Comment donner du sens à son travail ?

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1 – Faites le point

 

Avant toute chose, il est essentiel de réfléchir et de se poser les bonnes questions. Pourquoi avez-vous l’impression que votre travail n’a pas de sens ? Quels sont les points stimulants de votre activité et, au contraire, quels aspects n’arrivez-vous pas à saisir ? Si vous n’êtes pas heureux dans votre emploi, une introspection s’impose et il vous faut également déterminer le corps de métier dans lequel vous vous sentez le plus à l’aise et si votre poste actuel vous convient bien.

Si la réponse est oui, tâchez d’analyser plus profondément les missions liées à votre poste afin de comprendre l’importance de votre position au sein de votre structure. Sans votre expertise, elle ne fonctionnerait certainement pas aussi bien ! Une fois que vous aurez intégré la portée de vos actions, même des plus répétitives, celles-ci n’apparaîtront plus comme aussi rébarbatives. De plus, réaliser son importance permet de booster sa confiance en soi, qui va de pair avec l’épanouissement professionnel.

 

2- Pas d’épanouissement sans investissement !

 

Plus vous serez impliqué dans votre travail, plus vous en tirerez de satisfaction et plus vous comprendrez en quoi votre poste est essentiel. N’hésitez pas à être force de propositions, à accompagner vos collaborateurs dans leurs démarches, et à vous intégrer à la vie de votre structure. Pour s’épanouir dans un environnement de travail sain, il est essentiel de connaître ses collègues et d’entretenir de bonnes relations avec eux. Ainsi, la prochaine fois que l’un de vos collaborateurs vous invitera à un pot entre collègues après les heures de bureaux, ne prétextez pas un énième rendez-vous chez le dentiste et foncez ! Renforcer vos liens avec des personnes qui partagent la majeure partie de vos journées ne pourra qu’être bénéfique sur l’ambiance durant les heures de travail !

Garder un état d’esprit positif, même au-delà de vos interactions avec vos collaborateurs, est nécessaire dans votre quête de sens professionnel. Plus vous serez positif, plus les tâches vous sembleront simples et/ou stimulantes. A l’inverse, en partant du principe que vous allez passer une mauvaise journée au travail, même la plus intéressante des missions vous paraîtra insurmontable. Tâchez donc de vous concentrer le plus possible sur les éléments positifs de votre journée pour partir au bureau avec le sourire tous les matins.

 

3- Voyez toujours plus loin

 

Se contenter d’effectuer ses missions “vite fait, bien fait”, n’a rien de stimulant. Au contraire, tentez d’appréhender chaque demande comme un challenge où vous pourrez mettre à disposition vos connaissances et compétences et, pourquoi pas, les accroître. En effet, à la question “comment trouver du sens à son travail ?” quelle réponse plus évidente que “progresser” ? Sentir que vous êtes capable de bien plus que ce dont vous l’aviez imaginé est une sensation des plus gratifiantes qui contribuera très largement à faire de vous un travailleur heureux et épanoui ! Restez donc en alerte de l’évolution de votre secteur et soyez en veille constante afin d’être le plus performant possible. Dans cette optique, renseignez-vous le plus possible sur les formations auxquelles vous avez le droit et qui pourraient être un vrai plus dans votre évolution. Il s’agit de retrouver plaisir à travailler en conciliant performance et satisfaction personnelle.

 

Vous l’aurez compris, par le biais de quelques points simples à mettre en place vous pourrez ainsi retrouver confiance et épanouissement dans votre vie professionnelle !

Les fondamentaux du comportement au travail !

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1- L’importance du premier jour

 

Ça y est, vous avez obtenu votre nouveau poste et êtes prêt à rejoindre vos nouveaux collaborateurs. N’oubliez pas que le premier jour est essentiel et il est important de faire une bonne première impression.

Pour cela, misez sur une attitude souriante et décontractée lors de votre arrivée au bureau.

Ainsi, il sera plus facile pour vous de vous intégrer et de participer rapidement aux différentes conversations.

