Que faire après son entretien d’embauche ?

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Tout ce qu’il faut faire après son entretien d’embauche !

1- Le débriefing

 

Demande commune post entretien, il n’est pas rare que l’on vous demande de réaliser un débriefing de votre rendez-vous par mail. Si ce n’est pas le cas, il reste intéressant de le réaliser à titre personnel afin d’identifier vos points forts, faiblesses et pour vous remettre facilement en question si besoin.

 

Pour ce débriefing, commencez par utiliser au maximum les informations obtenues pendant votre entretien. Remerciez évidemment l’employeur de vous avoir reçu et de s’intéresser à votre profil. N’hésitez pas à indiquer un condensé de ce qui s’est passé, votre bonne compréhension des tenants et aboutissants du prochain poste auquel vous prétendez.

 

2- La relance

 

La relance est toujours le sujet délicat post entretien d’embauche. Vous vous dites que cela est possiblement déplacé et mal interprété alors que la tendance indique plutôt l’inverse. Un candidat qui ose prendre les devants et relancer sur son entretien est un point positif ! N’hésitez donc pas à planifier votre relance. Pour se faire, il peut être intéressant de prévoir une première relance à J+1 (profitez de la demande de débriefing par mail pour le faire si besoin).

 

Dans cette première relance remerciez l’employeur de vous avoir reçu et de son intérêt envers votre profil et votre candidature. Vous pouvez également consolider vos chances en rappelant vos points forts, votre compréhension du poste et votre motivation de débuter dès que possible. De cette façon, l’employeur percevra un signal positif de votre part et cela augmentera vos chances de recrutement.

 

Si vous ne recevez toujours pas de réponse suite à cette première relance, il est possible d’envisager la relance téléphonique. Laissez 7 jours à l’employeur pour vous répondre à l’écrit, si vous êtes toujours en attente après ce délai, décrochez votre téléphone et essayez d’obtenir la personne qui vous a accueillie. Si vous ne parvenez pas à l’avoir, assurez qu’elle reçoive le message de votre appel. Le but pour vous est de rafraîchir la mémoire du recruteur et ainsi, obtenir une réponse.

Si vous parvenez à obtenir le recruteur directement, interrogez-le sur la bonne réception de votre premier mail de relance et demandez-lui s’il a besoin d’informations complémentaires de votre part.

 

Cette prise d’initiative peut vous démarquer des autres candidats et pourra avoir un effet bénéfique sur votre embauche futur. Il ne faut donc pas hésiter à bien s’organiser et à prévoir ces différentes démarches post entretien !

 

Bonus : Que faire en cas de refus ?

 

Si votre candidature n’est pas retenue par le recruteur, vous pouvez également lui demander différents éléments. Un échec lors d’un processus de recrutement n’est pas une chose grave et il ne faut pas hésiter à prendre du recul pour apprendre de ses erreurs et réussir vos futurs entretiens ! Il peut donc être utile de demander au recruteur (par mail, ou téléphone) un retour quant au refus de votre candidature. Certains recruteurs n’hésiteront pas à indiquer les points bloquants de votre CV ou rencontrés durant votre entretien. Il sera plus facile pour vous de faire le point sur ces différents freins et de les éviter à l’avenir.

 

Vous l’aurez compris, il existe différentes démarches à suivre suite à un entretien d’embauche. Du débriefing à la relance, il est dans l’intérêt du candidat d’être actif plutôt que passif afin de mettre toutes les chances de son côté dans ce processus de recrutement. Si vous essuyez un refus, ne perdez pas confiance et osez demander les différentes raisons concernant celui-ci afin de prendre du recul et d’obtenir le poste que vous méritez !

62 % des Français verraient d’un bon oeil leur enfant intégrer la territoriale

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Une récente étude (1)  conduite par Harris Interactive pour l’Association des DRH des Grandes Collectivités Territoriales (ADRHGCT) vient battre en brèche un certain nombre d’idées reçues. Ainsi, il apparaît qu’une large majorité de Français (63%) a une « bonne opinion » de la fonction publique. L’étude démontre même que ce sont les jeunes qui ont la perception la plus positive des fonctionnaires ; 75% des 18/24 ans déclarent en avoir une bonne image contre 65% des Français âgés de 65 ans et plus. Selon les résultats obtenus par Harris Interactive, la fonction publique territoriale bénéficie toutefois d’une moins bonne image (61%) que la fonction publique d’Etat (73%)  et que la fonction publique hospitalière (91%).

