En 2020, j’arrête les mails inutiles !

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Et si sauver la planète commençait par bien utiliser ses mails ? L’idée est à peine exagérée. D’après une étude de l’Ademe en 2011, envoyer un mail d’1 Mo consomme potentiellement 25 watt-heures (soit 25 min d’utilisation d’une ampoule de 60 watts), 7,5 grammes de fer, 6 grammes de pétrole, génère 20 grammes de CO2… Autrement dit : « Sur la base d’une hypothèse de 20 mails par jour et par personne, cela représenterait annuellement les émissions de CO2 équivalentes à plus de 1 000 kilomètres parcourus par voiture », explique l’étude.

 

Quelques règles pour réduire ses mails

 

C’est dans ce contexte que le laboratoire d’innovation de la Préfecture de la Région Sud, le Lab Zéro, a créé la démarche « zéro mail inutile ». L’idée : diffuser outils et techniques pour réduire l’utilisation du mail dans les administrations. Quelques exemples de règles proposées :

  • Avant d’envoyer un mail, se demander si le sujet s’y prête : par exemple, pour les problèmes complexes, privilégier des outils collaboratifs. Le Lab Zéro propose une règle d’or : « Au troisième mail, on s’appelle ? »
  • Bien rédiger ses mails : réduire le contenu, formuler clairement les demandes.
  • Choisir les destinataires de ses mails : le « répondre à tous » est-il toujours adapté ?
  • Trier sa boite mail : se désabonner des newsletters qu’on ne lit pas, utiliser des filtres, supprimer ses mails…

La boîte à outils du Lab Zéro contient des vidéos et fiches pratiques très concrètes. Elle est mise à disposition sur demande à cette adresse.

Moins de mails, plus de bien-être au travail

 

Si ces outils sont simples, leur mise en place questionne l’organisation du travail de manière plus large : comment interagir, quand interagir ? C’est donc aussi un enjeu RH, comme l’explique le Lab zéro : « Un agent passe en moyenne 650 heures par an à gérer sa boîte mail, un cadre est interrompu toutes les deux à huit minutes par des notifications ». Ainsi, réduire ses mails est écologique… Mais éviterait aussi les interruptions inutiles et le stress, qui nuisent à la productivité. Un bon argument à présenter à vos collègues pour adopter ensemble la démarche « zéro mail inutile » en 2020 !

 

Julie Desbiolles

L’emploi public en pente douce en 2018

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Avec 5,64 millions d’agents recensés fin 2018, la fonction publique a perdu 23.300 salariés par rapport à la fin 2017. Dans sa dernière étude sur l’emploi public datée du 17 décembre 2019, l’Insee explique principalement cette légère diminution des effectifs (−0,4 %) par la baisse spectaculaire du nombre de bénéficiaires de contrats aidés.

En douze mois, ce sont, en effet, 60 100 employés recrutés sous ce régime particulier qui n’ont pas vu leur contrat reconduit (-43,3%). L’impact de cette hémorragie est sensiblement différent selon les trois versants de la fonction publique, notamment en raison du recrutement d’un grand nombre d’anciens contrats aidés comme contractuels de droit public. Ainsi, pour l’ensemble de la fonction publique, le nombre des salariés augmente en 2018 de 0,7 %, hors contrats aidés. En équivalent temps plein, le volume annuel de travail, y compris les contrats aidés, baisse de 0,4 %, après avoir progressé de 0,4 % en 2017.

 

Rythme de baisse plus soutenu dans la territoriale

 

C’est au sein de la fonction publique d’État (FPE) que le contingent d’agents est le plus stable (−0,1 %). L’Etat a effectivement compensé la suppression de 22 000 contrats aidés en recrutant un nombre quasiment équivalent d’agents relevant d’un autre statut. Résultat, la FPE revendique en 2018 le même effectif qu’en 2017, à savoir 2,5 millions d’agents. Cependant, certains ministères embauchent plus que d’autres, c’est le cas des ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (+20 600 agents, soit +1,5 %) ou encore de celui de la Justice (+1 800 agents, soit +2 %). En revanche, les effectifs continuent de baisser dans les ministères relevant de l’Economie et des Finances (− 2 300 agents, soit −1,5 %) ainsi qu’au sein des ministères en charge de l’Environnement et du Logement (−1 400 agents, soit −1,9 %).

