Le retour du jour de carence impacte directement les absences de courte durée

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En progression constante depuis 10 ans, le taux d’absentéisme des agents des collectivités territoriales s’est stabilisé en 2018, atteignant 9,8%, soit le même niveau qu’en 2017. Selon l’assureur Sofaxis, ce coup de frein serait lié au rétablissement du jour de carence au 1er janvier 2018. La lecture du « Panorama 2019 – Qualité de vie et santé des agents dans les collectivités territoriales », réalisé auprès de 16 400 collectivités, démontre, en effet, les impacts de cette mesure sur le taux d’absentéisme, en particulier sur les arrêts de courte durée. Dans le détail, si le taux d’absence pour maladie ordinaire reste identique à celui de 2017 (4,7%), les arrêts de travail dus à une longue maladie reculent légèrement (3% contre 3,1% en 2017) et les absences résultant d’un accident du travail enregistrent une faible hausse (1,5% contre 1,4% un an plus tôt).

 

Augmentation de la gravité des absences

 

L’évolution du taux d’absentéisme global paraît maîtrisée mais d’autres facteurs mesurés par Sofaxis traduisent des situations plus nuancées au sein des collectivités. Ainsi, l’indice de gravité, qui mesure la durée moyenne des arrêts, connaît en 2018 une nette augmentation (+ 20%), puisque les absences s’allongent en moyenne de 39 à 47 jours. Autre constat : la fréquence des arrêts maladie est en baisse. Pour 100 agents territoriaux, 58 arrêts maladie ont été déclarés en 2018 contre 72 un an plus tôt (-18%). Par ailleurs, 41%, des agents des collectivités ont été absents au moins une fois au cours de l’année 2018, un chiffre en baisse de 9 % par rapport à 2017 (45%).

 

Un coût moyen en hausse

 

Sofaxis observe également que le vieillissement des territoriaux, -dont l’âge moyen s’établit à 47,5 ans en 2018-, et la pénibilité de certains métiers conduisent à des arrêts maladie plus longs. La durée moyenne (toutes absences confondues) est 2,5 fois plus longue chez les plus de 55 ans (60 jours) que chez les moins de 25 ans (24 jours). Par ailleurs, le coût moyen d’un arrêt maladie s’élevait  à 2 134 euros par agent en 2018, soit 22 euros de plus que l’année précédente.

 

Emmanuelle Quémard

Préparer un entretien d’embauche : 3 conseils de recruteur

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Nous vous avions déjà donné des conseils pour réussir votre entretien d’embauche : cultiver la confiance en soi, travailler son éloquence, son langage corporel… Mais surtout : bien se préparer ! Chantal Damm, cheffe du service gestion de l’emploi et formation du département du Gers, nous donne trois conseils à anticiper pour faire la différence…

1 – Étudiez votre (futur) employeur

 

Préparer un entretien d’embauche, c’est avant tout se renseigner sur son interlocuteur. D’abord, les basiques : « Par exemple, au Conseil départemental, pouvoir citer le nom du Président ! », raconte Chantal Damm. Mais c’est aussi votre connaissance de quelques projets et enjeux de la structure qui pourra amorcer une discussion concrète avec le recruteur.

2 – Amenez du concret !

 

Oui, il faut savoir se mettre en valeur… Mais ça ne veut pas dire jeter de la poudre aux yeux. « Un entretien, c’est du déclaratif. On demande donc des exemples concrets », explique Chantal Damm. « Par exemple, si vous dites  » je suis organisé « … D’accord, mais concrètement, comment vous faites, quelle est votre organisation ? », détaille-t-elle. Ainsi, chiffres, exemples piochés dans la vie professionnelle voire personnelle sont les bienvenus.

3 – Attitude : adaptez vous !

