Chargé du développement touristique

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Ce sont souvent les chargés du développement touristique qui sont à la manœuvre. Un poste qui porte différentes appellations, comme développeur touristique, chef de projet développement touristique ou encore responsable du service développement touristique.

 

Développement touristique, qu’est-ce que c’est ?

 

Souvent embauchés par des communes mais aussi des intercommunalités, ils ont pour mission de mettre en œuvre une stratégie globale de développement et de dynamisation du territoire. Ils agissent souvent dans un cadre partenarial, pour assurer le suivi de programmes financés par plusieurs collectivités. Ils travaillent en lien avec les Offices de tourisme, voire y sont directement intégrés, dans le cadre des régies directes.

En fonction de la taille de la collectivité, ces postes sont directement rattachés à la direction générale, ou à la direction du développement territorial ou encore à celle de la direction économique.

Côté cadre statutaire, on trouve des attachés territoriaux (catégorie A, filière administrative) ou des ingénieurs territoriaux (catégorie A, filière technique).

 

Comment accéder à ce métier ?

 

Les conditions d’accès passent par les concours externe et interne avec conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emploi, sans oublier le concours troisième voie.

 

Au quotidien, ces agents :

  • Participent à la définition des orientations stratégiques de la collectivité en matière de développement.
  • Accompagnent des acteurs et ingénierie des projets.
  • Développent et animent des partenariats et des réseaux professionnels.

Focus métier de la fonction publique : Directeur des systèmes d’information (DSI)

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Il doit veiller à assurer la continuité du service informatique et devancer les nombreux changements informatiques. Il est à la fois un expert et un manager. En effet, il dispose de la technique nécessaire au maintien de l’efficacité informatique de la collectivité. Et déploie également auprès des agents une stratégie managériale visant à les former à ces nouveaux défis.

 

Une responsabilité stratégique

 

A l’heure de la dématérialisation et de la généralisation du numérique dans le rendu du service public, le rôle du DSI est de conseiller les élus dans les choix à opérer et à prioriser. Ainsi, les chantiers sont nombreux :

  • Changement de logiciel ;
  • Investissement dans de nouveaux serveurs ;
  • Equipement des sites en fibre optique ;
  • Développement de la gestion électronique des données (GED) ;
  • Déploiement de la signature électronique à plus grande échelle ;
  • Instauration du e-parapheur ;
  • Stratégie partagée de la dématérialisation ;

 

Révision permanente des processus

 

Ils impliquent de plus une notion d’efficacité du service public rendu. Et ce d’autant plus que l’Etat impose actuellement des obligations réglementaires de plus en plus fortes ; dématérialisation des procédures (actes, factures, marchés publics…), prélèvement à la source. Ce qui implique régulièrement la révision des processus.

 

Techniciens et ingénieurs

 

Côté management, le DSI s’appuie sur une équipe de techniciens voire d’ingénieurs si la taille de la collectivité est importante. Les interventions, et donc les agents à manager, réclament le recrutement de divers profils : infrastructures, réseaux, postes de travail/matériels, etc. Car une collectivité ne peut fonctionner normalement, à l’instar d’une entreprise d’ailleurs, que si la gestion et le suivi des postes de travail sont assurés, ainsi que la commande et la maintenance des logiciels, l’achat des solutions de stockage, l’optimisation et le développement du réseau internet et des serveurs, etc. Un DSI doit donc faire preuve d’une connaissance pointue des systèmes d’information et de leur évolution, pour les adapter aux applications, technologies et autres progiciels utilisés dans la collectivité,

Bac + 5 requis

 

Plusieurs voies mènent au DSI. La validation d’un bac + 5 est incontournable au regard de la technicité et de l’importance stratégique du métier : master en informatique, école d’ingénieurs (informatique, télécoms, généraliste), école de commerce complétée par un master en gestion des systèmes d’information. Pour accéder à ce métier, deux voies sont possibles : concours externe et interne avec conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emplois, concours troisième voie.