 

L’emploi en baisse dans la territoriale

 

Dans la fonction publique territoriale (FPT), la baisse de l’emploi entamée en 2016 se poursuit à un rythme plus soutenu (− 0,8 %) que lors des deux années précédentes (− 0,4 %). La diminution du nombre des bénéficiaires de contrats aidés (−29 200 agents, soit − 43,1 %) affecte particulièrement les effectifs des communes et des intercommunalités dont les effectifs se réduisent de 1,1% en douze mois. En revanche, dans les régions et les départements, l’emploi (y compris les contrats aidés) se stabilise (+ 0,1 %) après deux années de baisse. Hors emplois aidés, les effectifs régionaux et départementaux progressent même de 0,7 %.

Enfin dans la fonction publique hospitalière (FPH), les effectifs diminuent légèrement en 2018 (−0,3 %), après une quasi-stabilité en 2017 (+ 0,1 %). La baisse du nombre d’agents touche notamment les hôpitaux (− 0,4 %, y compris les contrats aidés), tandis que les effectifs augmentent dans les établissements médico-sociaux (+ 0,2 % y compris les contrats aidés et + 1,8 % hors contrats aidés), mais à un rythme moins soutenu qu’en 2017.

 

Emmanuelle Quémard

« Le positionnement stratégique du DRH est renforcé »

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Quelles seront à votre avis les conséquences de la loi de transformation de la fonction publique sur les ressources humaines ?

 

Je crois que l’évolution la plus importante se cristallisera autour de l’affirmation du rôle de conseil du RH vis-à-vis de l’exécutif. Prenons le cas de la rupture conventionnelle. L’autorité territoriale sera amenée à demander plus de conseils sur la pertinence et le coût d’une telle décision. De même, sur le droit de grève, la loi impose de définir un service minimum pour certains services publics territoriaux, et le DRH jouera un rôle essentiel dans ces futures négociations. De manière générale, son rôle stratégique sera renforcé. Il sera plus un partenaire dans la décision qu’un simple prestataire.

 

Comment la Gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences (Gpeec) va-t-elle être impactée ?

 

Il est encore trop tôt pour mesurer cet impact. Il sera cependant important de suivre la manière dont les collectivités vont s’emparer des lignes directrices de gestion prévues. Dans le même temps les DRH réfléchissent à mettre en place de nouveaux lieux d’expression du dialogue social, dans la mesure où les attributions des CAP ont été considérablement réduites.

 

Est-ce que les métiers RH vont évoluer et comment le CNFPT affine-t-il son offre de formation ?

 

A l’évidence, les postes de chefs de projet vont avoir tendance à se multiplier pour accompagner ces transformations. D’autres mouvements sont en cours, comme la digitalisation des processus RH. Le vrai défi, pour nous, c’est d’anticiper les évolutions pour maintenir la qualité des services rendus. La loi nous donne par ailleurs des nouvelles obligations, notamment la formation d’intégration pour les contrats supérieurs à 1 an ainsi que la formation des policiers municipaux. Sans oublier la formation des apprentis, qui devra se faire sans financement supplémentaire alors que son coût est évalué entre 30 à 50 M€. Le CNFPT proposera en 2020 des journées d’actualité où tous ces thèmes sont abordés. Elles permettront aux services RH d’intégrer progressivement les attentes de la nouvelle loi.

 

Stéphane Menu

Comment donner du sens à son travail ?

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1 – Faites le point

 

Avant toute chose, il est essentiel de réfléchir et de se poser les bonnes questions. Pourquoi avez-vous l’impression que votre travail n’a pas de sens ? Quels sont les points stimulants de votre activité et, au contraire, quels aspects n’arrivez-vous pas à saisir ? Si vous n’êtes pas heureux dans votre emploi, une introspection s’impose et il vous faut également déterminer le corps de métier dans lequel vous vous sentez le plus à l’aise et si votre poste actuel vous convient bien.

Si la réponse est oui, tâchez d’analyser plus profondément les missions liées à votre poste afin de comprendre l’importance de votre position au sein de votre structure. Sans votre expertise, elle ne fonctionnerait certainement pas aussi bien ! Une fois que vous aurez intégré la portée de vos actions, même des plus répétitives, celles-ci n’apparaîtront plus comme aussi rébarbatives. De plus, réaliser son importance permet de booster sa confiance en soi, qui va de pair avec l’épanouissement professionnel.

 

2- Pas d’épanouissement sans investissement !