 

Il n’y a pas de règle absolue en terme de vêtements ou d’attitude : l’objectif est de savoir s’adapter au poste. Chantal Damm explique : « On sera moins regardant sur l’attitude un peu légère d’un webmaster, alors qu’un comptable, on attend plutôt de la rigueur… Y compris vestimentaire ». Ainsi, selon si le poste que vous convoitez demande beaucoup de compétences techniques, ou est plutôt axé sur le relationnel, les soft skills… Les attentes du recruteur ne sont pas les mêmes.

Ne pas préparer un entretien d’embauche, mais un échange professionnel

 

Forte de son expérience, Chantal Damm raconte : « Quand le candidat s’est intéressé, qu’il est allé chercher des infos… L’échange peut devenir intéressant et fructueux ». Gardez cette idée en tête : le recruteur, comme vous, a tout intérêt à transformer l’entretien d’embauche en belle rencontre professionnelle… Ainsi : considérez dès le départ l’entretien non pas comme une évaluation, mais comme un échange professionnel !

 

Julie Desbiolles

Service public local : les Français font confiance aux agents territoriaux

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Réalisé par l’Ifop pour l’Association des Administrateurs Territoriaux de France (AATF) auprès d’un échantillon représentatif de 1000 usagers et de 500 fonctionnaires territoriaux, le baromètre  « Les Français et le service public local » traduit d’abord le large crédit accordé par les Français aux collectivités. 81% d’entre eux font, en effet, davantage confiance aux institutions territoriales qu’à l’Etat pour organiser efficacement les services publics. En outre, ils sont 78% à se déclarer satisfaits de la qualité des services publics locaux. Cette confiance s’exprime également de manière très nette à l’égard des fonctionnaires territoriaux. Ces derniers bénéficient d’une bonne image auprès de 69% des répondants, alors que les fonctionnaires d’Etat pâtissent d’une mauvaise opinion auprès de 56% d’entre eux.

 

Favoriser la mobilité entre emploi public et emploi privé

 

Le baromètre de l’AATF analyse plus particulièrement le regard porté par le grand public et les agents des collectivités sur les réformes gouvernementales en gestation. Ainsi, concernant le recrutement de cadres issus du privé, les Français dans leur ensemble, comme les personnels territoriaux, expriment dans une même proportion (87%) la nécessité de fixer des règles déontologiques permettant d’éviter tout conflit d’intérêt. Les Français (84%) et les agents des collectivités (82%) sont également largement favorables à l’idée de réserver les postes importants de la haute fonction publique aux fonctionnaires ayant une expérience de terrain. Même plébiscite (82% et 79%) en faveur de l’ouverture de la haute fonction publique à des hommes et des femmes venus d’autres horizons professionnels. Concernant le parcours des fonctionnaires, les deux groupes considèrent (78% des Français et 76% des territoriaux) qu’il est nécessaire de favoriser la mobilité entre emploi public et emploi privé.

 

Aligner le régime de retraite

 

Sur plusieurs sujets, l’opinion du grand public se distingue néanmoins de celle des fonctionnaires territoriaux. 76 % des Français pensent qu’il faudrait aligner le régime de retraite des fonctionnaires sur le régime du secteur privé. Cependant, seulement 57% des fonctionnaires territoriaux partagent cet avis. Même divergence sur le maintien du concours comme moyen d’apprécier le mérite professionnel. Les Français y sont favorables à 70%, contre seulement 58% des territoriaux. La question de l’emploi à vie des fonctionnaires apparaît également comme particulièrement clivante ; si seulement 37% du grand public souscrit au maintien de ce principe, la proportion est nettement plus importante (66%) au sein de la FPT.

 

Emmanuelle Quémard

Entretien d’embauche : comment (bien) parler de ses défauts en entretien ?

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C’est un classique de l’entretien d’embauche : « Quels sont vos défauts ? » Les plus rusés contourneront la question : « Je suis trop exigeant, trop perfectionniste… » Mais Chantal Damm, cheffe du service gestion de l’emploi et formation au département du Gers, ne s’y méprend pas : « Un défaut, ce n’est pas une qualité exacerbée ! » Alors, comment révéler ses défauts avec sincérité… Sans faire fuir le recruteur ? Elle donne quelques pistes !

