Découvrez nos différents conseils pour bien rédiger votre lettre de demande de mobilité interne !

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Lorsque la demande est à l’initiative de l’agent (elle peut être à l’initiative de l’employeur également) il est nécessaire de respecter une procédure bien précise et de, notamment, rédiger une lettre de demande de mobilité. Suivez donc nos différents conseils pour réussir votre lettre de demande de mobilité interne et votre projet de mutation !

 

Pourquoi rédiger une lettre de mobilité interne ?

 

Tout d’abord, il est important de prendre en compte les différents éléments qu’impliquent un projet de mobilité. Lorsque vous appartenez à la fonction publique, différentes options s’offrent à vous et vous offriront un cadre de travail et des avantages différents. Dans le cadre d’une demande de mobilité interne, vous prétendez à changer de département, de collectivité ou d’établissement tout en conservant votre grade, votre échelon et votre ancienneté.

Des conditions confortables de mutation vous permettent ainsi de découvrir un nouvel environnement tout en gardant vos divers avantages précédemment acquis. La procédure permettant d’enclencher cet acte de mobilité interne impose l’envoi de la lettre de mobilité. Vous devez donc obligatoirement rédiger ce courrier et l’envoyer à la direction de votre établissement. Elle ne pourra s’y opposer sauf nécessité au sein de votre service.

L’acte de mutation est un acte important dans la carrière d’un agent public. Il est à la fois une opportunité pour donner un coup de boost à sa carrière publique mais il doit également être réfléchi et mesuré car un tel acte aura des conséquences sur votre environnement et vos conditions de travail.

 

Comment rédiger sa lettre de demande de mobilité interne ?

 

Afin de changer de poste et réaliser sa demande de mobilité interne, il est important de rédiger votre lettre de demande. Il faudra ensuite l’envoyer à la direction de votre établissement. Pour se faire, il n’existe pas de règles définies ou même un modèle de lettre de demande de mutation à suivre précisément. Il reste cependant impératif de respecter différents prérequis dans cette rédaction :

1- Assurez-vous que le poste que vous visez est disponible.

 

Cela peut paraître évident mais il est important de s’assurer que des postes similaires au vôtre sont ouverts dans l’établissement qui se chargera de vous accueillir et que votre profil correspond bien à ce type de poste.

 

2 – Exposez votre projet professionnel

 

Après avoir déterminé l’établissement et le poste visé pour votre projet de mobilité, n’hésitez pas à exposer votre projet professionnel. Il faut bien évidemment évoquer votre point de départ (votre situation actuelle, établissement actuel). Mais également votre projet professionnel, ce qui vous motive et vous pousse à prendre cette décision. Que ce soit par épanouissement ou pour votre carrière, il reste important d’exposer en quelques lignes vos motivations. Ainsi que toutes les raisons pour lesquelles vous êtes le candidat le plus à même pour relever ce nouveau défi !

 

3- Menez à bien votre projet de mobilité

 

Bien mener son projet de mobilité c’est également être conscient des risques que celui-ci présente. En effet, votre demande peut potentiellement pénaliser votre établissement d’origine qui risque de perdre en effectif au moment de votre départ. Votre lettre de mobilité interne est ainsi l’occasion d’exposer votre envie de mener à bien ce transfert en le préparant au mieux. Par cela, nous entendons transfert de compétences et la formation de votre remplaçant. Ainsi, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour favoriser l’acceptation de votre demande. Un élément non négligeable quand on sait que votre établissement peut se réserver un droit de refus sur votre projet.

Il faudra par la suite adresser ce courrier en recommandé avec accusé de réception à votre direction.

Qu’elle soit spontanée ou mûrement réfléchie, votre lettre de demande de mobilité interne ne doit pas particulièrement suivre un exemple de lettre précis. Cependant, il est conseillé d’exposer concrètement votre projet professionnel. Mais également votre motivation ainsi que votre envie de mener à bien votre passation. Ainsi, vous mettrez toutes les chances de votre côté dans l’acceptation de cette demande. N’attendez plus et débutez sereinement votre nouveau projet professionnel !

 

Organiser ses projets et contrer l’effet Zeigarnik avec… Des post-its !

