« Nous allons former les prochains adultes-relais »

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Comment réagissez-vous à la lecture du rapport du CGET sur les centres de ressources de la politique de la ville ?

 

C’est un outil précieux pour nous puisqu’il nous permet de savoir comment les autres centres travaillent. Dans son dernier rapport, le CGET (Commissariat général à l’Égalité des territoires) a demandé au consultant Bernard Bensoussan, d’analyser ces données pour en fournir une synthèse plus qualitative. Il dresse ainsi un état des lieux de l’implication des acteurs du droit commun dans la mise en œuvre de la politique de la ville, souhaitée depuis la loi Lamy de 2014. Depuis cette date, nous nous sommes beaucoup engagés sur le développement économique.

Nous lançons aujourd’hui deux actions. L’une concerne les cités éducatives et l’autre la formation professionnelle et l’emploi. Cela permet alors aux acteurs de la politique de trouver des appuis auprès des représentants de l’Etat local. Si les services du droit commun s’intéressent aux quartiers, leur approche reste encore très « droit commun », si j’ose dire. Or, pour être efficient, le droit commun doit mieux intégrer les spécificités des QPV. Entre les chefs de projets politiques de la ville, l’Etat et les collectivités, le travail de mise en relation reste encore insuffisant.

 

1 000 nouveaux postes d’adultes-relais vont être créés. Quel rôle jouerez-vous dans leur formation ?

 

Les adultes-relais jouent un rôle essentiel entre les habitants et les institutions. C’est un emploi à temps plein, géré par les associations de terrain. Nous allons concevoir une offre ad hoc, notamment pour leur permettre d’être les vrais animateurs des conseils citoyens mis en place par la loi Lamy. Le rôle d’un centre de ressources est de créer des synergies entre les acteurs de terrain. Mais également de les conseiller pour faire vivre au mieux les dispositifs. En effet, nous sommes sollicités par les communes, intercommunalités et collectivités concernées. Notre objectif est de répondre au plus vite aux besoins pour que les quartiers demeurent des laboratoires de la démocratie participative en lien avec les dispositifs de droit commun.

 

Le CGET évoque dans son rapport la difficulté pour l’IREV à couvrir l’intégralité du territoire des Hauts-de-France ?

 

Nous étions installés dans le Nord-Pas-de-Calais depuis 15 ans. Notre objectif est de conforter notre renommée avec la Picardie. 125 quartiers prioritaires sont recensés dans l’ex-Nord-Pas-de-Calais, la Picardie en compte beaucoup moins. Le conseil d’administration n’a pas souhaité créer d’antenne en Picardie parce que nous ne voulons de compétences multi-casquettes dans les centres, mais des salariés plus experts dans chaque domaine couvert par la politique de la ville. Aujourd’hui, le défi reste la professionnalisation des métiers de la politique de la ville.  Ce qui permettra alors de répondre aux attentes de la population dans les quartiers.

 

Stéphane Menu

 

4 conseils pour un mail de candidature efficace

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Pour commencer, mettez-vous dans la peau d’un recruteur. Ouvrez votre boite mail : quels messages avez-vous envie de lire, et pourquoi ? Au-delà des conseils classiques – utiliser une adresse comportant vos nom et prénom, éviter les fautes d’orthographe, utiliser les formules de politesse – ce qui fait un bon mail de candidature, c’est l’attention apportée aux détails : un objet bien choisi, un texte structuré et efficace, des pièces jointes faciles à ouvrir, un mail qui arrive au bon moment.

 

L’objet du mail : neutre et précis

 

La première chose que voit le recruteur, c’est l’objet de votre mail. Évitez donc « candidature », qui ne lui donne aucune indication sur qui vous êtes, et à quoi vous postulez. Préférez un objet du type « candidature pour le poste de x » – avec la référence de l’annonce, le cas échéant.