 

N’hésitez pas à aller vers les autres, à vous présenter et à proposer votre aide si besoin. Identifiez vos principaux collaborateurs, ainsi que les différents codes qui semblent régir votre collectivité. Vous pourrez ainsi agir plus facilement au sein de l’entreprise en vous adressant et en proposant de l’aide à la bonne personne.

 

Également, pensez politesse ! les personnes avenantes et polis seront bien plus facilement acceptées tout en gardant en tête qu’il faut doser cette attitude pour ne pas devenir trop “envahissant” dès le début.

 

Le premier jour étant désormais réussi avec brio, nous allons nous focaliser sur différents conseils pour la vie quotidienne au bureau.

2- Être professionnel

 

L’une des qualités principales dans le monde du travail est la conscience professionnelle. Plus vous cultivez cet esprit, plus vous serez productif et réactif.

De plus, être professionnel signifiera pour les autres qu’ils peuvent compter sur vous et pour votre hiérarchie, qu’elle peut vous confier des responsabilités. Vous avez donc tout à gagner à bien vous organiser et à accomplir vos projets de la meilleure des façons.

 

3- Cultivez votre esprit d’équipe

 

Les collectivités semblent souvent être un milieu tranché où il est difficile d’entretenir un esprit d’équipe tant la hiérarchie entre en compte. Cependant, n’oubliez pas qu’il est important de cultiver l’entraide au sein de votre équipe et vous en verrez rapidement les bénéfices : productivité, bonne entente etc… pourquoi se le refuser !

 

4- Comment se comporter avec sa hiérarchie ?

 

La hiérarchie est souvent synonyme de quelque chose que l’on craint et redoute. Pour entretenir de bonnes relations avec celle-ci, il est important de respecter quelques règles. Tout d’abord, il vous faudra bien déceler les niveaux de hiérarchie et les respecter. Vous ne pourrez évidemment pas vous adresser à votre hiérarchie comme à votre collaborateur proche. Cependant, rendez-vous également disponible, motivé et volontaire afin d’envoyer des signaux positifs et de consolider la relation avec celle-ci.

 

5- Comment se comporter avec ses collaborateurs ?

 

Maintenant que vous savez parfaitement comment vous adresser à votre hiérarchie, intéressons-nous à vos collaborateurs. Vous serez probablement souvent amené à travailler sur un projet en équipe avec plusieurs collaborateurs. Pour que l’entente se passe bien au quotidien, vous vous devez de respecter quelques règles dites élémentaires. Si vous devez évoluer dans un environnement “open-space” il est crucial de respecter l’environnement sonore de vos collaborateurs.

D’un point de vue personnel, nous vous conseillons de rester vague sur votre vie privée et d’éviter au maximum d’entrer dans de potentiels conflits et histoires d’entreprise. Restez dans une démarche positive et mettez en avant votre disponibilité auprès de vos collaborateurs. Reconnaissez vos responsabilités et essayez d’avancer en groupe plutôt que seul pour parfaire vos relations de groupe.

 

Vous l’aurez compris, de nombreuses petites actions peuvent vous faciliter la vie quotidienne au bureau et vous apporteront confiance et respect de la part de vos collaborateurs et de votre hiérarchie. N’oubliez pas qu’il est également possible d’enrichir votre réseau et construire votre réputation sur des réseaux sociaux dédiés, la e-réputation est aujourd’hui un élément à prendre en compte !

 

Trouver sa place au bureau : Que faut-il prendre en compte ?

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1- La compréhension de votre rôle et de votre poste

 

La première étape de votre adaptation à votre nouveau poste est la bonne compréhension de votre rôle. Que vous soyez embauché en tant que titulaire ou que vous occupiez un poste vacant, vous devez rapidement saisir les tenants et aboutissants de votre rôle. Avec qui allez-vous échanger ? Quelles sont vos principales actions ? A qui devez-vous référer en cas de problème ? Autant de questions qui mériteront une réponse pour ainsi, vous éviter certains désagréments lors de votre prise de poste.