 

Stéphane Menu

Focus métier de la fonction publique : Agent funéraire

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Ce n’est pas un métier comme les autres.  Au sein des centres funéraires municipaux, l’agent funéraire est en lien direct avec les familles. Il n’est pas seulement le maître d’œuvre de la cérémonie. Il prépare le défunt, effectue la mise en bière et organise le convoi funèbre de l’office au lieu de recueillement. En effet, le toilettage puis l’habillage du défunt font partie des missions. L’agent funéraire intervient après le travail du thanatopracteur, chargé de réaliser les soins de conservation et de présentation.

L’agent funéraire est ensuite à l’écoute des volontés de la famille. Une fois la préparation du corps achevée, l’agent funéraire est en charge de la mise en bière, puis du transport du cercueil. Selon les cas, il peut être amené à superviser les travaux de sépulture en vue de l’inhumation. Bien sûr, les capacités relationnelles et le sens de l’humain sont indispensables. Qualité d’écoute, discrétion, sens de la psychologie, etc., sont absolument nécessaires.

 

Formation obligatoire de 16 heures

 

Plusieurs aptitudes sont réclamées. Il faut bien entendu connaître la législation et la réglementation funéraires. Mais aussi maîtriser les notions de psychologie et sociologie du deuil ou encore les conditions dans lesquelles des inhumations ou des exhumations sont réalisées. Pour accéder à son poste, l’agent funéraire doit suivre une formation obligatoire définie par le décret N°95-653 du 9 mai 1995. Cette formation de 16 heures est à réaliser dans les 3 mois à compter du début de l’exercice dans la fonction. Les conditions d’accès à la profession relèvent du concours externe et interne avec conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emplois, concours troisième voie. Il est possible pour une mairie de recruter directement pour les cadres d’emplois de catégorie C en fonction du grade (deuxième classe).

 

Stéphane Menu

Focus métier : Chef de projet smart city

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Dans les collectivités les plus avancées, la transition numérique transforme le rapport aux usagers. Certains territoires ouvrent grands les bras à des promoteurs de la ville du futur. Et pour leur parler, les collectivités territoriales ont recourt à des chefs de projet smart city. Ils ont un profil difficilement modélisable : une appétence pour internet et ses multiples ressources bien sûr ; mais aussi des notions bien charpentées en matière d’urbanisme et d’aménagement des territoires. Mais une qualité domine peut-être plus que les autres : le sens du management allié à une bonne connaissance du fonctionnement des services publics. Car l’une des missions consistera justement à rapprocher deux mondes au fonctionnement diamétralement opposé, ceux du public et du privé.

Interface entre privé et public

 

La plupart du temps, ces chargés de mission sont des contractuels. Ils ont généralement transité par le secteur privé. Ce ne sont ni des experts, ni de véritables geeks… Ils doivent connaître par cœur les projets les plus importants de la collectivité pour leur donner une nécessaire impulsion sur le site de la collectivité. Ils sont à l’interface entre les projets de la collectivité et ceux des start-ups, doivent chercher des convergences, faire travailler des techniciens et des entrepreneurs lorsque ces projets ont partie liée avec l’intérêt général. Une contradiction revient cependant en boucle et ils doivent ainsi s’y confronter : dans les collectivités, les projets sont longs à mettre en œuvre alors même que la technique et les usages évoluent très rapidement. La mission des chefs de projet smart city vise donc à l’adaptation permanente de la collectivité à un monde qui bouge en personne. Pas simple mais exaltant.