Toutefois, en zoomant sur les données concernant les 1,9 million de territoriaux, 75% des Français estiment que ces agents rendent un « service utile » à la collectivité. En outre, 58 % des répondants les jugent « compétents » et 54% affirment qu’ils savent répondre aux besoins des usagers. 60% des sondés déclarent néanmoins dans le même temps que les agents des collectivités sont « privilégiés ». Egalement interrogés, les salariés du secteur privé insistent sur le nombre « trop important »  de territoriaux et  sur les « avantages » dont ils bénéficieraient.

 

Campagne de valorisation des 300 métiers de la territoriale

 

Parmi les autres enseignements de l’enquête ; 58%  des  Français considèrent que ce serait une bonne chose pour eux de travailler dans la territoriale. Ils sont encore plus nombreux (62%) à estimer qu’une carrière d’agent territorial serait une bonne chose à envisager pour leurs enfants. Par ailleurs, les Français interrogés jugent positives pour le budget de l’Etat (72%) et celui des collectivités locales (64%) les conséquences d’une réduction du nombre de fonctionnaires territoriaux. Cependant, ils manifestent leur inquiétude face à l’impact des réductions d’effectifs sur l’organisation (58%), l’efficacité (62%) et l’accessibilité (70%) des services publics de proximité.

Forte de ces constats, l’ADRHGCT a notamment lancé dès novembre  sur les réseaux sociaux une campagne de valorisation des 300 métiers de la territoriale.

 

Emmanuelle Quémard

 

(1) Enquête réalisée en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes interrogées du 24 au 26 septembre 2019.

Gestion du stress au travail : 5 conseils pour le combattre !

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1- Qu’est-ce qu’une situation de stress ?

 

Avant toute chose, il est important de repérer une situation de stress pour mieux l’analyser et réagir en fonction.

Un désaccord avec un collaborateur, une récente arrivée à un nouveau poste ou encore une date de rendue très serrée sont d’autant de situations pouvant vous générer du stress et vous déstabiliser. Pas de panique ! Avec un peu de pratique et l’expérience, vous réussirez à surmonter ces situations. De plus, plusieurs réflexes simples à mettre en pratique vous aideront dans la gestion de ces situations capricieuses.

 

2- Analysez la situation et positivez

 

Une situation de stress n’est pas forcément synonyme avec fin du monde ! La plupart du temps, une solution existe ! il faut donc positiver. Dès l’apparition d’une telle situation, prenez du temps pour analyser et relativiser le problème. Quelle erreur ai-je pu commettre ? Quelle peut-être sa gravité ? A qui dois-je en parler ? Autant de questions qui vous aideront à relativiser et étudier au mieux votre problème pour le résoudre efficacement.

 

3- Communiquez

 

Dans une collectivité, le travail en équipe avec vos collaborateurs est monnaie courante. Dès que vous détectez un problème ou une situation sinueuse pouvant mener à mal la réalisation de votre projet, la communication est essentielle ! Grâce à elle, vous pourrez rapidement désamorcer le problème et éviter ainsi l’effet boule de neige. Prenez donc les devants et n’hésitez pas à organiser immédiatement une réunion avec vos collaborateurs pour discuter des freins et problèmes rencontrés.

 

4- L’organisation est la clé

 

Désamorcer des situations de stress, c’est également bien organiser son travail pour les éviter. Ainsi, il sera crucial pour vous d’avoir de la visibilité sur vos projets, vos deadlines et vos objectifs. Mieux votre travail sera cadré, meilleure votre gestion du stress sera ! N’oubliez pas de miser sur la prise de notes et les comptes-rendus de réunions détaillés pour ne rien oublier dans votre quotidien.

De plus, n’hésitez pas à prendre régulièrement des pauses. Qu’elle soit café, cigarette ou bien simple prise d’air frais, le break vous permet d’instaurer une réelle coupure bénéfique pour votre esprit. Rappelez-vous que, pour garder un niveau maximum de concentration, il est conseillé de s’arrêter toutes les 45 minutes !

 

5- L’environnement de travail n’est pas à délaisser !