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L’effet Zeigarnik : on se souvient mieux des tâches en cours

 

En 1927, la psychologue Bluma Zeigarnik observe une terrasse de café. Une question lui vient : pourquoi les serveurs se rappellent des commandes à servir, mais semblent oublier celles déjà servies ? Elle s’attèle alors à une recherche qui prouve son intuition : le cerveau a tendance à garder en mémoire les tâches inachevées, et effacer ce qui est terminé. C’est l’effet Zeigarnik. Au travail comme dans la vie, il a des effets négatifs : une charge mentale qui augmente à chaque tâche inachevée – et le stress avec elle. Il favorise le multitasking – une grande source de fatigue pour le cerveau -, ainsi que la démotivation ; en fin de journée, on voit plutôt ce qu’il reste à faire plutôt que ce qui est fait…

 

Méthode Kanban : vider l’esprit avec un tableau blanc et des post-its

 

Le remède à l’effet Zeigarnik est simple : puisque le cerveau oublie les tâches faites, alors il faut les garder sous les yeux. Pour ça, le site Cadreo suggère de s’inspirer de la méthode Kanban. Concrètement, divisez un tableau blanc en trois colonnes :

  • tâches à faire
  • tâches en cours
  • tâches faites

Dans chaque colonne, un post-it correspond à une tâche : « écrire article sur l’effet Zeigarnik », « trier dossier 007 », « mail Dupont »… Selon votre projet et votre métier, vous pouvez adapter le nombre de colonnes. Par exemple, j’ai dans le mien une colonne « idées » avant « tâches à faire ».  J’y note tous les sujets d’articles qui me traversent l’esprit.

 

En plus d’être (très) simple à mettre en place, cette méthode a plusieurs avantages. Elle invite d’abord à libérer le cerveau des tâches en cours, pour éviter la surcharge mentale. En poussant à limiter le nombre de post-its dans « tâches en cours », elle aider à lutter contre le multitasking. Et en fin de journée, vous pouvez visualiser les post-its passés dans la colonne « tâches faites » – et vous féliciter.

 

Convaincus ? Pour en savoir plus sur la méthode Kanban, lisez ce module d’Open Class Room. Et pour aller plus loin dans ce genre de système, testez la célèbre méthode GTD (Getting Things Done) de David Allen !

 

Julie Desbiolles

Le travail peut-il rendre heureux ?

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Baby-foot, salle de sieste, embauche d’un Chief Happiness Officer… Depuis quelques années, les organisations publiques comme privées rivalisent d’imagination pour apporter amusement et détente sur le lieu de travail ; avec en fond, l’idée qu’un travailleur heureux est un travailleur productif. Mais la notion de bonheur au travail ne va pas forcément de soi !

 

Travail et bonheur, un paradoxe ?

 

Le mot « travail » viendrait du latin « trepalium », qui désigne un instrument de torture : voilà qui annonce la difficulté à faire coexister bonheur et travail. Chez les philosophes grecs, c’est dans l’oisiveté que réside le bonheur, souligne une chronique de France Culture. De son côté, un article de Larousse rappelle que la tradition judéo-chrétienne célèbre le travail… S’il est difficile : « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Pourtant, aujourd’hui, le travail tend à ne plus être seulement un « gagne-pain » : une enquête de Luc Rouban, directeur de recherches CNRS-Cevipof  montre que « l’utilité sociale [du] travail, suivie par l’intérêt des tâches accomplies » dépasse la rémunération comme facteur de motivation chez les agents publics.

 

Le bonheur aux philosophes, le bien-être aux DRH

 

Johan Theuret, président de l’association des DRH des grandes collectivités, tranche : pour lui, le bonheur n’est pas l’affaire des DRH. « Le bonheur, c’est un état global, qui repose sur d’autres facteurs que le travail », estime-t-il. Avant d’ajouter : « Par contre, la responsabilité de l’employeur, c’est de travailler sur le bien-être au travail ». Un changement de vocabulaire qui propulse au cœur du métier de DRH, avec des indicateurs et des leviers concrets. « On peut travailler sur ce qui améliore l’environnement : la relation avec la hiérarchie, faire du management bienveillant, s’assurer que les valeurs agents sont conformes aux valeurs portées par l’administration… », énumère-t-il. Pour lui, il faut donc remettre les choses leur place : des couleurs au mur, du yoga et un baby-foot, pourquoi pas… Tant qu’ils ne jouent pas le rôle de vernis pour cacher l’absence d’investissement dans le bien-être des travailleurs.

 

Julie Desbiolles

Mise à disposition d’un agent public : qu’est-ce que c’est ?