 

Le texte du mail : droit au but

 

Commencez votre mail en vous adressant directement au recruteur. Pour la suite, dosez la longueur : un mail qui reprend votre lettre de motivation est redondant, mais un mail d’une ligne est expéditif… Le site Welcome to the Jungle conseille de s’en tenir à cinq ou six lignes pour exposer qui vous êtes, à quoi vous postulez et pourquoi, et annoncer les pièces jointes. Et n’oubliez pas de glisser vos contacts en fin de mail !

 

Les PJ : attention au nom et au format

 

Vos CV et lettre de motivation doivent être faciles à ouvrir et à imprimer : pas de .doc mais du PDF, et un poids raisonnable. Aussi, vous faciliterez grandement la vie du recruteur si vous les nommez avec vos noms, prénoms et poste visé. Il pourra ainsi vous retrouver dans ses téléchargements.

 

Heure d’envoi : les entretiens appartiennent à ceux qui se lèvent tôt

 

D’après une étude de Talent Works, une candidature envoyée après 19h30 a 3% de chances de se transformer en entretien, contre 13% entre 6h et 10h ! Une bonne raison de postuler dès le matin…

Le diable se niche dans les détails, dit-on. Après avoir peaufiné votre CV et votre lettre de motivation, il serait dommage de donner raison au proverbe… Vous offrez vos compétences : faites en sorte que l’emballage soit le plus agréable possible pour le recruteur !

 

Julie Desbiolles

Focus métier : Chef de projet smart city

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Dans les collectivités les plus avancées, la transition numérique transforme le rapport aux usagers. Certains territoires ouvrent grands les bras à des promoteurs de la ville du futur. Et pour leur parler, les collectivités territoriales ont recourt à des chefs de projet smart city. Ils ont un profil difficilement modélisable : une appétence pour internet et ses multiples ressources bien sûr ; mais aussi des notions bien charpentées en matière d’urbanisme et d’aménagement des territoires. Mais une qualité domine peut-être plus que les autres : le sens du management allié à une bonne connaissance du fonctionnement des services publics. Car l’une des missions consistera justement à rapprocher deux mondes au fonctionnement diamétralement opposé, ceux du public et du privé.

Interface entre privé et public

 

La plupart du temps, ces chargés de mission sont des contractuels. Ils ont généralement transité par le secteur privé. Ce ne sont ni des experts, ni de véritables geeks… Ils doivent connaître par cœur les projets les plus importants de la collectivité pour leur donner une nécessaire impulsion sur le site de la collectivité. Ils sont à l’interface entre les projets de la collectivité et ceux des start-ups, doivent chercher des convergences, faire travailler des techniciens et des entrepreneurs lorsque ces projets ont partie liée avec l’intérêt général. Une contradiction revient cependant en boucle et ils doivent ainsi s’y confronter : dans les collectivités, les projets sont longs à mettre en œuvre alors même que la technique et les usages évoluent très rapidement. La mission des chefs de projet smart city vise donc à l’adaptation permanente de la collectivité à un monde qui bouge en personne. Pas simple mais exaltant.

 

Stéphane Menu

 

Combien de cdd avant un cdi dans la fonction publique ?

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Vous avez décroché un CDD dans la fonction publique

 

Vous avez enfin réussi à décrocher votre premier emploi et débutez votre carrière publique. Cependant, celle-ci débute sous la forme d’un contrat à durée déterminée.

Sachez alors que votre contrat ne pourra pas être renouvelé au-delà de 6 ans. Passé ce délai, l’employeur se doit de vous proposer un contrat à durée indéterminée si un besoin de renouvellement s’exprime.

Toutefois, il faut savoir que le contrat à durée indéterminée ne s’applique pas dans certains cas :

  • Si votre contrat était d’une durée d’un an afin de palier au recrutement d’un titulaire vous ne pouvez pas être reconduit en contrat à durée indéterminée.
  • Si votre contrat est un contrat d’insertion, de formation ou un contrat d’apprentissage vous ne pouvez pas être reconduit directement en contrat à durée indéterminée.