 

Un excellent moyen de ne pas se laisser surmener dans votre quotidien professionnel est d’organiser sereinement son environnement de travail. Pour se faire, rien de plus simple ! Optez pour un bureau que nous aimons appeler “zen et minimaliste”. Ainsi, il vous sera facile de retrouver chaque papier important ou encore le dernier compte-rendu que vous devez absolument reprendre. Ajoutez à cela une touche de zen (objet personnel, plante, gadget utile à votre vie au bureau) et vous n’aurez plus jamais à voir votre poste comme un endroit déplaisant !

 

Vous l’aurez compris, il est aujourd’hui facile d’être rapidement surmené au travail et d’ainsi, faire face à des situations de stress. Ces différents conseils vous permettront d’organiser efficacement vos journées, d’améliorer votre relation avec vos collaborateurs et de faire de votre bureau votre nid douillet où vous serez le plus productif possible ! Balayez le stress d’un revers de la main et reprenez le contrôle sur votre vie au travail dès maintenant !

« Les acheteurs publics se mobilisent de plus en plus pour inclure des clauses sociales dans leurs marchés »

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Pouvez-vous nous présenter la Mission d’appui aux clauses sociales (Macs) ? Qui peut y recourir ?

 

La Mission d’Appui au développement des Clauses Sociales a été lancée en juillet 2016. Cela fait suite à l’engagement des maîtres d’ouvrage du Grand Paris d’inclure un minimum de 5 % d’heures d’insertion dans leurs marchés. Depuis, la Plateforme Régionale des Achats de l’Etat et la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques) se sont également rapprochées de nous. Cette mission est financée par l’Etat (Direccte) et le FSE (Fonds social européen). D’une part, nous avons pour objectifs de développer les clauses sociales dans les marchés publics. D’autre part, nous souhaitons harmoniser les pratiques et outiller l’écosystème en faveur de l’emploi. Tous les acheteurs publics franciliens peuvent nous contacter pour nous demander des informations, les mettre en lien avec les acteurs du territoire, les accompagner dans leur démarche d’achats responsables.

 

Les marchés publics sont-ils suffisamment responsables en la matière ? Utilisent-ils ce levier pour favoriser l’insertion professionnelle des plus éloignés de l’emploi ?

 

Les acheteurs publics se mobilisent de plus en plus pour inclure des clauses sociales dans leurs marchés. Il y a bien entendu encore une marge de progression tant en termes de nombre de marchés clausés qu’en termes de prestations ou de clauses utilisées. Comme historiquement les clauses sociales ont été intégrées principalement sur des marchés de travaux, elles bénéficient en majorité à un public masculin (environ 80 %) entre 25 et 45 ans. Aujourd’hui, nous voyons que les marchés de prestations intellectuelles incluant des clauses sociales par exemple bénéficient plus majoritairement aux femmes. Un de nos objectifs est de diversifier les clauses sociales et les types de prestations afin qu’elles bénéficient au plus grand nombre.

 

Dans cette optique, comment se présente l’immense chantier des JO 2024 ?

 

La Solideo s’est engagée dans sa charte à inclure au minimum 10% d’heures d’insertion dans ses marchés. C’est un objectif très ambitieux qui nécessite une mobilisation de tous les acteurs au niveau régional puisque de nombreux projets et chantiers verront le jour d’ici 2024. Nous organisons des rencontres régionales entre acheteurs publics et structures de l’ESS chaque semestre. Ces rencontres permettent aux acheteurs de découvrir de nouvelles structures et leurs activités et ainsi de les inscrire dans leur démarche d’achats socialement responsables. En 2019, afin de préparer bien en amont les chantiers de 2024, nous avons décidé de faire deux rencontres sur le thème des services liés aux grands chantiers. La Société du Grand Paris et la Solideo sont ainsi présentes et mobilisées pour rencontrer les acteurs de l’insertion professionnelle des publics les plus éloignées de l’emploi.

Carte mentale, mind map : un outil pour organiser ses pensées !

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C’est un schéma qui semble d’une simplicité enfantine ; des mot-clés liés par des branches colorées plus ou moins épaisses, des pictogrammes, des flèches… Et pourtant : la mind map, aussi appelée carte mentale, carte heuristique ou encore carte cognitive, est un outil de gestion de l’information très étudié.