 

Stéphane Menu

 

Focus Métier : Négociateur foncier

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Prise de contacts dans le cadre de la préemption

 

Le négociateur foncier travaille en lien avec les services concernés pour rédiger, in fine, les actes nécessaires. Les projets s’inscrivent diversement dans la durée. La collectivité peut ainsi décider de mettre en œuvre le droit de préemption sur certaines parcelles ou tènements en vue d’aménagements futurs. Il revient alors au négociateur foncier de prendre les premiers contacts avec toutes les parties concernées. Si tout le monde est d’accord, une procédure standard peut être déployée. Dans le cas contraire, le service juridique prend le relais et le négociateur reviendra à la table lorsque les différends auront été aplanis. Mais, la plupart du temps, les transactions se font à l’amiable.

 

Cession du patrimoine

 

L’autre partie du métier du négociateur concerne la cession. Les collectivités sont en effet propriétaires d’un certain nombre de biens fonciers et si leur utilité ne se justifie plus, des cessions peuvent être envisagées. Avec le resserrement des cordons de la bourse budgétaires, certaines collectivités accélèrent leur plan de cession pour disposer d’une marge de manœuvre financière. C’est là que le rôle du négociateur foncier est capital, dans la mise en place de procédures réglementaires fortes et ne supportant pas le moindre écart dans leur rédaction.

 

La porte d’entrée du concours de rédacteur

 

Bref, pour être efficace, un négociateur foncier doit bien sûr connaître la législation, mettre en œuvre des préemptions et veiller à valider les dossiers en récupérant l’ensemble des pièces juridiques. Pour exercer cet emploi, une formation initiale dans le domaine juridique (droit de l’habitat, droit de l’urbanisme, gestion des villes) est indispensable. La réussite du concours de rédacteur peut ouvrir la porte à cette profession. Selon la taille des collectivités, ce poste peut offrir des possibilités de spécialisation, au sein d’un service lui-même étoffé.

Focus métier : Directeur des routes

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Situations exceptionnelles

 

Le directeur des routes peut intervenir dans le cadre des communes, intercommunalités ou Département. Un document d’organisation spécifique fixe l’ensemble des procédures à suivre, clarifie les niveaux d’intervention et met en face de chaque intervention les moyens humains et financiers nécessaires. Du fauchage à l’élagage, du curage de fossé à l’entretien des ouvrages d’art, sans oublier la signalisation… toutes ces tâches s’enchaînent avec précision et rigueur. A ce travail quotidien peuvent s’ajouter des procédures d’astreintes déclenchés lors d’événement d’ampleur (accident de la route, tempête, conditions météorologiques dégradées…). En général, un directeur des routes s’appuie sur les avis d’un bureau d’études et de consultants ingénieurs spécialisés dans la politique routière.

 

Première direction des routes en 1937

 

Au niveau de l’Etat, l’histoire du service chargé de la gestion des routes à l’administration centrale du ministère des Travaux publics au XXème siècle est très liée à l’histoire de l’automobile. Ce n’est en effet qu’avec l’essor de ce nouveau mode de locomotion que la route trouve un rôle prépondérant. Il faut ainsi attendre janvier 1937 et le gouvernement de Léon Blum, pour que, pour la première fois, la gestion des routes prenne sa véritable indépendance au sein de l’administration centrale ; une direction des Routes est alors créée en France. Et cette fonction de proximité prendra une plus ample dimension après le lancement de la décentralisation, en 1983.

 

Ecole d’ingénieur ou Master

 

Pour exercer ce métier passionnant, il faut avoir des compétences techniques et réglementaires pointues dans le domaine routier. Il faut également bien connaître l’environnement territorial, son actualité et ses enjeux. Plusieurs filières conduisent au métier : école d’ingénieur ou master. La validation d’un bac+ 5 est la norme. Pour devenir directeur des routes, il est possible de passer par les concours externe et interne. Il y des conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emplois, concours troisième voie

Focus métier : opérateur de vidéoprotection

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Une surveillance plus globale

 

Cet agent de la police municipale a pour mission d’assurer la sécurité publique. Face à ses écrans, il patrouille, par caméras interposées, dans les secteurs de la commune équipés de vidéosurveillance. Les secteurs repérés comme étant plus sensibles (centre-ville, abords des établissements scolaires, etc.) font donc l’objet d’une attention plus particulière. Ainsi, à partir de son pupitre de commande, l’opérateur de vidéoprotection complète l’action de terrain.