 

Quelles sont les particularités du CDI dans la fonction publique ?

 

Il faut savoir que ce type de contrat dans la fonction publique comporte différentes particularités. Le CDI dans la fonction publique est un statut à part entière vous octroyant diverses possibilités d’évolution, de mobilité et de recrutement. Un fonctionnaire bénéficiant d’un CDI aura plus d’avantages qu’un fonctionnaire sous contrat à durée déterminée.

La rémunération d’un agent en CDD est fixée par son contrat et reste identique tout le long de celui-ci. Le fonctionnaire en CDI doit lui passer un entretien d’évaluation afin de parler de ses points forts, points d’amélioration et, d’ainsi, espérer une réévaluation de sa rémunération. Autant de différences entre les deux types de contrats qui incitent les agents à obtenir ce type de contrat.

 

D’autres cas de CDI possible ?

 

Il existe d’autres cas particuliers dans lesquels l’agent titulaire va conserver son droit de CDI. Par exemple, dans un cas de mise à disposition, l’agent en poste dans un établissement d’origine part exercer dans un établissement d’accueil tout en gardant ses droits et avantages liés à son contrat à durée indéterminée de l’établissement d’origine.

 

Comme nous avons pu le voir, le CDI n’est pas une évidence lors d’un début de carrière dans la fonction publique. Il se peut que l’agent passe tout d’abord par un contrat à durée déterminée avant de se voir proposer un CDI. Cependant, divers cas de figure nous laisse penser qu’une reconduction en CDI apporte pérennité et avantages aux agents contractuels.

Booster les rémunérations pour attirer plus de candidats

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Selon le 10e baromètre RH réalisé par le groupe Randstad France en partenariat avec Villes de France, l’Assemblée des Communautés de France (AdCF) et l’Association nationale des DRH des territoires (ANDRHDT), plus d’un employeur public local sur deux (53%) prévoit de maintenir ses équipes à leur niveau actuel. Pour le quart des décideurs interrogés (24%), une hausse du nombre des agents est même envisagée à court terme. C’est en particulier le cas d’un grand nombre d’intercommunalités (42%) qui projettent de muscler leurs services pour assurer les nouvelles missions découlant des transferts de compétences. A l’inverse, 22% des collectivités – notamment les régions et les départements engagés dans un processus de contractualisation avec l’Etat – entendent maintenir leurs efforts en matière de contraction des effectifs et de diminution de la masse salariale.

 

Manque de candidats sur les métiers du numérique

 

Pour les collectivités souhaitant réenclencher une dynamique de l’emploi, des difficultés inattendues sont apparues ces derniers mois. Deux sur cinq (39%) indiquent qu’elles rencontrent souvent des problèmes pour recruter les agents dont elles ont besoin, un taux en progression de 8 points sur un an. Ce sont les conseils départementaux et régionaux (54%), mais aussi les EPCI (45%) qui semblent le plus impactés par ces difficultés de recrutement. Dans certains domaines, en particulier dans les métiers du numérique, trouver de nouvelles compétences devient un véritable parcours du combattant pour les collectivités. Sept employeurs territoriaux sur dix (71%) se disent confrontés à cette problématique et se plaignent du manque de candidatures pour pourvoir certains postes, soit une augmentation de 12 points en un an (59% en 2018).

 

Recours à l’intérim

 

Dans ce contexte, les DRH des territoires s’interrogent sur la manière d’attirer les profils adaptés aux offres proposées. Le niveau de rémunération constitue un élément déterminant. Pour 56% des collectivités interrogées les salaires proposés constituent un frein majeur à l’attractivité de la fonction publique territoriale. Un indicateur en hausse de sept points sur un an (49% en 2018). A noter qu’une proportion importante des répondants au baromètre RH soulignent la concurrence exercée par des administrations locales plus attractives (35%) et par les acteurs privés (22%) dans leur démarche de recrutement. Face à ces difficultés, près d’un tiers d’entre elles (31%) déclarent avoir eu recours au travail temporaire au cours des deux dernières années. Une tendance qui devrait se confirmer dans un proche avenir.