 

2- Interagir avec ses collaborateurs

 

Obtenir un nouveau poste signifie également être confronté à une nouvelle équipe et de nouveaux collaborateurs. Il sera donc très important pour vous de faire bonne impression et d’adopter un comportement au travail irréprochable. Pour se faire, si vous arrivez dans une équipe déjà en place, faites attention à ne pas vous imposer dès le départ. Une prise d’initiatives trop rapide ou une affirmation trop brusque de votre part pourrait être perçu négativement par vos collaborateurs.

Il vaut donc mieux prendre le temps pour étudier les différentes personnalités auxquelles vous serez confronté, rester disponible et se faire adopter petit à petit par chacun. Restez vous-même et n’en faites pas trop !

 

3- S’imprégner de la culture de son entreprise

 

Une des meilleures façons de trouver sa place au travail est également de s’imprégner et comprendre la culture d’entreprise. Dans la fonction publique, l’esprit et la culture d’entreprise s’insuffle également de différentes manières. Ainsi, il peut être intéressant de faire le tour des différentes règles qui s’appliquent à votre établissement. Par exemple, le tutoiement, le vouvoiement, les règles concernant les déjeuners et les petits détails du quotidien sont des éléments que vous devrez prendre en compte pour bien vous intégrer ! Plus vite vous les maîtriserez et plus vite se fera votre intégration !

 

4- L’apparence, ça compte !

 

L’habit ne fait pas le moine, nous le savons tous. Cependant, dans le cadre professionnel, il se peut que vous soyez confronté à différentes règles. Si dans la grande vague actuelle des start-up on tente de briser les codes et d’adopter un look casual au bureau, dans la fonction publique, il reste important d’adopter le bon look. Optez pour un premier jour sobre et, dès l’identification des codes vestimentaires de votre établissement, adoptez-les!

 

5- Accepter de ne pas tout savoir

 

Vous venez d’arriver : personne n’attend donc de vous que vous sachiez tout, tout de suite. Vous aurez évidemment une phase d’observation et d’apprentissage dont il ne faut pas avoir honte. Ainsi, n’hésitez pas à poser des questions et surtout à écouter les réponses de vos collaborateurs. Vous n’en serez que plus performants par la suite ! Attention cependant à ne pas interroger vos collègues à tout va si vous pouvez trouver la réponse seule. Être curieux et vouloir progresser : oui. Être paresseux et assisté : non.

 

S’inspirer du personal branding pour sa recherche d’emploi

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Certes, vous n’êtes pas une marque de yaourt… Pourtant, Tom Peters, un consultant américain, a lancé à la fin des années 90 le concept de personal branding, avec un article fondateur : The Brand Called You (littéralement : « La marque appelée Vous »).

Depuis, le concept de personal branding est devenu une technique de recherche d’emploi. L’idée : se rendre visible avec les mêmes techniques que celles qu’utilisent les entreprises pour vendre un produit. C’est-à-dire : avoir des cibles (des employeurs), un discours cohérent (qui êtes vous, quelles sont vos forces ?), à articuler via différents canaux (web, papier).

Dans la mesure où il est peu probable que vous décidiez de louer des affichages publics pour votre recherche d’emploi (quoi que…), les articles et livres sur le personal branding parlent surtout de la stratégie à adopter sur les réseaux sociaux. Un domaine sur lequel le chercheur d’emploi a intérêt à se pencher puisque, d’après un baromètre de l’APEC, l’usage des réseaux dans le recrutement a été multiplié par 4 depuis 2008, devenant le « deuxième canal de sourcing le plus pertinent » pour les recruteurs.

 

Le personal branding : Un concept de communication…

 

Alors, comment on fait pour (bien) exister sur les réseaux sociaux ? Dans son livre Guide de l’e-réputation, Guillaume de Lacoste Lareymondie donne quelques pistes :

  • Définir l’image de vous-même que vous souhaitez diffuser
  • Définir des objectifs : Trouver un emploi ? Se positionner comme expert dans un domaine ?
  • Définir des moyens : Blog, réseaux sociaux, job-boards type LinkedIn et weka.jobs
  • Adopter une charte éditoriale : cibles, sujets à aborder, ton, rythme de publication…

À noter : en tant qu’agent public, votre stratégie doit adopter quelques règles, très bien résumées ici !

