactions physiques est un point essentiel à votre réussite lors d’un entretien d’embauche. Voici quelques exemples de posture à ne pas adopter :

  • Croiser les bras ; Croiser les bras signifie que vous êtes fermé ou que vous vous auto-étreignez afin de réduire votre stress. Dans les deux cas, cette position n’indique rien de bon à votre futur employeur et risque de vous décrédibiliser. Forcez-vous à poser vos mains sur la table de façon naturelle, sans être trop crispé, adoptant ainsi une posture ouverte et tournée vers votre interlocuteur
  • Être avachi sur son siège ; Il est important que votre manière de vous asseoir ne soit pas synonyme de désinvolture. Le mieux est de vous tenir droit, sur le bord de votre chaise, tourné vers le recruteur.
  • Les tics trahissant l’anxiété ; Se ronger les ongles, mordiller son stylo, tapoter sur la table ou faire bouger sa jambe frénétiquement… Chacun de ces mouvements automatiques trahissent d’un malaise, d’un stress et pourra faire penser à votre futur employeur que vous avez tendance à paniquer lorsqu’une situation complexe se présente à vous. Tentez ainsi de maintenir le regard avec votre interlocuteur et de vous concentrer sur ses paroles ainsi que sur vos qualités afin de vous rassurer, et ces gestes disparaîtront d’eux même !

 

4 – Avoir un discours clair

 

L’éloquence est sans doute l’un des points les plus importants lors d’un entretien. Si vos mots ont séduit votre employeur lors de la lecture de votre CV et de votre lettre motivation , il s’agit maintenant de vous exprimer oralement, ce qui constitue un tout autre exercice. Bien que vous ayez peu de temps et beaucoup de choses à dire, il est essentiel de ne pas presser sa parole et d’adopter un ton de voix calme, ne trahissant jamais votre angoisse. Ne coupez pas la parole à votre interlocuteur, attendez patiemment votre tour et exprimez-vous. N’attendez pas que les questions viennent à vous ! Il s’agit d’allier la retenue avec la mise en avant subtile de vos atouts. Or, si les questions du recruteur ne vous dirigent pas sur cette voie, n’hésitez pas à y répondre tout en glissant des éléments sur votre parcours ou en valorisant vos qualités.

 

5 – Se lancer !

 

Enfin, le dernier conseil, et pas des moindres est simplement de vous faire confiance et de vous lancer ! Si vous avez postulé et si l’on vous a rappelé, c’est que vous méritez votre présence à cet entretien et probablement au poste qui vous intéresse ! Ainsi, ayez confiance en vos qualités et en votre légitimité, vous n’en serez que plus performant et votre répartie viendra naturellement. Bon courage !

 

Rappelez-vous que la confiance en soi est la clé, et vous surmonterez l’épreuve de l’entretien sans effort !

Qui sont les fonctionnaires attirés par une expérience dans le privé ?

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En 2017, les agents de la fonction publique d’Etat (FPE) ont été les plus nombreux à saisir la Commission de déontologie de la fonction publique. Cette commission examine les dossiers des fonctionnaires choisissant d’exercer une activité privée lucrative. Cela en quittant définitivement ou provisoirement la fonction publique ou en créant ou reprenant une entreprise en conservant leur emploi au sein de la sphère publique.

C’est ce qui ressort du premier rapport réalisé par cette instance à la suite de la loi du 20 avril 2016 relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires. Publié à la mi-janvier 2019 par la DGAFP, ce document montre que la commission a rendu 1 170 avis (+9%) à la suite de saisines émanant de personnels des services de l’Etat. La mobilité vers le secteur privé semble un peu moins attirer les agents des collectivités : la Commission n’a émis que 944 avis (-11%) concernant leurs déclarations. En outre, la Commission a rendu seulement 577 avis (-47%) sur des dossiers déposés par des agents de la fonction publique hospitalière (FPH).

 

7 216 dossiers reçus en 2017

 

Avec un total de 7 216 dossiers reçus et 2 691 avis rendus entre février et décembre 2017 (le mois de janvier 2017 ayant été analysé dans le rapport annuel 2016), la Commission de déontologie de la fonction publique a connu une activité soutenue. Dans le détail, le rapport montre qu’un peu moins de 80 % des déclarations soumises à l’avis de la Commission correspondent à des demandes de cumul d’activités.

Un rapport qui permet également de mettre en évidence les différents profils des agents publics intéressés par une carrière – totale ou partielle, provisoire ou définitive – dans le secteur privé. Au sein de la FPE, ce sont les agents de catégorie A qui représentent la plus forte proportion (70%) de ceux qui saisissent la Commission. Les saisines les plus nombreuses émanent des ministères de l’Education nationale, de l’Economie et de l’Intérieur. A noter que seulement 18,5% des saisines des agents de l’Etat sont le fait de personnels de catégorie B et 10,5% de catégorie C.

