« Notre objectif n’est pas de faire acheter plus mais mieux » – Wilfried Boudas, directeur des achats à l’UGAP

Achat public « Notre objectif n’est pas de faire acheter plus mais mieux » Wilfried Boudas, directeur des achats à l’UGAP. Dans un contexte financier plus contraint, les collectivités territoriales font évoluer leurs pratiques en matière d’achat public. Entretien avec Wilfried Boudas, directeur des achats à l’UGAP. A lire sur Etoile Mag Actualités.

Comment l’UGAP tente-t-elle d’optimiser l’achat public ?

Le code des marchés publics est très vertueux. D’une certaine manière, le privé s’en est inspiré, ces dernières années, en adoptant plusieurs des meilleures pratiques de l’ achat public : identification du marché amont des fournisseurs, comparaison des produits et des prix… Quant à la négociation, propre au privé, elle n’est pas une fin en soi ; la rédaction d’un cahier des charges fonctionnel et adapté au besoin la remplace avec aisance dans le secteur public qui, à de rares exceptions près, comme le secteur de la sécurité ou pour certains Epic (Ndlr, RATP, SNCF, etc.), a recours à des appels d’offres sans possibilité de négocier l’achat.

Les entreprises trouvent encore les appels d’offre trop complexes. Comprenez-vous ce ressenti ?

Un tel cahier des charges constitue aussi une sécurité. Bien sûr, personne ne peut se satisfaire d’une paperasserie trop dense, qui peut démotiver. Mais cette exigence est la garantie d’un examen juste des candidatures aux appels d’offre, pour éloigner notamment les dérives clientélistes.

Comment les collectivités territoriales font-elles face aujourd’hui à la baisse des dotations financières ?

Elles sont concrètement dans l’anticipation de leurs besoins en matière d’achat. Contrairement à la réactivité pratiquée par le secteur privé, contraint de partir souvent bille en tête pour devancer les concurrents, les choses sont plus sécurisées dans le secteur public, parce que les rédactions systématiques de cahiers des charges induisent cette anticipation. L’UGAP, ce sont 3,2 milliards d’euros d’achats publics chaque année, avec en moyenne plus de 80 gros dossiers de consultation annuels et 670 fournisseurs recensés. Dans le contexte actuel, les collectivités ont tendance à travailler plus en direct avec nous. Notre objectif n’est pas de faire acheter plus mais mieux, notamment pour instaurer une relation de confiance dans la durée.

Stéphane Menu

Carrières ATSEM et agents de la filière animation : des pistes concrètes de redynamisation

Carrières ATSEM et agents de la filière animation : des pistes concrètes de redynamisation. Le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale vient d'adopter un rapport complémentaire en autosaisine ouvrant la voie à la redynamisation, tant attendue, des carrières des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles et des agents de la filière animation. A lire sur Etoile Mag Actualites.

A priori, il s’agit d’un rapport comme tant d’autres. Mais par sa portée administrative et son ambition sociale, le texte adopté le 4 juillet 2018 par le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) envoie -bien au-delà de la seule FPT- un signal fort sur la remise en marche de l’ascenseur social dans les filières les moins valorisées de l’emploi public. Adopté à l’unanimité des suffrages exprimés, le document du CSFPT porte sur les modalités de recrutement et de formation des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) et des agents de la filière animation. Deux métiers qui n’offraient jusqu’ici que très peu de perspectives d’évolution professionnelle aux agents concernés.

En effet, même si ces personnels jouent un rôle de plus en plus important depuis la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires de 2013, ils restent confrontés à des problèmes de progression de carrière et de débouchés. Une situation qui rend ces métiers peu attractifs et pose bien des difficultés aux managers des services RH.

Un taux de féminisation de 71% au sein de la filière animation

Dans la foulée des deux précédents rapports adoptés en mai 2016 (sur la filière animation) et en février 2017 (sur les ATSEM) le texte voté par le CSFPT dresse un état des lieux des modalités de recrutement (concours, examens professionnels, recrutements directs…) des ATSEM et des agents de la filière animation. Il fait, d’autre part, le point sur la formation professionnelle de ces agents territoriaux.

Parmi les propositions formulées par le Conseil sup’, on retiendra notamment la création d’un cadre d’emplois de catégorie A d’attaché d’animation. Les agents pourraient ainsi accéder aux trois grades d’attaché d’animation. Promotion interne, concours externe ouvert aux candidats titulaires d’un titre ou diplôme du domaine de l’animation homologué au moins au niveau II. Les concours interne sont ouverts aux fonctionnaires et agents publics justifiant d’une certaine ancienneté, et troisième concours. Une mesure qui selon le rapporteur du texte, Didier Pirot (FO, serait susceptible de dynamiser les carrières au sein d’une filière qui compte plus de 81 000 agents (60% de titulaires) et qui se caractérise par la jeunesse de ses effectifs et son important taux de féminisation (71%).