 

… À relativiser !

 

Si le concept de personal branding peut-être critiqué (peut-on vraiment se considérer comme une marque de yaourt ?), il a l’intérêt de nous inviter à considérer d’autres outils que le traditionnel duo lettre de motivation-CV, et notamment, de faire une place aux réseaux sociaux. Et surtout, ce concept suggère que la recherche d’emploi est un projet qui nécessite une stratégie… Et une stratégie bien pensée et bien organisée n’a pas de raison de ne pas payer !

 

Julie Desbiolles

Que faire après son entretien d’embauche ?

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Tout ce qu’il faut faire après son entretien d’embauche !

1- Le débriefing

 

Demande commune post entretien, il n’est pas rare que l’on vous demande de réaliser un débriefing de votre rendez-vous par mail. Si ce n’est pas le cas, il reste intéressant de le réaliser à titre personnel afin d’identifier vos points forts, faiblesses et pour vous remettre facilement en question si besoin.

 

Pour ce débriefing, commencez par utiliser au maximum les informations obtenues pendant votre entretien. Remerciez évidemment l’employeur de vous avoir reçu et de s’intéresser à votre profil. N’hésitez pas à indiquer un condensé de ce qui s’est passé, votre bonne compréhension des tenants et aboutissants du prochain poste auquel vous prétendez.

 

2- La relance

 

La relance est toujours le sujet délicat post entretien d’embauche. Vous vous dites que cela est possiblement déplacé et mal interprété alors que la tendance indique plutôt l’inverse. Un candidat qui ose prendre les devants et relancer sur son entretien est un point positif ! N’hésitez donc pas à planifier votre relance. Pour se faire, il peut être intéressant de prévoir une première relance à J+1 (profitez de la demande de débriefing par mail pour le faire si besoin).

 

Dans cette première relance remerciez l’employeur de vous avoir reçu et de son intérêt envers votre profil et votre candidature. Vous pouvez également consolider vos chances en rappelant vos points forts, votre compréhension du poste et votre motivation de débuter dès que possible. De cette façon, l’employeur percevra un signal positif de votre part et cela augmentera vos chances de recrutement.

 

Si vous ne recevez toujours pas de réponse suite à cette première relance, il est possible d’envisager la relance téléphonique. Laissez 7 jours à l’employeur pour vous répondre à l’écrit, si vous êtes toujours en attente après ce délai, décrochez votre téléphone et essayez d’obtenir la personne qui vous a accueillie. Si vous ne parvenez pas à l’avoir, assurez qu’elle reçoive le message de votre appel. Le but pour vous est de rafraîchir la mémoire du recruteur et ainsi, obtenir une réponse.

Si vous parvenez à obtenir le recruteur directement, interrogez-le sur la bonne réception de votre premier mail de relance et demandez-lui s’il a besoin d’informations complémentaires de votre part.

 

Cette prise d’initiative peut vous démarquer des autres candidats et pourra avoir un effet bénéfique sur votre embauche futur. Il ne faut donc pas hésiter à bien s’organiser et à prévoir ces différentes démarches post entretien !

 

Bonus : Que faire en cas de refus ?

 

Si votre candidature n’est pas retenue par le recruteur, vous pouvez également lui demander différents éléments. Un échec lors d’un processus de recrutement n’est pas une chose grave et il ne faut pas hésiter à prendre du recul pour apprendre de ses erreurs et réussir vos futurs entretiens ! Il peut donc être utile de demander au recruteur (par mail, ou téléphone) un retour quant au refus de votre candidature. Certains recruteurs n’hésiteront pas à indiquer les points bloquants de votre CV ou rencontrés durant votre entretien. Il sera plus facile pour vous de faire le point sur ces différents freins et de les éviter à l’avenir.

 

Vous l’aurez compris, il existe différentes démarches à suivre suite à un entretien d’embauche. Du débriefing à la relance, il est dans l’intérêt du candidat d’être actif plutôt que passif afin de mettre toutes les chances de son côté dans ce processus de recrutement. Si vous essuyez un refus, ne perdez pas confiance et osez demander les différentes raisons concernant celui-ci afin de prendre du recul et d’obtenir le poste que vous méritez !