Mise à disposition d’un agent public : Qu’est-ce que c’est ? Découvrez les différentes particularités, droits et opportunités de la mise à disposition d’un agent public.

La mise à disposition, en quoi ça consiste ?

 

La mise à disposition d’un agent public va permettre à un fonctionnaire (ou à un agent contractuel) de travailler en dehors de son administration. Le fonctionnaire mis à disposition gardera son cadre d’emploi d’origine avec les droits attachés (rémunération, gestion de votre carrière etc.).

 

A qui s’adresse la mise à disposition ?

 

La mise à disposition ne s’adresse pas à tous les agents publics. Elle s’adresse avant tout aux agents contractuels en CDI ainsi qu’aux fonctionnaires. Elle peut également s’appliquer qu’importe le secteur public : Les fonctions publiques hospitalière, d’Etat ou territoriale pratiquent la mise à disposition.

Les agents mis à disposition sont ainsi « utilisés » afin de mutualiser les ressources humaines. Cela peut se produire par exemple en milieu rural, où le taux d’agents disponibles peut parfois nécessiter ce type de démarche.

Il faut ainsi distinguer mise à disposition et mutation interne (lien vers l’article en question). La mutation, au contraire de la mise à disposition, va entraîner une réelle situation de changement. En effet, l’agent va connaître une nouvelle affectation au sein de la même structure (Au sein d’une collectivité territoriale par exemple).

Enfin, précisons que la mise à disposition peut être indiquée à l’agent au moment de son recrutement. Il peut ainsi être embauché dans le but de travailler (totalement ou partiellement) dans différentes structures que celle qui l’emploi.

 

Qu’en est-il des droits liés au travail ?

 

Les règles du droit du travail, lors d’un cas de mise à disposition, comportent quelques particularités. Tout d’abord, la situation du fonctionnaire n’est pas définitive. La mise à disposition se doit de durer 3 ans au maximum pour les fonctionnaires (elle peut être renouvelée par périodes tant que cela n’excède pas 3 ans). La durée maximum est également de 3 ans pour les agents contractuels en CDI (renouvelable une fois dans la limite de 6 ans).

 

Passé ce délai, si un poste est vacant dans l’organisme d’accueil du fonctionnaire (avec des fonctions similaires à celles présentes lors de son recrutement) alors, l’organisme d’accueil se doit de lui proposer une réintégration.

Cette disposition est applicable aux collectivités, établissements hospitaliers et organismes d’état. Elle doit faire l’objet au préalable d’une lettre de mission ou d’une convention, conclue entre l’organisme d’origine et l’organisme d’accueil.

En ce qui concerne la rémunération, c’est l’organisme d’origine qui rémunère l’agent. Cela comprend le salaire, les primes et indemnités, au même niveau que celles de l’établissement d’origine. L’établissement d’accueil se charge par la suite de rembourser l’établissement d’origine à hauteur de la valeur de l’agent.

Enfin, pour la rupture de convention de mise à disposition, deux options sont possibles. Elle peut venir à la suite d’une demande de la part du fonctionnaire, ou de l’organisme d’accueil.

Ainsi, une mise à disposition est une pratique permettant aux agents publics d’exercer dans un établissement différent de leur établissement d’origine. Une façon pour les établissements d’utiliser au mieux les ressources humaines dans certaines zones.

 

Elle peut être aussi une opportunité pour les agents souhaitant développer leurs compétences personnelles, enrichir leurs expériences et booster leur carrière publique !

Focus métier : opérateur de vidéoprotection

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Une surveillance plus globale

 

Cet agent de la police municipale a pour mission d’assurer la sécurité publique. Face à ses écrans, il patrouille, par caméras interposées, dans les secteurs de la commune équipés de vidéosurveillance. Les secteurs repérés comme étant plus sensibles (centre-ville, abords des établissements scolaires, etc.) font donc l’objet d’une attention plus particulière. Ainsi, à partir de son pupitre de commande, l’opérateur de vidéoprotection complète l’action de terrain.

Lors de grands événements populaires, il apporte une véritable plus-value. Les bandes étant enregistrées, l’opérateur de vidéoprotection accompagne et met ainsi les images à  disposition de la police pour lui permettre de retrouver des preuves. Grâce aux indices contenus dans ces bandes, un nombre croissant d’enquêtes trouve sa résolution .