 

Agents territoriaux de catégorie C les plus nombreux

 

La même tendance est observée dans la FPH où une majorité des demandes provient de personnels de catégorie A (48,2%), alors que pour les catégories B et C, les saisines sont moins nombreuses (respectivement 25,5 % et 25,2%). La situation est, en revanche, très différente au sein de la territoriale. Dans les collectivités, ce sont, en effet, les agents de catégorie C qui sont les plus nombreux (60,5%) à solliciter l’avis de la Commission de déontologie de la fonction publique. Le passage vers le privé semble nettement moins tenter les personnels territoriaux relevant des catégories B et A (respectivement 20,4% et 17,3% des saisines). On observe, en outre, que c’est auprès des agents des communes et des CCAS que le privé exerce l’attrait le plus fort (45% des saisines).

 

Emmanuelle Quémard

Comment aborder sa candidature spontanée ?

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1 – Ciblez votre entreprise et votre interlocuteur

Votre première étape dans votre démarche de candidature spontanée est de cibler les organismes qui vous attirent, et leur interlocuteur. Cette structure vous intéresse vraiment ? Ce poste est la prochaine grande étape de votre carrière ? Dans ce cas il faut parler à la bonne personne pour décrocher un entretien. C’est dans cette démarche qu’un réseau professionnel peut vous venir en aide.

Lorsqu’une adresse mail contact est parfois votre seule solution, un réseau tel que Communauté Etoile peut vous permettre d’ajouter l’agent en charge du recrutement dans votre réseau, et ainsi, de le contacter personnellement dans la foulée. De plus, il ne faut pas hésiter à solliciter votre réseau. Un réseau professionnel correctement construit avec beaucoup de contacts dans des entreprises/domaines différents peut vous permettre de décrocher des rendez-vous que vous n’auriez jamais obtenus en passant par les chemins classiques. Ne sous-estimez pas le pouvoir du réseau professionnel !

 

2- Consultez les autres offres de l’organisme ciblé (entités publiques ou entreprises)

 

Consulter les différentes offres de l’entreprise est une étape cruciale dans votre recherche spontanée d’emploi. Il se peut tout d’abord que le poste que vous recherchez vous ait échappé dans votre recherche d’emploi et dans ce cas, nul besoin d’envisager la candidature spontanée. Il est également possible de trouver d’autres postes qui correspondent à votre profil ou bien d’anciennes offres en relation avec le poste visé. Les anciennes fiches de poste sont une véritable mine d’or pour vous ! Elles sont pleines d’indices sur ce qu’attendent les recruteurs et vous permettront aussi de contrer les logiciels de tri de CV en incluant les différents mots-clés qui intéressent l’organisme.

 

3- Ne postulez pas pour un job, postulez à un poste !

 

La principale erreur dans votre démarche de candidature spontanée est de ne postuler à aucun poste en particulier. Si vous adressez un mail trop vague, indiquant simplement que vous recherchez un poste, vous diminuez vos chances de séduire le recruteur. Il est donc important de cibler le poste ou la mission particulière qui vous intéresse pour ainsi, montrer au recruteur pourquoi vous serez le bon choix pour cet emploi.

 

4- Soignez votre message de candidature spontanée !

 

Une fois que vous avez déterminé l’organisme/l’entreprise à cibler, la personne à contacter et le poste que vous souhaitez obtenir, il est temps d’entrer en contact avec cette personne. Votre message doit donc être unique et ne pas laisser ressentir un simple « copier/coller » envoyé à des dizaines de recruteurs.

Laissez place à la créativité mais aussi aux différents codes que l’on retrouve dans les processus de recrutement habituels. Phrase d’accroche, pas de fautes d’orthographe, compétences en avant etc… votre but principal n’est pas de décrocher directement un contrat mais plutôt une attention du recruteur qui vous mènera à l’entretien au cours duquel vous pourrez faire vos preuves. Pour cela, il est tout à fait possible de mentionner dans votre message votre envie d’obtenir un entretien et ce qui, par la suite, vous mènera à un suivi de votre candidature.

Misez sur vos compétences ! S’il n’y a pas de poste ouvert et que vous procédez à une candidature spontanée il faut susciter l’intérêt auprès du recruteur. Misez sur vos points forts et votre expérience pour décrocher un premier entretien !

 

5- Suivez votre candidature

 

Votre message est envoyé. Il faut maintenant effectuer un bon suivi de votre candidature. Comme indiqué dans votre message, vous recherchez un entretien et vous avez proposé à votre recruteur une rencontre. La principale erreur serait donc de ne pas le relancer. Prévoyez pour commencer une relance écrite, en laissant un délai raisonnable après envoi de votre candidature.

Faute de poste disponible, il se peut que votre candidature tombe dans la boîte mail de votre recruteur sans retour. Après une relance écrite, certains candidats prennent l’initiative d’appeler le recruteur. Cette pratique est globalement appréciée car elle permet de se démarquer des autres candidats. Trop peu osent le faire et passer un simple coup de fil interrogeant sur la bonne réception de votre candidature peut vous permettre de revenir au premier plan.

Grâce à ces différents conseils, vous êtes désormais prêt pour candidater spontanément de la bonne façon. Visez au bon endroit, au bon moment et décrochez potentiellement l’emploi dont vous avez toujours rêvé !