 

Plus vous serez impliqué dans votre travail, plus vous en tirerez de satisfaction et plus vous comprendrez en quoi votre poste est essentiel. N’hésitez pas à être force de propositions, à accompagner vos collaborateurs dans leurs démarches, et à vous intégrer à la vie de votre structure. Pour s’épanouir dans un environnement de travail sain, il est essentiel de connaître ses collègues et d’entretenir de bonnes relations avec eux. Ainsi, la prochaine fois que l’un de vos collaborateurs vous invitera à un pot entre collègues après les heures de bureaux, ne prétextez pas un énième rendez-vous chez le dentiste et foncez ! Renforcer vos liens avec des personnes qui partagent la majeure partie de vos journées ne pourra qu’être bénéfique sur l’ambiance durant les heures de travail !

Garder un état d’esprit positif, même au-delà de vos interactions avec vos collaborateurs, est nécessaire dans votre quête de sens professionnel. Plus vous serez positif, plus les tâches vous sembleront simples et/ou stimulantes. A l’inverse, en partant du principe que vous allez passer une mauvaise journée au travail, même la plus intéressante des missions vous paraîtra insurmontable. Tâchez donc de vous concentrer le plus possible sur les éléments positifs de votre journée pour partir au bureau avec le sourire tous les matins.

 

3- Voyez toujours plus loin

 

Se contenter d’effectuer ses missions “vite fait, bien fait”, n’a rien de stimulant. Au contraire, tentez d’appréhender chaque demande comme un challenge où vous pourrez mettre à disposition vos connaissances et compétences et, pourquoi pas, les accroître. En effet, à la question “comment trouver du sens à son travail ?” quelle réponse plus évidente que “progresser” ? Sentir que vous êtes capable de bien plus que ce dont vous l’aviez imaginé est une sensation des plus gratifiantes qui contribuera très largement à faire de vous un travailleur heureux et épanoui ! Restez donc en alerte de l’évolution de votre secteur et soyez en veille constante afin d’être le plus performant possible. Dans cette optique, renseignez-vous le plus possible sur les formations auxquelles vous avez le droit et qui pourraient être un vrai plus dans votre évolution. Il s’agit de retrouver plaisir à travailler en conciliant performance et satisfaction personnelle.

 

Vous l’aurez compris, par le biais de quelques points simples à mettre en place vous pourrez ainsi retrouver confiance et épanouissement dans votre vie professionnelle !

Les fondamentaux du comportement au travail !

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1- L’importance du premier jour

 

Ça y est, vous avez obtenu votre nouveau poste et êtes prêt à rejoindre vos nouveaux collaborateurs. N’oubliez pas que le premier jour est essentiel et il est important de faire une bonne première impression.

Pour cela, misez sur une attitude souriante et décontractée lors de votre arrivée au bureau.

Ainsi, il sera plus facile pour vous de vous intégrer et de participer rapidement aux différentes conversations.

 

N’hésitez pas à aller vers les autres, à vous présenter et à proposer votre aide si besoin. Identifiez vos principaux collaborateurs, ainsi que les différents codes qui semblent régir votre collectivité. Vous pourrez ainsi agir plus facilement au sein de l’entreprise en vous adressant et en proposant de l’aide à la bonne personne.

 

Également, pensez politesse ! les personnes avenantes et polis seront bien plus facilement acceptées tout en gardant en tête qu’il faut doser cette attitude pour ne pas devenir trop “envahissant” dès le début.

 

Le premier jour étant désormais réussi avec brio, nous allons nous focaliser sur différents conseils pour la vie quotidienne au bureau.

2- Être professionnel

 

L’une des qualités principales dans le monde du travail est la conscience professionnelle. Plus vous cultivez cet esprit, plus vous serez productif et réactif.

De plus, être professionnel signifiera pour les autres qu’ils peuvent compter sur vous et pour votre hiérarchie, qu’elle peut vous confier des responsabilités. Vous avez donc tout à gagner à bien vous organiser et à accomplir vos projets de la meilleure des façons.

 

3- Cultivez votre esprit d’équipe

 

Les collectivités semblent souvent être un milieu tranché où il est difficile d’entretenir un esprit d’équipe tant la hiérarchie entre en compte. Cependant, n’oubliez pas qu’il est important de cultiver l’entraide au sein de votre équipe et vous en verrez rapidement les bénéfices : productivité, bonne entente etc… pourquoi se le refuser !