Lors de grands événements populaires, il apporte une véritable plus-value. Les bandes étant enregistrées, l’opérateur de vidéoprotection accompagne et met ainsi les images à  disposition de la police pour lui permettre de retrouver des preuves. Grâce aux indices contenus dans ces bandes, un nombre croissant d’enquêtes trouve sa résolution .

 

Verbaliser les infractions

 

De plus en plus de communes et d’intercommunalités s’appuient sur la vidéoverbalisation pour favoriser le civisme sur leur territoire. L’agent de vidéoprotection doit alors sortir deux clichés indubitables pour attester de la véracité de l’infraction, si celle-ci est contestée. Autant de nouvelles responsabilités qui réclament du côté des opérateurs un certain nombre d’aptitudes, comme le travail en continu devant les écrans, le travail en décalé ou encore la maîtrise des outils technologiques…

 

Pour devenir opérateur de vidéoprotection, deux formations existent :

 

  •  CAP Agent de prévention et sécurité (APS), sur 2 ans avec un stage de 15 semaines ;
  • BAC technologiques sciences et technologies industrielles (STI), spécialité génie électrique et génie électrotechnique ;
  • Pour devenir gardien-brigadier de police municipale, l’obtention du concours de la fonction publique territoriale d’agent municipal (catégorie C) est obligatoire. Ce sont les centres de gestion de chaque département qui organisent ces concours.

« Data protection officer », un métier d’avenir

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14% : d’après la Banque des territoires, c’est le nombre de communes qui avaient désigné leur DPO en novembre 2018… Alors qu’il est obligatoire dans la plupart des entreprises et administrations publiques depuis l’entrée en vigueur du RGPD, en mai 2018. Si vous êtes intéressé par l’informatique et le juridique, c’est le moment de se glisser dans la brèche !

 

Le délégué à la protection des données personnelles (ou DPO, de l’anglais data protection officer) est le garant d’une utilisation des données personnelles conforme au RGPD. Il est à la croisée de plusieurs domaines : juridique, puisqu’il doit faire appliquer le RGPD ; informatique, car il gère des bases de données numériques ; mais aussi relationnel, puisqu’il est l’interlocuteur de la CNIL, des usagers des services publics, et de ses collègues, qu’il doit sensibiliser au RGPD.

 

« Le diplomate des données »

 

Pour Marie-Thérèse Roux, DPO à l’établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre, un bon DPO est avant tout un pédagogue. Elle se considère comme une « diplomate des données », qui doit mettre en conformité les services de son administration avec patience et douceur (voir notre article sur les soft skills !). En terme de compétences techniques, « le DPO est un mouton à cinq pattes », rit-elle. Il doit combiner des compétences juridiques, informatiques et de cybersécurité. Cela dit, il n’a pas à être expert en tout : il doit surtout s’intéresser à tout, puis savoir s’entourer des bons profils pour combler ses manques.

 

Comment devenir DPO ?

 

Souvent issus d’horizons techniques ou juridiques, les DPO peuvent évoluer en interne, ou être recrutés pour exercer cette fonction – dans une seule structure ou en mutualisation. Pour acquérir les compétences nécessaires, Marie-Thérèse Roux préconise la formation de quatre mois au CNAM, ou une formation universitaire. Pour des sessions courtes, elle conseille de veiller les formations du CNFPT. Enfin, pour s’initier aux bases du métier et aux enjeux du RGPD, deux sources : le MOOC de la CNIL sur le RGPD (accessible gratuitement), et l’Association française des correspondants la protection des données personnelles (AFCDP), très active.