Augmenter la fréquence des concours pour les ATSEM

Concernant les ATSEM, le CSFPT propose de remettre à plat les procédures de recrutement. Augmentation de la fréquence des concours et en inversement de la proportion des postes à pourvoir. Actuellement ils sont réservés pour 60% aux candidatures externes contre 30% pour les candidatures internes. Le nombre de postes ouverts au 3e concours demeurant inchangé.

Par ailleurs, le rapport souligne que l’accès des ATSEM au cadre d’emploi des agents de maîtrise et à la catégorie B « reste à ce jour un chantier à mener ». Parmi les autres chantiers que le rapport propose d’ouvrir, ceux de la formation professionnalisante et des « faisant fonction » sont une priorité. Le CSFPT préconise notamment de donner aux ATSEM la possibilité de s’absenter des écoles pendant le temps scolaire. L’objectif : suivre des formations en étant temporairement remplacés par d’autres agents mis à la disposition des collectivités par les centres de gestion.

Emmanuelle Quémard

Concours d’accès à la territoriale : les DRH des grandes collectivités proposent des pistes de modernisation

En plein débat sur l’assouplissement du statut et les conditions d’accès à la fonction publique, l’Association des DRH des grandes collectivités vient de publier une série de propositions afin d'attirer de nouvelles compétences et de nouveaux profils au sein de la territoriale. Etoile Mag Actualités

S’appuyant sur une récente étude confiée à quatre élèves administrateurs territoriaux de l’INET, l’Association des DRH des grandes collectivités territoriales (ADRHGCT) rappelle en préambule son attachement au principe du concours qui reste, selon elle, «une garantie de procédure dénuée de favoritisme». Les DRH des grandes collectivités préconisent néanmoins de moderniser l’organisation des concours d’accès à la fonction publique territoriale. «Revoir les modalités d’organisation et le contenu de certains concours, voire leur suppression, est indispensable », estime l’association professionnelle qui propose notamment de simplifier l’accès au 2e grade des catégories C de la filière technique. Il s’agirait dans ce cas de ne conserver que l’examen d’avancement où un entretien basé sur la validation des acquis professionnels remplacerait l’épreuve pratique.

Démocratiser l’accès aux préparations aux concours externes

D’autres pistes sont envisagées par les DRH des grandes collectivités. Premièrement, le recrutement sur titres, voire le recours au contrat pour les métiers donnant accès à une profession réglementée.  Également, la suppression du concours d’accès aux postes d’enseignement artistique. Ou bien encore, l’extension des compétences de la « cellule pédagogique nationale » aux concours organisés par les centres de gestion.
Afin d’assurer une plus grande diversité des profils au sein de la FPT, les DRH proposent aussi de généraliser les formations sur les risques de discrimination, et de démocratiser l’accès aux préparations aux concours externes de la fonction publique territoriale. En particulier, en rendant accessibles les préparations aux concours A et A+ du réseau INSET-INET sur la base de critères sociaux. L’association préconise, par ailleurs, de favoriser le recrutement d’apprentis dans les collectivités.

Un recours aux contractuels assoupli mais maîtrisé

Concernant le recours aux contractuels, -qui a fait l’objet cet été d’un vif débat entre le gouvernement et les associations professionnelles de dirigeants territoriaux ainsi qu’au Parlement via le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel-, les DRH plaident en faveur d’un assouplissement de la réglementation actuelle. Ils souhaitent notamment que les collectivités puissent recruter des contractuels pour une durée de 2 ans (renouvelable une fois) afin de leur permettre de s’inscrire à au moins une session de concours. L’association est, en outre, favorable au recrutement en CDD de 3 ans (renouvelable une fois) d’agents de la catégorie B qui pourraient bénéficier d’un CDI si à l’issue des appels à candidatures, aucun fonctionnaire n’a pu être trouvé pour pourvoir le poste permanent vacant.

Des contrats de mission pour les métiers en tension

Pour les métiers en tension, les DRH suggèrent de mettre en place des contrats de mission, d’une durée de 3 à 6 ans, attachés à des activités spécifiques. Ils se prononcent également en faveur de l’embauche de contractuels pour les emplois répondant à des besoins irréguliers mais récurrents et pour ceux nécessitant de faibles quotités horaires. Enfin, l’association souhaite responsabiliser les employeurs vis-à-vis de ces emplois précaires en instaurant une obligation de « rapport annuel sur la situation des emplois non-permanents ».