 

4- Comment se comporter avec sa hiérarchie ?

 

La hiérarchie est souvent synonyme de quelque chose que l’on craint et redoute. Pour entretenir de bonnes relations avec celle-ci, il est important de respecter quelques règles. Tout d’abord, il vous faudra bien déceler les niveaux de hiérarchie et les respecter. Vous ne pourrez évidemment pas vous adresser à votre hiérarchie comme à votre collaborateur proche. Cependant, rendez-vous également disponible, motivé et volontaire afin d’envoyer des signaux positifs et de consolider la relation avec celle-ci.

 

5- Comment se comporter avec ses collaborateurs ?

 

Maintenant que vous savez parfaitement comment vous adresser à votre hiérarchie, intéressons-nous à vos collaborateurs. Vous serez probablement souvent amené à travailler sur un projet en équipe avec plusieurs collaborateurs. Pour que l’entente se passe bien au quotidien, vous vous devez de respecter quelques règles dites élémentaires. Si vous devez évoluer dans un environnement “open-space” il est crucial de respecter l’environnement sonore de vos collaborateurs.

D’un point de vue personnel, nous vous conseillons de rester vague sur votre vie privée et d’éviter au maximum d’entrer dans de potentiels conflits et histoires d’entreprise. Restez dans une démarche positive et mettez en avant votre disponibilité auprès de vos collaborateurs. Reconnaissez vos responsabilités et essayez d’avancer en groupe plutôt que seul pour parfaire vos relations de groupe.

 

Vous l’aurez compris, de nombreuses petites actions peuvent vous faciliter la vie quotidienne au bureau et vous apporteront confiance et respect de la part de vos collaborateurs et de votre hiérarchie. N’oubliez pas qu’il est également possible d’enrichir votre réseau et construire votre réputation sur des réseaux sociaux dédiés, la e-réputation est aujourd’hui un élément à prendre en compte !

 

Chargé du développement touristique

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Ce sont souvent les chargés du développement touristique qui sont à la manœuvre. Un poste qui porte différentes appellations, comme développeur touristique, chef de projet développement touristique ou encore responsable du service développement touristique.

 

Développement touristique, qu’est-ce que c’est ?

 

Souvent embauchés par des communes mais aussi des intercommunalités, ils ont pour mission de mettre en œuvre une stratégie globale de développement et de dynamisation du territoire. Ils agissent souvent dans un cadre partenarial, pour assurer le suivi de programmes financés par plusieurs collectivités. Ils travaillent en lien avec les Offices de tourisme, voire y sont directement intégrés, dans le cadre des régies directes.

En fonction de la taille de la collectivité, ces postes sont directement rattachés à la direction générale, ou à la direction du développement territorial ou encore à celle de la direction économique.

Côté cadre statutaire, on trouve des attachés territoriaux (catégorie A, filière administrative) ou des ingénieurs territoriaux (catégorie A, filière technique).

 

Comment accéder à ce métier ?

 

Les conditions d’accès passent par les concours externe et interne avec conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emploi, sans oublier le concours troisième voie.

 

Au quotidien, ces agents :

  • Participent à la définition des orientations stratégiques de la collectivité en matière de développement.
  • Accompagnent des acteurs et ingénierie des projets.
  • Développent et animent des partenariats et des réseaux professionnels.

Trouver sa place au bureau : Que faut-il prendre en compte ?

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1- La compréhension de votre rôle et de votre poste

 

La première étape de votre adaptation à votre nouveau poste est la bonne compréhension de votre rôle. Que vous soyez embauché en tant que titulaire ou que vous occupiez un poste vacant, vous devez rapidement saisir les tenants et aboutissants de votre rôle. Avec qui allez-vous échanger ? Quelles sont vos principales actions ? A qui devez-vous référer en cas de problème ? Autant de questions qui mériteront une réponse pour ainsi, vous éviter certains désagréments lors de votre prise de poste.

 

2- Interagir avec ses collaborateurs

 

Obtenir un nouveau poste signifie également être confronté à une nouvelle équipe et de nouveaux collaborateurs. Il sera donc très important pour vous de faire bonne impression et d’adopter un comportement au travail irréprochable. Pour se faire, si vous arrivez dans une équipe déjà en place, faites attention à ne pas vous imposer dès le départ. Une prise d’initiatives trop rapide ou une affirmation trop brusque de votre part pourrait être perçu négativement par vos collaborateurs.