 

Emmanuelle Quémard

Focus Métier : Négociateur foncier

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Prise de contacts dans le cadre de la préemption

 

Le négociateur foncier travaille en lien avec les services concernés pour rédiger, in fine, les actes nécessaires. Les projets s’inscrivent diversement dans la durée. La collectivité peut ainsi décider de mettre en œuvre le droit de préemption sur certaines parcelles ou tènements en vue d’aménagements futurs. Il revient alors au négociateur foncier de prendre les premiers contacts avec toutes les parties concernées. Si tout le monde est d’accord, une procédure standard peut être déployée. Dans le cas contraire, le service juridique prend le relais et le négociateur reviendra à la table lorsque les différends auront été aplanis. Mais, la plupart du temps, les transactions se font à l’amiable.

 

Cession du patrimoine

 

L’autre partie du métier du négociateur concerne la cession. Les collectivités sont en effet propriétaires d’un certain nombre de biens fonciers et si leur utilité ne se justifie plus, des cessions peuvent être envisagées. Avec le resserrement des cordons de la bourse budgétaires, certaines collectivités accélèrent leur plan de cession pour disposer d’une marge de manœuvre financière. C’est là que le rôle du négociateur foncier est capital, dans la mise en place de procédures réglementaires fortes et ne supportant pas le moindre écart dans leur rédaction.

 

La porte d’entrée du concours de rédacteur

 

Bref, pour être efficace, un négociateur foncier doit bien sûr connaître la législation, mettre en œuvre des préemptions et veiller à valider les dossiers en récupérant l’ensemble des pièces juridiques. Pour exercer cet emploi, une formation initiale dans le domaine juridique (droit de l’habitat, droit de l’urbanisme, gestion des villes) est indispensable. La réussite du concours de rédacteur peut ouvrir la porte à cette profession. Selon la taille des collectivités, ce poste peut offrir des possibilités de spécialisation, au sein d’un service lui-même étoffé.

Détachement temporaire fonction publique : Comment remplacer l’agent ?

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Le détachement temporaire c’est quoi ?

 

Il faut tout d’abord rappeler ce qu’est un détachement temporaire et quelles sont ses particularités. Un fonctionnaire titulaire peut demander un détachement temporaire. Dans cette situation, il sera donc affecté à une nouvelle fonction soit au sein de la fonction publique soit hors fonction publique.

Cette option de mobilité peut être de courte ou bien de longue durée. Pendant cette période de détachement, l’agent public percevra le même salaire et sera classé au même grade que celui de son établissement d’origine (ou grade le plus proche si l’équivalent n’existe pas dans l’établissement d’accueil). Le fonctionnaire titulaire maintiendra également ses droits d’origines et son ancienneté d’échelon.

 

Un moyen également pour l’agent de poursuivre une “double carrière” dans les deux établissements et d’ainsi évoluer professionnellement. Ce détachement vient également répondre à la problématique d’attractivité que connaît actuellement la fonction publique en proposant à ces agents une plus grande flexibilité.

La demande de détachement temporaire est à l’initiative du fonctionnaire titulaire. Il doit par la suite adresser sa demande par courrier à l’établissement d’origine ainsi qu’à l’établissement d’accueil. L’établissement d’origine se réserve un droit de refus sur cette demande en cas de nécessités de service.

 

Comment remplacer un agent en détachement temporaire ?

 

Le détachement temporaire est un gros changement pour l’agent mais également pour son établissement d’origine. Il est primordial de s’organiser pour assurer une bonne transition au moment du départ de l’agent.