 

Verbaliser les infractions

 

De plus en plus de communes et d’intercommunalités s’appuient sur la vidéoverbalisation pour favoriser le civisme sur leur territoire. L’agent de vidéoprotection doit alors sortir deux clichés indubitables pour attester de la véracité de l’infraction, si celle-ci est contestée. Autant de nouvelles responsabilités qui réclament du côté des opérateurs un certain nombre d’aptitudes, comme le travail en continu devant les écrans, le travail en décalé ou encore la maîtrise des outils technologiques…

 

Pour devenir opérateur de vidéoprotection, deux formations existent :

 

  •  CAP Agent de prévention et sécurité (APS), sur 2 ans avec un stage de 15 semaines ;
  • BAC technologiques sciences et technologies industrielles (STI), spécialité génie électrique et génie électrotechnique ;
  • Pour devenir gardien-brigadier de police municipale, l’obtention du concours de la fonction publique territoriale d’agent municipal (catégorie C) est obligatoire. Ce sont les centres de gestion de chaque département qui organisent ces concours.

Découvrez nos conseils pour booster la gestion de votre carrière publique

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Commencez par faire le point sur votre carrière

 

Le point de départ vers le boost de votre carrière publique est le bilan de votre situation. En effet, il est important de prendre du recul sur ce que vous avez pu accomplir et ce que vous souhaitez entreprendre afin de prendre la meilleure décision pour votre avenir professionnel. Après avoir évalué votre situation, vos envies et les différentes étapes pour atteindre votre but, n’hésitez pas à vous tourner vers d’autres personnes de votre entourage professionnel pour aborder le sujet.

 

Pour cela, vous pouvez prévoir un entretien avec votre supérieur qui sera à même de mettre en lumière vos capacités et de vous présenter d’éventuelles opportunités. Vous pourrez également lui exposer votre projet professionnel et les différentes solutions se présentant à vous pour atteindre votre nouvel objectif.

 

Au-delà de cette prise d’initiative, si vous ne souhaitez pas emboîter le pas trop rapidement, vous pouvez également profiter de votre entretien de compétences pour donner un nouvel élan à votre carrière.

 

Misez sur votre entretien de compétences

 

Dans ce bilan de compétences, vous pourrez discuter de vos motivations, vos compétences actuelles, celles qui vous manquent et que vous souhaiteriez travailler., afin de clarifier au mieux vos aspirations pour votre futur professionnel. Profitez de cet entretien pour exposer votre point de vue et vos envies. Il s’agit d’un moment de bilan, mais aussi d’écoute et de compréhension. Suite à cet entretien, un plan d’action sera mis en place (de votre côté ou du côté de votre manager), et différentes possibilités pourront s’ouvrir à vous : formation complémentaire, mutation, promotion etc…

 

Osez une nouvelle expérience

 

Le boost d’une carrière peut parfois se trouver dans un changement radical. Ainsi, il peut être intéressant d’envisager de chercher une opportunité ailleurs pour se forger une nouvelle expérience et acquérir de nouvelles compétences. Pour cela, vous pouvez envisager le secteur privé ou bien de nouvelles perspectives professionnelles grâce à plusieurs options de mobilité que propose la fonction publique :

 

La disponibilité.

Elle permet au fonctionnaire d’arrêter son activité professionnelle dans la fonction publique durant une période donnée.  Vous ne percevez alors plus votre rémunération et vos droits (avancement, retraite) sont suspendus. La demande de mise en disponibilité peut être faite par le fonctionnaire ou son administration. Durant cette période, vous ne pouvez plus vous présenter aux concours internes de la fonction publique. Votre demande de mobilité est bien-entendu soumise à l’étude et validation avant de pouvoir l’envisager.  La disponibilité donne l’occasion de tenter une expérience dans le secteur privé, et de vous confronter à un nouveau secteur, et un nouveau mode de fonctionnement, en phase avec vos attentes identifiées précédemment. Vous pourrez réintégrer votre emploi à la fin de la disponibilité, ou à une date antérieure.

Le détachement.

Le détachement va permettre à l’agent de la fonction publique d’exercer le même type d’emploi dans une nouvelle structure. Un moyen de travailler dans un nouvel environnement, qu’il soit public ou privé. Le nouvel emploi doit présenter le même type de missions que votre poste actuel. Le salaire sera identique au poste actuel. La demande de détachement se fait à la demande de l’agent, et sa durée peut être courte (6 mois maximum) ou longue (de 6 mois à 5 ans). Lorsque la mission effectuée en détachement est terminée, le fonctionnaire peut réintégrer son emploi antérieur ou un emploi de son grade. La fin du détachement peut se faire à la demande du fonctionnaire ou de son administration.
 