 

Julie Desbiolles

Focus Métier : Technicien conseil énergie

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La planète suffoque. Les collectivités territoriales vont de plus en plus être amenées à entrer dans la technicité des investissements plus propres. Notamment en matière de construction de bâtiment. De l’étanchéité à l’isolation, en passant par le changement des systèmes de chauffage et de ventilation, la réduction de la consommation énergétique permet de limiter l’impact environnemental avec, à la clé, des économies financières. A l’instar des particuliers, les collectivités s’inscrivent dans cette démarche. Elles sont souvent propriétaires d’un nombre important de mètres carrés. L’amélioration des performances énergétiques de leur bâti est un enjeu fort. C’est dans ce cadre que le technicien conseil en énergie intervient.

 

Un métier de responsabilité

 

Au quotidien, il informe et conseille les élus en charge d’opération bâtiments. Et en particulier sur l’intérêt économique et technique des améliorations proposées en matière de rénovation énergétique. Son analyse repose sur un diagnostic précis des performances énergétiques de chaque bâtiment ainsi que sur l’historique des travaux déjà engagés. Certaines collectivités, de taille suffisamment critique, intègrent donc ces techniciens pour les travaux menés sur le bâti dont elles sont propriétaires. Cela leur permet d’adopter les économies énergétiques adéquats. Le technicien est parfois amené à chercher les financements dans l’objectif d’un plan de rénovation-réhabilitation.

 

Les formations nécessaires

 

Pour accéder à ce métier, plusieurs formations sont possibles.

Niveau Bac +2 :

  • BTS bâtiment ;
  • Etudes et économie de la construction travaux publics ;
  • DUT génie civil construction durable.

Niveau Bac +3 :

  • Licences professionnelles métiers du BTP – option performance énergétique et environnementale des bâtiments.

Par concours :

Le candidat peut également passer le concours externe et interne avec conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emplois, concours troisième voie.

 

Stéphane Menu

Focus métier : chargé(e) de communication

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Cette capacité à communiquer est devenue un enjeu pour attirer les entreprises et rassurer celles qui sont déjà en place. Mais également pour envoyer des ondes positives aux habitants concernant le potentiel de développement du territoire.

« J’ai connu la communication institutionnelle à la papa, où tous les territoires étaient beaux et gentils. Aujourd’hui, c’est un secteur qui s’est énormément professionnalisé. Car bien vendre son image, c’est aussi important pour un élu que de savoir choisir les bons projets à défendre », assure un ancien directeur de la communication dans une grande collectivité.

 

Créer les propres conditions de sa visibilité

 

Les chargés de communication ont pour fonction de prendre un sujet à bras le corps et de le mettre en évidence auprès d’autrui ; des partenaires, des journalistes, des habitants, et ce à travers plusieurs outils : plaquettes, sites, colloques, réseaux sociaux, etc. Le temps où les attachés de presse attendaient fébrilement l’arrivée des journalistes est révolue. Aujourd’hui, la communication institutionnelle peut se faire sans les journalistes, qui apporteront au mieux leur onction. Désormais, la collectivité se doit de créer elle-même les conditions de sa propre visibilité. Finalement, l’audace des démarches et la manière de les relayer bâtiront la fameuse démarche efficiente. Les chargés de communication sont donc les chefs d’orchestre de politiques publiques dont il faut mettre en évidence à la fois le bon sens et l’utilité, le tout enrobé d’une bonne impulsion prospective.

 

La communication, souvent une reconversion journalistique

 

Les chargés de communication sont généralement d’anciens journalistes ou des attachés de presse. Ils sont souvent contractuels et appartiennent au service de communication de la collectivité. Certains d’entre eux sont directement rattachés à des services ou à des équipes de projet. Ils doivent être à la fois audacieux dans la manière de proposer des campagnes de communication multidimensionnelles et être en capacité d’en écrire l’histoire. Leur sens relationnel est, bien entendu, un prérequis évident. Vendre son territoire, c’est l’aimer un peu, beaucoup, passionnément…