Carte mentale, mind map : un outil pour organiser ses pensées !

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C’est un schéma qui semble d’une simplicité enfantine ; des mot-clés liés par des branches colorées plus ou moins épaisses, des pictogrammes, des flèches… Et pourtant : la mind map, aussi appelée carte mentale, carte heuristique ou encore carte cognitive, est un outil de gestion de l’information très étudié.

 

Petite histoire de la carte mentale

 

Le psychologue Tony Buzan, inventeur de la carte mentale, raconte sa genèse dans son livre Dessine-moi l’intelligence. Dans les années soixante, alors professeur d’université, il cherche à améliorer la manière dont il présente ses cours ; cela le conduit à un embryon mind map… Qui devient, après des recherches sur le fonctionnement du cerveau et le traitement de l’information, un outil avec une solide base théorique : « Imaginez les nervures d’une feuille […] : le cerveau pense selon le même schéma. Par conséquent, pour réfléchir correctement, [il] a besoin d’un outil qui ressemble à ce flux organique naturel – c’est précisément le cas de la carte mentale », explique-t-il dans Développez votre intelligence avec le Mind Mapping.

 

A quoi sert la carte mentale au travail ?

 

Ainsi, la carte mentale peut aider à synthétiser, mémoriser, produire de l’information sur tout type de sujet. Concrètement, au travail, elle peut servir par exemple à prendre des notes lors d’une réunion, à représenter visuellement les tâches à effectuer pour un projet, à synthétiser un livre pour passer un concours, à explorer un thème pour trouver de nouvelles idées…

 

Comment faire une carte mentale ?

 

Créer une carte mentale est simple… Mais demande de l’entraînement ! Le cours d’Openclassroom (en accès libre) qui lui est consacré est une très bonne introduction. Les livres de Tony Buzan proposent aussi de nombreux exercices. Et pour découvrir les cartes mentales appliquées au travail, le CNFPT organise régulièrement des formations : Gagnez en efficacité avec le mind map, La découverte des cartes mentales, L’appropriation des usages de la carte mentale, La prise de notes et la rédaction de comptes rendus

Si la carte mentale ne va pas forcément transformer votre vie, elle propose une autre manière d’aborder l’information qui, en temps de surcharge d’informations et de surcharge mentale, est la bienvenue !

 

Julie Desbiolles

Préparer un entretien d’embauche : 3 conseils de recruteur

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Nous vous avions déjà donné des conseils pour réussir votre entretien d’embauche : cultiver la confiance en soi, travailler son éloquence, son langage corporel… Mais surtout : bien se préparer ! Chantal Damm, cheffe du service gestion de l’emploi et formation du département du Gers, nous donne trois conseils à anticiper pour faire la différence…

1 – Étudiez votre (futur) employeur

 

Préparer un entretien d’embauche, c’est avant tout se renseigner sur son interlocuteur. D’abord, les basiques : « Par exemple, au Conseil départemental, pouvoir citer le nom du Président ! », raconte Chantal Damm. Mais c’est aussi votre connaissance de quelques projets et enjeux de la structure qui pourra amorcer une discussion concrète avec le recruteur.

2 – Amenez du concret !

 

Oui, il faut savoir se mettre en valeur… Mais ça ne veut pas dire jeter de la poudre aux yeux. « Un entretien, c’est du déclaratif. On demande donc des exemples concrets », explique Chantal Damm. « Par exemple, si vous dites  » je suis organisé « … D’accord, mais concrètement, comment vous faites, quelle est votre organisation ? », détaille-t-elle. Ainsi, chiffres, exemples piochés dans la vie professionnelle voire personnelle sont les bienvenus.

3 – Attitude : adaptez vous !