Envisagez le concours de la fonction publique pour évoluer

 

Un moyen d’évoluer plus rapidement, autre que par le système traditionnel de l’avancement, est d’envisager de passer un concours interne. Le concours interne est une option efficace et rapide d’évolution pour n’importe quel agent de la fonction publique. En effet, il vous permettra de prétendre à de nouvelles opportunités professionnelles, accessibles grâce à votre nouveau cadre d’emplois.

Une fois ce projet envisagé, vous avez droit à des formations pour préparer au mieux le concours visé. Une aide importante dans la réussite de ce nouveau défi qui accélérera votre carrière publique.

 

L’idée reçue qu’une carrière publique est une carrière lente et figée est fausse. Des leviers existent pour faire évoluer votre carrière, et pour combler vos envies de mobilité et d’apprentissage de nouvelles compétences. Alors, n’attendez plus et donnez dès maintenant un coup de fouet à votre carrière dans la fonction publique !

Découvrez toutes les informations utiles concernant la mutation dans la fonction publique

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A qui s’adresse la mutation dans la fonction publique ?

 

Pour commencer, il est important de rappeler que la mutation dans la fonction publique s’adresse aux agents titulaires. En effet, il sera impossible de la demander si vous êtes non titulaire (de droit public ou privé) ou bien agent contractuel. La mutation peut par la suite prendre deux formes distinctes : on parle de mutation interne et mutation externe.

 

Quelles sont les différents types de mutation ?

 

 

Dans la mobilité des fonctionnaires, on retrouve différents types de mutations. On distingue les mutations internes : On entend par cela des mutations au sein du même département, collectivité ou établissement.

Les mutations externes : On parle ici de mutations qui imposent un changement de département, collectivité ou établissement. Le fonctionnaire sera alors amené à connaître un déplacement géographique.

 

Quelles sont les particularités de la mutation selon la fonction publique ?

 

Il y a plusieurs particularités à prendre en compte lorsque vous engagez une demande de mutation dans la fonction publique. En effet, les conditions diffèrent en fonction de la fonction publique à laquelle vous êtes rattaché.

Cependant, la particularité de la mobilité dans la fonction publique est qu’elle ne provient pas toujours d’une demande du fonctionnaire. Elle peut en effet être à la demande de l’établissement, de la collectivité ou de l’administration et chaque institution possède des mesures distinctes dans le cadre de la mobilité :

 

  • Les mutations au sein de la fonction publique d’état

Dans les mutations de la fonction publique d’état, les administrations se doivent d’informer le personnel des différents emplois vacants qui vont pousser à la demande de mutation. Couplé à cela, l’amont de la commission administrative paritaire est essentiel pour proposer des offres de mobilité aux agents publics.

 

  • Mutation au sein de la fonction publique territoriale

La territoriale, quant à elle, informe en particulier les centres de gestion sur les postes vacants qui se chargent d’en faire la promotion. Contrairement à la mutation au sein de la fonction publique d’état, celle-ci se compose d’un préavis de 3 mois pour la mutation externe. Celui-ci pouvant être raccourci si besoin.

 

  • Mutation au sein de la fonction publique hospitalière

La fonction publique hospitalière à l’obligation d’informer le préfet de postes vacants dans le cadre de mutations externes. En cas de mobilité, l’agent devra démissionner de son établissement d’origine afin d’être recruté dans le nouveau.

 

Les procédures pour la mobilité s’avèrent donc fonctionner différemment en fonction de l’établissement proposant celles-ci. Toutefois, chaque établissement public requiert une lettre de demande de mutation en bonne et due forme afin de pouvoir prendre en compte et étudier la demande de l’agent.

Chaque titulaire peut bénéficier d’une mutation ce qui est à la fois une chance et une opportunité. N’oubliez pas que cette demande reste un acte important. Elle pourra vous être refusée si les besoins du service ne le permettent pas à ce moment précis. Nous vous conseillons donc d’être organisé, rigoureux et à l’écoute des diverses opportunités que votre service vous apportera pour réussir pleinement votre projet de mutation !