 

Parler de ses défauts, c’est montrer que l’on se connait

 

Il faut d’abord comprendre l’intérêt de cette question pour le recruteur. Chantal Damm le souligne : ce n’est pas une question pour piéger le candidat, mais plutôt pour « voir s’il est conscient de ses limites, s’il repère ce qui lui manque » pour le poste visé. Non seulement cela indique une certaine connaissance de soi, mais concrètement, ça lui permet de savoir si des formations ou un accompagnement seront nécessaires à la prise de poste.

 

Transformer le défaut en atout

 

Ainsi, ce qui compte dans cette question n’est pas tant le défaut en lui-même que la manière de le présenter et, surtout, de montrer de manière concrète qu’on y travaille. Elle donne un exemple de ce que peut déclarer un candidat : « J’ai un manque d’autorité… Mais j’ai suivi des formations au management où j’ai appris à trouver des clés pour pallier à ce défaut. » En somme : arriver à transformer un défaut en atout.

Cette question complexe peut donc être déjouée avec un peu de préparation. Demandez-vous : Quel défaut risque d’apparaître au recruteur ? Un manque d’expérience, un tempérament un peu vif, une timidité ? Pour vous aider, le magazine Silkhom cite quinze défauts, en vous proposant aussi une manière positive de les exposer.

 

Les défauts : une question parmi d’autres

 

Soyez rassuré : « La question des défauts est rarement celle qui va motiver la décision finale… Un entretien d’embauche, c’est un ensemble », assure Chantal Damm… Qui souligne qu’un entretien sert avant tout à mesurer vos compétences techniques. Ainsi, à moins de déclarer que vous êtes paresseux, colérique et que vous détestez travailler… Vous devriez pouvoir vous sortir de cette question sans dommages !

 

Julie Desbiolles

Focus métier de la fonction publique : Agent funéraire

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Ce n’est pas un métier comme les autres.  Au sein des centres funéraires municipaux, l’agent funéraire est en lien direct avec les familles. Il n’est pas seulement le maître d’œuvre de la cérémonie. Il prépare le défunt, effectue la mise en bière et organise le convoi funèbre de l’office au lieu de recueillement. En effet, le toilettage puis l’habillage du défunt font partie des missions. L’agent funéraire intervient après le travail du thanatopracteur, chargé de réaliser les soins de conservation et de présentation.

L’agent funéraire est ensuite à l’écoute des volontés de la famille. Une fois la préparation du corps achevée, l’agent funéraire est en charge de la mise en bière, puis du transport du cercueil. Selon les cas, il peut être amené à superviser les travaux de sépulture en vue de l’inhumation. Bien sûr, les capacités relationnelles et le sens de l’humain sont indispensables. Qualité d’écoute, discrétion, sens de la psychologie, etc., sont absolument nécessaires.

 

Formation obligatoire de 16 heures

 

Plusieurs aptitudes sont réclamées. Il faut bien entendu connaître la législation et la réglementation funéraires. Mais aussi maîtriser les notions de psychologie et sociologie du deuil ou encore les conditions dans lesquelles des inhumations ou des exhumations sont réalisées. Pour accéder à son poste, l’agent funéraire doit suivre une formation obligatoire définie par le décret N°95-653 du 9 mai 1995. Cette formation de 16 heures est à réaliser dans les 3 mois à compter du début de l’exercice dans la fonction. Les conditions d’accès à la profession relèvent du concours externe et interne avec conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emplois, concours troisième voie. Il est possible pour une mairie de recruter directement pour les cadres d’emplois de catégorie C en fonction du grade (deuxième classe).