 

Il n’y a pas de règle absolue en terme de vêtements ou d’attitude : l’objectif est de savoir s’adapter au poste. Chantal Damm explique : « On sera moins regardant sur l’attitude un peu légère d’un webmaster, alors qu’un comptable, on attend plutôt de la rigueur… Y compris vestimentaire ». Ainsi, selon si le poste que vous convoitez demande beaucoup de compétences techniques, ou est plutôt axé sur le relationnel, les soft skills… Les attentes du recruteur ne sont pas les mêmes.

Ne pas préparer un entretien d’embauche, mais un échange professionnel

 

Forte de son expérience, Chantal Damm raconte : « Quand le candidat s’est intéressé, qu’il est allé chercher des infos… L’échange peut devenir intéressant et fructueux ». Gardez cette idée en tête : le recruteur, comme vous, a tout intérêt à transformer l’entretien d’embauche en belle rencontre professionnelle… Ainsi : considérez dès le départ l’entretien non pas comme une évaluation, mais comme un échange professionnel !

 

Julie Desbiolles

Entretien d’embauche : comment (bien) parler de ses défauts en entretien ?

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C’est un classique de l’entretien d’embauche : « Quels sont vos défauts ? » Les plus rusés contourneront la question : « Je suis trop exigeant, trop perfectionniste… » Mais Chantal Damm, cheffe du service gestion de l’emploi et formation au département du Gers, ne s’y méprend pas : « Un défaut, ce n’est pas une qualité exacerbée ! » Alors, comment révéler ses défauts avec sincérité… Sans faire fuir le recruteur ? Elle donne quelques pistes !

 

Parler de ses défauts, c’est montrer que l’on se connait

 

Il faut d’abord comprendre l’intérêt de cette question pour le recruteur. Chantal Damm le souligne : ce n’est pas une question pour piéger le candidat, mais plutôt pour « voir s’il est conscient de ses limites, s’il repère ce qui lui manque » pour le poste visé. Non seulement cela indique une certaine connaissance de soi, mais concrètement, ça lui permet de savoir si des formations ou un accompagnement seront nécessaires à la prise de poste.

 

Transformer le défaut en atout

 

Ainsi, ce qui compte dans cette question n’est pas tant le défaut en lui-même que la manière de le présenter et, surtout, de montrer de manière concrète qu’on y travaille. Elle donne un exemple de ce que peut déclarer un candidat : « J’ai un manque d’autorité… Mais j’ai suivi des formations au management où j’ai appris à trouver des clés pour pallier à ce défaut. » En somme : arriver à transformer un défaut en atout.

Cette question complexe peut donc être déjouée avec un peu de préparation. Demandez-vous : Quel défaut risque d’apparaître au recruteur ? Un manque d’expérience, un tempérament un peu vif, une timidité ? Pour vous aider, le magazine Silkhom cite quinze défauts, en vous proposant aussi une manière positive de les exposer.

 

Les défauts : une question parmi d’autres

 

Soyez rassuré : « La question des défauts est rarement celle qui va motiver la décision finale… Un entretien d’embauche, c’est un ensemble », assure Chantal Damm… Qui souligne qu’un entretien sert avant tout à mesurer vos compétences techniques. Ainsi, à moins de déclarer que vous êtes paresseux, colérique et que vous détestez travailler… Vous devriez pouvoir vous sortir de cette question sans dommages !

 

Julie Desbiolles

Organiser sa recherche d’emploi : idées et conseils

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Le bilan : Savoir ce que l’on cherche !

 

On vous le disait dans notre article sur la valorisation de ses compétences : la première étape d’une recherche d’emploi, c’est de savoir qui on est, et ce que l’on cherche. Pour ça, plusieurs outils sont à votre disposition : le Conseil en évolution professionnelle (CEP) : un accompagnement gratuit et accessible à tous (en poste ou non), qui permet de faire le point sur sa situation professionnelle, ou, plus poussé, le bilan de compétences (à faire financer par votre employeur ou votre CPF). Également, la première partie du MOOC Trouver un job qui vous correspond d’Openclassroom propose une méthode d’auto-coaching efficace pour cibler ses compétences et ses envies.

 

Les moyens : CV, sites emploi, rencontres…

 

Une fois le but défini, il vous faut définir les moyens à mobiliser. Vous avez deux outils de base : le CV et la lettre de motivation et, pour les métiers créatifs, un portfolio. Leur mise à jour est déjà un vrai travail !