Emmanuelle Quémard

« Souhaite-t-on vraiment développer les carrières mixtes ? (privé et public) » – Claire Pascal, directrice générale de Comundi

« Souhaite-on vraiment développer les carrières mixtes (privé et public) ? » Interview de Claire Pascale, Directrice Générale de Comundi. Pour la directrice de Comundi, acteur essentiel de la formation professionnelle, la révolution annoncée dans ce secteur ne concerne pas encore vraiment la fonction publique. La faible mobilité entre les trois fonctions publiques et le privé ne concerne réellement que les hauts fonctionnaires. A lire sur Etoile Mag Actualités.

Pouvez-vous nous faire un point précis sur le droit des agents publics à la formation au regard des dernières évolutions législatives ?

Globalement, les agents publics bénéficient d’un accès à la formation plus large que les salariés du secteur privé. Néanmoins, cette réalité cache de fortes disparités en fonction des agents, des fonctions publiques et des établissements. De nombreuses formations sont obligatoires et certains agents ont un accès très faible voire inexistant à la formation continue. Depuis des années, le système de la formation professionnelle en secteur public suit à distance celui mis en place dans le secteur privé.

Ainsi le DIF (Ndlr, Droit individuel à la formation), mis en place pour le secteur privé dans la loi du 4 mai 2014 et qui a institué le premier droit individuel à la formation, a été transposé au secteur public dans une loi de 2007 suivie des décrets d’application en 2007 et 2008 ; avec un impact réel pour le secteur mais avec des modalités un peu différentes. Il a fallu attendre plus de 3 ans, avec des grosses difficultés d’application pour les structures employant des fonctionnaires et des salariés relevant du secteur privé, pour gérer la coexistence de deux systèmes différents.

Le CPF (Ndlr, Compte personnel de formation), qui a été instauré en remplacement du DIF en 2014 pour le secteur privé, n’a été transposé au secteur public qu’en 2017, sans cette fois que des financements y soient réellement rattachés, mais comme composante du CPA (Ndlr, Compte personnel d’activité). Ni les DRH publics, ni les agents n’y ont vu une avancée majeure. Alors que des besoins spécifiques sont réels pour le secteur public, notamment du fait de l’évolution rapide dans ce secteur et du fait des sujets de reclassement, la réglementation en place peine à suivre de manière différée ce qui est proposé dans le secteur privé.

Le gouvernement entend provoquer un véritable « big-bang » dans le secteur de la formation professionnelle. Intègre-t-il dans son raisonnement la fonction publique ?

La loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel qui est actuellement débattue au Sénat ne comporte aucun volet pour le secteur public sauf un titre III qui vise à développer la mobilité entre le secteur public et le secteur privé. Ces dispositions font par ailleurs débat mais n’ont pas inclus la possibilité d’un portage du nouveau CPF entre secteur privé et secteur public. Il semblerait que la mise en place d’un CPF rénové tel qu’il est pensé dans le texte de loi en débat sera intégrée dans un véhicule législatif distinct, dédié au secteur public et qui sera présenté en 2019. Reste à savoir comment ce CPF sera financé si on veut en faire un véritable outil de mobilité professionnelle.

La mobilité professionnelle, qui est une nécessité sociale aujourd’hui, est-elle favorisée dans un tel contexte ?

Aujourd’hui, on constate une très faible mobilité au sein des fonctions publiques pour des raisons statutaires et surtout financières. L’absence d’un outil de développement de compétences qui pourrait faciliter ces mobilités est clairement une carence du système. Mais le débat est ailleurs : souhaite-t-on vraiment favoriser les carrières qui panachent les expériences privées et publiques ? Ne sont-elles pas réservées aux plus hauts postes de la fonction publique et absolument pas prévues ni même souhaitées pour les autres agents publics ? N’y a-t-il pas une crainte d’une fragilisation du statut de la fonction publique en ouvrant plus largement les carrières mixtes ?

Il est clair aujourd’hui que l’emploi public doit être revisité à l’aune de deux éléments majeurs : tout d’abord celui de l’évolution rapide des métiers et de l’obsolescence accélérée des compétences des agents du fait notamment des évolutions technologiques et d’autres part, de la réduction de l’emploi public (de nouvelles suppressions de postes sont d’ores et déjà annoncées dans la droite ligne de ce qui a été fait depuis une dizaine d’années ), ce qui renforce la logique de territoire et de bassin d’emploi.

Comment Comundi s’adapte-t-il à cette réalité ?

Comundi, à travers ses marques qui interviennent sur le secteur public dont Weka, MB Formation et MB Carrière, est l’un des partenaires compétence des agents du secteur public. Nous développons des modules de formation tant métiers que transversaux. Nous considérons que trois phénomènes sont aujourd’hui structurants pour accompagner la montée en compétences des personnels de la fonction publique.

Tout d’abord, la nécessité de proposer des dispositifs plus souples et plus courts, aujourd’hui largement réalisés en blended learning (mixant distanciel et présentiel) afin de répondre à la baisse de temps disponible que chaque agent est capable d’investir dans sa formation.