 

Petite histoire de la carte mentale

 

Le psychologue Tony Buzan, inventeur de la carte mentale, raconte sa genèse dans son livre Dessine-moi l’intelligence. Dans les années soixante, alors professeur d’université, il cherche à améliorer la manière dont il présente ses cours ; cela le conduit à un embryon mind map… Qui devient, après des recherches sur le fonctionnement du cerveau et le traitement de l’information, un outil avec une solide base théorique : « Imaginez les nervures d’une feuille […] : le cerveau pense selon le même schéma. Par conséquent, pour réfléchir correctement, [il] a besoin d’un outil qui ressemble à ce flux organique naturel – c’est précisément le cas de la carte mentale », explique-t-il dans Développez votre intelligence avec le Mind Mapping.

 

A quoi sert la carte mentale au travail ?

 

Ainsi, la carte mentale peut aider à synthétiser, mémoriser, produire de l’information sur tout type de sujet. Concrètement, au travail, elle peut servir par exemple à prendre des notes lors d’une réunion, à représenter visuellement les tâches à effectuer pour un projet, à synthétiser un livre pour passer un concours, à explorer un thème pour trouver de nouvelles idées…

 

Comment faire une carte mentale ?

 

Créer une carte mentale est simple… Mais demande de l’entraînement ! Le cours d’Openclassroom (en accès libre) qui lui est consacré est une très bonne introduction. Les livres de Tony Buzan proposent aussi de nombreux exercices. Et pour découvrir les cartes mentales appliquées au travail, le CNFPT organise régulièrement des formations : Gagnez en efficacité avec le mind map, La découverte des cartes mentales, L’appropriation des usages de la carte mentale, La prise de notes et la rédaction de comptes rendus

Si la carte mentale ne va pas forcément transformer votre vie, elle propose une autre manière d’aborder l’information qui, en temps de surcharge d’informations et de surcharge mentale, est la bienvenue !

 

Julie Desbiolles

Focus métier de la fonction publique : Directeur des systèmes d’information (DSI)

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Il doit veiller à assurer la continuité du service informatique et devancer les nombreux changements informatiques. Il est à la fois un expert et un manager. En effet, il dispose de la technique nécessaire au maintien de l’efficacité informatique de la collectivité. Et déploie également auprès des agents une stratégie managériale visant à les former à ces nouveaux défis.

 

Une responsabilité stratégique

 

A l’heure de la dématérialisation et de la généralisation du numérique dans le rendu du service public, le rôle du DSI est de conseiller les élus dans les choix à opérer et à prioriser. Ainsi, les chantiers sont nombreux :

  • Changement de logiciel ;
  • Investissement dans de nouveaux serveurs ;
  • Equipement des sites en fibre optique ;
  • Développement de la gestion électronique des données (GED) ;
  • Déploiement de la signature électronique à plus grande échelle ;
  • Instauration du e-parapheur ;
  • Stratégie partagée de la dématérialisation ;

 

Révision permanente des processus

 

Ils impliquent de plus une notion d’efficacité du service public rendu. Et ce d’autant plus que l’Etat impose actuellement des obligations réglementaires de plus en plus fortes ; dématérialisation des procédures (actes, factures, marchés publics…), prélèvement à la source. Ce qui implique régulièrement la révision des processus.

 

Techniciens et ingénieurs

 

Côté management, le DSI s’appuie sur une équipe de techniciens voire d’ingénieurs si la taille de la collectivité est importante. Les interventions, et donc les agents à manager, réclament le recrutement de divers profils : infrastructures, réseaux, postes de travail/matériels, etc. Car une collectivité ne peut fonctionner normalement, à l’instar d’une entreprise d’ailleurs, que si la gestion et le suivi des postes de travail sont assurés, ainsi que la commande et la maintenance des logiciels, l’achat des solutions de stockage, l’optimisation et le développement du réseau internet et des serveurs, etc. Un DSI doit donc faire preuve d’une connaissance pointue des systèmes d’information et de leur évolution, pour les adapter aux applications, technologies et autres progiciels utilisés dans la collectivité,

Bac + 5 requis

 

Plusieurs voies mènent au DSI. La validation d’un bac + 5 est incontournable au regard de la technicité et de l’importance stratégique du métier : master en informatique, école d’ingénieurs (informatique, télécoms, généraliste), école de commerce complétée par un master en gestion des systèmes d’information. Pour accéder à ce métier, deux voies sont possibles : concours externe et interne avec conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emplois, concours troisième voie.

 

Stéphane Menu