 

Pour trouver des annonces, définissez un ou plusieurs sites d’emploi. On vous conseille évidemment Weka.jobs ! Utilisez la fonction « alerte », qui vous permet de recevoir dans votre boite mail les offres qui vous intéressent.

 

Enfin, faites de la veille dans votre domaine de compétences : presse professionnelle, sites comme Weka.jobs ou LinkedIn… Fréquentez les salons et événements en lien avec votre domaine : vous pouvez y faire de belles rencontres !

 

Organiser sa recherche d’emploi : une routine et un tableau de suivi !

 

Ensuite, organisez vous. Pour ne pas vous perdre dans l’immensité de la tâche, mettez en place une routine. Listez les choses à faire, puis répartissez les en fonction de vos temps de tranquillité, de productivité… Et des contraintes extérieures : par exemple, d’après le site TalentWorks, le mieux est de postuler entre 6 et 10h du matin. Pour vous inspirer, le site Regionsjobs suggère un emploi du temps pour trouver un emploi.

 

Ensuite, faites un tableau de suivi de vos candidatures, qui listera les annonces qui vous intéressent, celles que vous avez contactées, les retours… Vous pouvez faire ce tableau sur Excel : le site lereso propose un modèle à télécharger. Sinon, un tableau blanc avec des post-its peut faire l’affaire… En version papier (voir notre article sur la méthode Kanban !) ou en version numérique, avec Trello.

 

Quels que soient les outils choisis, le but est non seulement de vous organiser, mais aussi visualiser où vous allez, et comment… En vous voyant avancer petit à petit, vous garderez votre motivation intacte !

 

Julie Desbiolles

4 conseils pour un mail de candidature efficace

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Pour commencer, mettez-vous dans la peau d’un recruteur. Ouvrez votre boite mail : quels messages avez-vous envie de lire, et pourquoi ? Au-delà des conseils classiques – utiliser une adresse comportant vos nom et prénom, éviter les fautes d’orthographe, utiliser les formules de politesse – ce qui fait un bon mail de candidature, c’est l’attention apportée aux détails : un objet bien choisi, un texte structuré et efficace, des pièces jointes faciles à ouvrir, un mail qui arrive au bon moment.

 

L’objet du mail : neutre et précis

 

La première chose que voit le recruteur, c’est l’objet de votre mail. Évitez donc « candidature », qui ne lui donne aucune indication sur qui vous êtes, et à quoi vous postulez. Préférez un objet du type « candidature pour le poste de x » – avec la référence de l’annonce, le cas échéant.

 

Le texte du mail : droit au but

 

Commencez votre mail en vous adressant directement au recruteur. Pour la suite, dosez la longueur : un mail qui reprend votre lettre de motivation est redondant, mais un mail d’une ligne est expéditif… Le site Welcome to the Jungle conseille de s’en tenir à cinq ou six lignes pour exposer qui vous êtes, à quoi vous postulez et pourquoi, et annoncer les pièces jointes. Et n’oubliez pas de glisser vos contacts en fin de mail !

 

Les PJ : attention au nom et au format

 

Vos CV et lettre de motivation doivent être faciles à ouvrir et à imprimer : pas de .doc mais du PDF, et un poids raisonnable. Aussi, vous faciliterez grandement la vie du recruteur si vous les nommez avec vos noms, prénoms et poste visé. Il pourra ainsi vous retrouver dans ses téléchargements.

 

Heure d’envoi : les entretiens appartiennent à ceux qui se lèvent tôt

 

D’après une étude de Talent Works, une candidature envoyée après 19h30 a 3% de chances de se transformer en entretien, contre 13% entre 6h et 10h ! Une bonne raison de postuler dès le matin…

Le diable se niche dans les détails, dit-on. Après avoir peaufiné votre CV et votre lettre de motivation, il serait dommage de donner raison au proverbe… Vous offrez vos compétences : faites en sorte que l’emballage soit le plus agréable possible pour le recruteur !

 

Julie Desbiolles