Deuxième axe important, l’ancrage pédagogique se fait de plus en plus grâce à des méthodes de mutualisation ou de confrontation positive des pratiques, de sorte qu’une partie de l’expertise est construite de manière collective et collaborative. Cette évolution importante nous a amené à revoir les formats pédagogiques en intégrant des modalités de co-développement ou des modalités immersives de plus en plus prisées par les acteurs du secteur public comme privé. Enfin, il apparait que l’obsolescence accélérée des compétences techniques et l’évolution rapide des métiers, amène à renforcer non plus l’acquisition de compétences techniques vite dépassées, mais le socle de compétences transversales qui facilite l’adaptation et la capacité à se former en continu aux nouvelles compétences métiers qui ne cessent de se renouveler.

 

Stéphane Menu

Le conseil de l’interviewée

« Vers des carrières multiformes »

Pour rester sur un territoire donné, les agents devront accepter et développer des carrières multiformes avec différents types d’emplois publics voire privés. La mobilité est donc un sujet majeur mais on peut considérer qu’elle ne se décrète pas et que la plupart des obstacles qui la freinent aujourd’hui ne sont pas encore levés. Dont l’absence de portabilité du CPF.

Faut-il utiliser le test de personnalité MBTI en ressources humaines ?

Faut-il utiliser le test MBTI en ressources humaines ? Le test de personnalité Myers-Briggs Type Indicator, ou MBTI, ne dément pas son succès : Le Figaro estime que deux millions de personnes le passent chaque année. Mais il suscite aussi des controverses : il serait imprécis, sans valeur scientifique, et certains détracteurs ne manquent pas de souligner le juteux business qu’il génère. Alors, faut-il utiliser le MBTI au travail ? A lire sur Etoile Mag Actualités.

Le MBTI est un test de personnalité basé sur la théorie des « types psychologiques » du psychanalyste Carl Gustav Jung. En 1962, Isabel Briggs Myers et Katherine Cook Briggs concrétisent cette théorie. Elles imaginent un outil qui, en une centaine de questions, classifie les êtres humains en 16 personnalités : c’est le test MBTI.

Le MBTI : 16 personnalités complexes

Le test MBTI établit les penchants d’une personne selon quatre dimensions. L’« attitude » générale (en introversion ou extraversion). La manière dont elle récolte l’information (sensation ou intuition). Mais aussi, la manière dont elle prend des décisions (pensée ou sentiment). Et pour finir, la manière dont elle jauge le monde (jugement ou perception). Chaque tendance correspond à une lettre, aboutissant ainsi à 16 types de personnalité désignés par quatre lettres. Le MBTI décrit ainsi chaque type avec ses qualités, ses faiblesses, ses schémas de pensée…

Par exemple, d’après le livre Les types de personnalité, les ENFP – créatifs, expansifs et imaginatifs – présenteraient au travail des « qualités d’enthousiasme et de sens des contacts humains ». Un enthousiasme permanent qui trouverait aussi son revers : « les ENFP peuvent se noyer dans le nombre de possibilités ouvertes et de choix à effectuer. Il peut leur arriver d’accumuler toutes sortes de solutions envisageables, sans arriver à en choisir aucune ».

Le MBTI, véritable outil de connaissance ou succès marketing ?

Le MBTI propose donc un concept séduisant, notamment pour un recruteur : comprendre rapidement le fonctionnement psychologique d’un employé. Or, pour le Sydney Morning Herald, le MBTI serait une sorte d’« astrologie d’entreprise ». Le test manquerait de validations scientifiques (ses créatrices ne sont d’ailleurs pas psychologues), les résultats seraient aléatoires… Le MBTI est aussi critiqué sous l’angle du business qu’il représente, s’élevant, d’après Le Washington post, à une quinzaine de millions d’euros chaque année.

Le MBTI en ressources humaines : un outil, rien de plus

Alors, faut-il utiliser le MBTI en ressources humaines ? Dans des domaines aux enjeux aussi importants que le recrutement ou l’orientation de carrière, The Conversation le déconseille, d’autant que « les études suggèrent que […] les types de personnalités établis par le MBTI n’ont aucun lien avec la performance au travail ». Mais The Conversation admet qu’il peut être « une opportunité à la compréhension de soi et/ou des autres », propice à des bonnes relations humaines au travail.

Ainsi, le succès du MBTI, comme d’autres tests de personnalité utilisés dans le milieu du travail, révèle surtout le besoin de gérer les compétences humaines et émotionnelles des collaborateurs. Il peut donc être vu comme un outil… Que l’on doit utiliser en se rappelant que la ressource humaine est par définition difficilement classifiable en quatre lettres. Et c’est bien cela qui fait toute la richesse des métiers des RH !

Julie Desbiolles