 

Stéphane Menu

Hausse timide des salaires dans la fonction publique hospitalière

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Principal enseignement de l’étude Insee sur les salaires dans la fonction publique hospitalière (FPH), publiée le 24 octobre 2019 : avec un salaire moyen évalué à 2 288 euros nets par mois en équivalent temps plein, un agent hospitalier a vu sa rémunération progresser de 0,3 % en euros constants en 2017. Pour les salariés présents toute l’année en 2016 et en 2017 chez le même employeur et avec la même quantité de travail, soit deux tiers des agents de la FPH, le salaire net moyen augmente de 1,3 % en euros constants. Ceci reflète la progression de leur ancienneté et de leur carrière, selon l’étude.

Cette moyenne salariale englobe tous les profils des salariés des hôpitaux publics et des établissements médico-sociaux ; mais elle masque quelques disparités qui apparaissent selon les catégories prises en considération. Ainsi, le salaire net moyen des fonctionnaires augmente de 0,3 % et celui des personnels médicaux de 0,4 %. Cependant, la rémunération des contractuels progresse de 0,7 %. Autre différence pointée par l’Insee : le salaire mensuel moyen s’élève à 2 352 euros nets dans les hôpitaux. Mais il n’est que de 1 846 euros dans les établissements médico-sociaux.

 

Les disparités salariales restent stables

 

Une lecture plus fine des statistiques démontre également que les disparités salariales entre les différentes catégories de personnels demeurent quasiment stables entre 2016 et 2017, en dépit d’un léger recul des salaires dans le haut de l’échelle, notamment chez les personnels médicaux. A noter enfin que le chantier de la réduction des inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes demeure d’une brûlante actualité au sein de la FPH, puisque le salaire net des femmes reste globalement inférieur de 20,5 % à celui des hommes.

A caractéristiques identiques, l’écart salarial femmes-hommes est de 3,5 %, soit une différence quasiment stable par rapport aux années précédentes. Là encore, les écarts salariaux selon les sexes s’apprécient différemment selon les populations considérées. L’étude de l’Insee établit, en effet, que les femmes gagnent 2,1 % de moins parmi les fonctionnaires et 8,3 % de moins parmi les contractuels. L’écart est plus, fort au sein des personnels médicaux (16,3 %).

 

Emmanuelle Quémard

« On se rapproche des règles du privé » – Pascale Verne, présidente de la section Provence de l’AITF

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Cap 2022, Loi sur la fonction publique… L’heure est à la réforme dans les fonctions publiques. Comment imaginez-vous cette future FP modernisée ?

 

Si les préconisations du rapport du Comité Action Publique 2022 ont été en partie reprises dans la Loi de Transformation de la Fonction Publique publiée au Journal officiel le 6 août 2019 dernier, en vérité, nous ne visualisons pas encore ses réels impacts sur nos missions et le management. Car au-delà des réformes contenues dans cette Loi, le gouvernement adoptera une cinquantaine d’ordonnances et de décrets dans les mois à venir. Ce n’est qu’une fois l’adaptation de ces textes qu’il sera possible de mesurer l’étendue de la réforme engagée.

Reste ensuite et aussi pour 2020, la réforme des régimes spéciaux de retraite. Celle-ci pourrait également avoir un impact non négligeable sur les fonctionnaires. On est face à une somme de dispositions très techniques qui laissent peu d’espace au sens de l’action publique. Ou du moins tel qu’il aurait pu être espéré par l’ensemble des agents, dont les ingénieurs. Quant à la modernisation, je ne sais pas si ce terme en est effectivement le reflet. Les 4 nouvelles mesures ont vocation à se rapprocher des règles du secteur privé, dans le prolongement des textes de lois précédents. Donc, actuellement, on ne peut qu’imaginer et tenter de se projeter… C’est l’objet de la 3ème rencontre du management territorial organisée par l’AITF Provence le 14 novembre 2019 à Aix-en-Provence.