Il vaut donc mieux prendre le temps pour étudier les différentes personnalités auxquelles vous serez confronté, rester disponible et se faire adopter petit à petit par chacun. Restez vous-même et n’en faites pas trop !

 

3- S’imprégner de la culture de son entreprise

 

Une des meilleures façons de trouver sa place au travail est également de s’imprégner et comprendre la culture d’entreprise. Dans la fonction publique, l’esprit et la culture d’entreprise s’insuffle également de différentes manières. Ainsi, il peut être intéressant de faire le tour des différentes règles qui s’appliquent à votre établissement. Par exemple, le tutoiement, le vouvoiement, les règles concernant les déjeuners et les petits détails du quotidien sont des éléments que vous devrez prendre en compte pour bien vous intégrer ! Plus vite vous les maîtriserez et plus vite se fera votre intégration !

 

4- L’apparence, ça compte !

 

L’habit ne fait pas le moine, nous le savons tous. Cependant, dans le cadre professionnel, il se peut que vous soyez confronté à différentes règles. Si dans la grande vague actuelle des start-up on tente de briser les codes et d’adopter un look casual au bureau, dans la fonction publique, il reste important d’adopter le bon look. Optez pour un premier jour sobre et, dès l’identification des codes vestimentaires de votre établissement, adoptez-les!

 

5- Accepter de ne pas tout savoir

 

Vous venez d’arriver : personne n’attend donc de vous que vous sachiez tout, tout de suite. Vous aurez évidemment une phase d’observation et d’apprentissage dont il ne faut pas avoir honte. Ainsi, n’hésitez pas à poser des questions et surtout à écouter les réponses de vos collaborateurs. Vous n’en serez que plus performants par la suite ! Attention cependant à ne pas interroger vos collègues à tout va si vous pouvez trouver la réponse seule. Être curieux et vouloir progresser : oui. Être paresseux et assisté : non.

 

S’inspirer du personal branding pour sa recherche d’emploi

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Certes, vous n’êtes pas une marque de yaourt… Pourtant, Tom Peters, un consultant américain, a lancé à la fin des années 90 le concept de personal branding, avec un article fondateur : The Brand Called You (littéralement : « La marque appelée Vous »).

Depuis, le concept de personal branding est devenu une technique de recherche d’emploi. L’idée : se rendre visible avec les mêmes techniques que celles qu’utilisent les entreprises pour vendre un produit. C’est-à-dire : avoir des cibles (des employeurs), un discours cohérent (qui êtes vous, quelles sont vos forces ?), à articuler via différents canaux (web, papier).

Dans la mesure où il est peu probable que vous décidiez de louer des affichages publics pour votre recherche d’emploi (quoi que…), les articles et livres sur le personal branding parlent surtout de la stratégie à adopter sur les réseaux sociaux. Un domaine sur lequel le chercheur d’emploi a intérêt à se pencher puisque, d’après un baromètre de l’APEC, l’usage des réseaux dans le recrutement a été multiplié par 4 depuis 2008, devenant le « deuxième canal de sourcing le plus pertinent » pour les recruteurs.

 

Le personal branding : Un concept de communication…

 

Alors, comment on fait pour (bien) exister sur les réseaux sociaux ? Dans son livre Guide de l’e-réputation, Guillaume de Lacoste Lareymondie donne quelques pistes :

  • Définir l’image de vous-même que vous souhaitez diffuser
  • Définir des objectifs : Trouver un emploi ? Se positionner comme expert dans un domaine ?
  • Définir des moyens : Blog, réseaux sociaux, job-boards type LinkedIn et weka.jobs
  • Adopter une charte éditoriale : cibles, sujets à aborder, ton, rythme de publication…

À noter : en tant qu’agent public, votre stratégie doit adopter quelques règles, très bien résumées ici !

 

… À relativiser !

 

Si le concept de personal branding peut-être critiqué (peut-on vraiment se considérer comme une marque de yaourt ?), il a l’intérêt de nous inviter à considérer d’autres outils que le traditionnel duo lettre de motivation-CV, et notamment, de faire une place aux réseaux sociaux. Et surtout, ce concept suggère que la recherche d’emploi est un projet qui nécessite une stratégie… Et une stratégie bien pensée et bien organisée n’a pas de raison de ne pas payer !

 

Julie Desbiolles