 

Etes-vous inquiète concernant certaines dispositions de la loi ?

 

Sur certains points, je suis perplexe sur la faisabilité plutôt qu’inquiète. Pour exemple : comment appliquer certaines dispositions de cette loi dans les différents niveaux de collectivités et avec quels moyens et ressources ? L’occupation des emplois permanents par les fonctionnaires est confirmée. Mais la Loi de Transformation permet le remplacement des fonctionnaires par des contractuels pour diversifier le « vivier » de recrutement dans l’encadrement supérieur, en en limitant l’accès aux administrateurs et ingénieurs en chef… A connaissances et compétences égales ? Pourquoi présenter des concours ? Va-t-on vers le contrat qui serait la règle et le statut qui deviendrait l’exception ? Qu’en sera-t-il de la permanence du service public ? Des dispositifs d’accompagnement des agents dont l’emploi est supprimé dans le cadre de restructurations, pour permettre de supprimer un très grand nombre de postes de fonctionnaires y compris en transférant les missions au secteur privé ?

Enfin dans le cas d’une externalisation vers une personne morale de droit privé ou un organisme de droit public gérant un service public industriel et commercial, les fonctionnaires sont détachés automatiquement auprès de l’organisme d’accueil. Une absence de choix éventuellement préjudiciable professionnellement et moralement pour les agents qui se sont engagés dans une carrière sous statut Fonction publique.

 

Quelles sont les craintes et les attentes de l’AITF concernant les ingénieurs ?

 

L’abaissement du seuil de 80 000 à 40 000 habitants permet aux collectivités de déroger au recrutement statutaire pour pourvoir les emplois fonctionnels. Cela nous semble contradictoire avec la réforme du concours et la formation des ingénieurs en chef mise en place depuis deux ans. L’objectif étant de recruter et de préparer des ingénieurs statutaires à des fonctions managériales et d’expertise de haut niveau. Le contrat de projet : considérant que la Loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, par ses articles 3 à 3-5 permet déjà, pour la Fonction Publique Territoriale, de recruter des agents contractuels pour des besoins temporaires ou d’accroissement d’activité, pour des durées jusqu’à 6 ans, mais en garantissant alors un minimum de prérequis statutaires dans les conditions de recrutement, d’emploi, et d’exercice des missions, l’utilité de celui-ci ne nous parait pas  d’évidence opportun et pourrait engendrer des disparités de situation dans les directions et services opérationnels.

 

Stéphane Menu

Organiser sa recherche d’emploi : idées et conseils

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Le bilan : Savoir ce que l’on cherche !

 

On vous le disait dans notre article sur la valorisation de ses compétences : la première étape d’une recherche d’emploi, c’est de savoir qui on est, et ce que l’on cherche. Pour ça, plusieurs outils sont à votre disposition : le Conseil en évolution professionnelle (CEP) : un accompagnement gratuit et accessible à tous (en poste ou non), qui permet de faire le point sur sa situation professionnelle, ou, plus poussé, le bilan de compétences (à faire financer par votre employeur ou votre CPF). Également, la première partie du MOOC Trouver un job qui vous correspond d’Openclassroom propose une méthode d’auto-coaching efficace pour cibler ses compétences et ses envies.

 

Les moyens : CV, sites emploi, rencontres…

 

Une fois le but défini, il vous faut définir les moyens à mobiliser. Vous avez deux outils de base : le CV et la lettre de motivation et, pour les métiers créatifs, un portfolio. Leur mise à jour est déjà un vrai travail !

 

Pour trouver des annonces, définissez un ou plusieurs sites d’emploi. On vous conseille évidemment Weka.jobs ! Utilisez la fonction « alerte », qui vous permet de recevoir dans votre boite mail les offres qui vous intéressent.

 

Enfin, faites de la veille dans votre domaine de compétences : presse professionnelle, sites comme Weka.jobs ou LinkedIn… Fréquentez les salons et événements en lien avec votre domaine : vous pouvez y faire de belles rencontres !

 

Organiser sa recherche d’emploi : une routine et un tableau de suivi !

 

Ensuite, organisez vous. Pour ne pas vous perdre dans l’immensité de la tâche, mettez en place une routine. Listez les choses à faire, puis répartissez les en fonction de vos temps de tranquillité, de productivité… Et des contraintes extérieures : par exemple, d’après le site TalentWorks, le mieux est de postuler entre 6 et 10h du matin. Pour vous inspirer, le site Regionsjobs suggère un emploi du temps pour trouver un emploi.

 

Ensuite, faites un tableau de suivi de vos candidatures, qui listera les annonces qui vous intéressent, celles que vous avez contactées, les retours… Vous pouvez faire ce tableau sur Excel : le site lereso propose un modèle à télécharger. Sinon, un tableau blanc avec des post-its peut faire l’affaire… En version papier (voir notre article sur la méthode Kanban !) ou en version numérique, avec Trello.

 

Quels que soient les outils choisis, le but est non seulement de vous organiser, mais aussi visualiser où vous allez, et comment… En vous voyant avancer petit à petit, vous garderez votre motivation intacte !

 

Julie Desbiolles

38% des collectivités envisagent de recruter à court terme

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C’est ce qu’indique le 5ème baromètre HoRHizons, fruit d’un partenariat entre les associations d’élus locaux (AMF, ADF, Régions de France), la Fédération nationale des centres de gestion et le Centre national de la fonction publique territoriale. Cette étude a été réalisé auprès d’un échantillon représentatif de 811 collectivités et établissements publics territoriaux. Elle montre que 38% des employeurs publics locaux envisagent un recrutement à court terme. Une tendance légèrement supérieure (+2%) à celle constatée en 2018 et qui s’inscrit dans le mouvement continu amorcé depuis 2015.

 

Les collectivités prêtes à recruter

 

En quatre ans, la proportion des collectivités se déclarant prêtes à recruter a doublé. Les prévisions de recrutement concernent essentiellement les collectivités les plus importantes. En effet, la totalité des régions et des départements interrogés se déclarent déterminés à embaucher de nouveaux agents. Tout comme 94% des communes de plus de 20 000 habitants . A l’inverse, seulement 18% des communes de moins de 3 500 habitants se disent prêtes à renforcer leurs effectifs.

Les intentions de recrutement concernent prioritairement des personnels titulaires (55%, soit une hausse de 3 points par rapport à 2018) ; les collectivités ciblant nettement moins des agents contractuels (29%, soit 3 points de moins par rapport à 2018). A noter que la volonté de recruter des titulaires est largement plus élevée au sein des régions et des départements (respectivement 61% et 83%). Le recours aux contractuels est quant à lui surtout envisagé dans les petites communes. Ceci équivaut à 39% des municipalités de moins de 3 500 habitants.

 

Emplois du secteur du développement durable

 

Le baromètre HoRHizons montre, par ailleurs, que les employeurs territoriaux prévoient essentiellement de recruter pour compenser les départs au sein de leurs équipes. Cette raison est avancée par 53% des répondants, alors que seuls 12% d’entre eux envisagent de créer de nouveaux postes. Voici les secteurs qui concernent des créations de postes prévues :

  • les services techniques : 57% contre 50% en 2018 ;
  • l’aménagement et le développement : 52% contre 49% ;
  • les fonctions supports : 47% contre 43% en 2018.

On observe une baisse notable des intentions de créer des postes dans le domaine de l’enfance, de l’éducation et de la jeunesse.Ceci est dû à la réforme des rythmes scolaires de 2018 et le retour à la semaine de 4 jours. A contrario, les emplois du secteur du développement durable constituent une cible importante. 26% des employeurs territoriaux envisagent de recruter dans ce secteur contre 17% en 2018.

 

Emmanuelle Quémard