 

Les différents cas de détachement temporaire

 

Le détachement de courte durée :

Dans un cas de détachement de courte durée (au maximum 6 mois) l’agent réintégrera son poste à la fin de sa mission. Un agent contractuel assure donc le remplacement et ce, pour une durée maximale de 12 mois.

 

Le détachement de longue durée :

Dans le cas d’un détachement de longue durée (plus de 6 mois) le fonctionnaire ne peut réintégrer directement son emploi. Celui-ci devient alors vacant. Il doit donc attendre une réintégration par différents biais : vacances, création de poste correspondant à son grade et son activité etc…

 

Pour son remplacement, on autorise l’emploi d’un agent contractuel dans seulement certains cas :

  • Pour pallier temporairement à une vacance de poste (durée maximale d’un an et renouvelable une fois)
  • Selon divers critères liés aux besoins des services. Par exemple, pour un poste de secrétaire d’une mairie de moins de 1000 habitants.

 

Vous l’aurez compris, le détachement temporaire est à différencier selon sa durée. L’agent qui sera en détachement de courte durée pourra être remplacé par un contractuel. L’agent en détachement de longue durée laissera son poste vacant. Il pourra être remplacé par un autre titulaire. Ce détachement implique donc une forte organisation côté employeur. Mais aussi côté employé afin d’assurer une passation efficace et de ne pas pénaliser le service de l’établissement d’origine.

Les emplois de direction en hausse continue dans les grandes collectivités

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Selon l’étude du CNFPT, qui a permis d’interroger 809 grandes collectivités et établissements publics administratifs de plus de 40 000 habitants, la progression des emplois de direction -estimés à 8 486 au 31 décembre 2017- est de 2,7% en trois ans. Dans le même temps, les emplois fonctionnels bondissent de 3,5 points. Une double hausse résultant de la montée en puissance de l’intercommunalité et de la fusion des régions réalisée à la suite de la loi NOTRe du 7 août 2015.

 

La progression des emplois de direction plus sensible en zones urbaines et métropoles

 

Dans le détail, c’est au sein des communautés urbaines et des métropoles que la progression des emplois de direction est la plus sensible (+ 4,1% par rapport à 2014). Ils sont cependant en baisse dans les communes. L’étude montre également que la proportion des fonctionnaires territoriaux progresse au sein des emplois de direction (84 % contre 82,5 % en 2014). On notera, par ailleurs, que le poids des ingénieurs en chef se renforce dans les emplois de direction (47 %). Ceci au détriment des administrateurs territoriaux (26 %, soit une baisse de 9 points par rapport à 2014). La part des attachés passe, quant à elle, de 3,1 % à 10 % entre 2014 et 2017.

 

Taux de féminisation en progrès

 

Autre enseignement : le taux de féminisation des emplois de direction progresse de 3 points par rapport à 2014. Désormais, ce sont 38 % des emplois de direction qui sont occupés par des femmes. La plus forte féminisation de ces emplois concerne les communautés de communes de plus de 40 000 habitants. C’est la strate territoriale où la féminisation progresse également dans les emplois fonctionnels (+ 5,3%) et dans les fonctions de directeurs (+ 5,6%). Les données recueillies font aussi ressortir que l’âge moyen des dirigeants territoriaux se stabilise à 52 ans. On observe une légère augmentation de la tranche des 40/49 ans.

Le CNFPT souligne que cette étude devrait permettre « de mieux calibrer le volume des postes à ouvrir pour les concours A+. Egalement d’adapter l’offre de service de l’INET et ainsi de mieux accompagner les logiques des parcours professionnels des cadres de direction ».

 

 

Emmanuelle Quémard

 

Projet de mobilité : Comment faire sa demande de mutation publique ?

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Tout d’abord, rappelez-vous que les différentes possibilités de mobilité et de mutation s’adressent aux agents titulaires et vous ne serez donc pas concerné si vous êtes un agent contractuel. Découvrez dès lors vos différentes possibilités de mobilité et les différentes modalités qui s’y appliquent.

 

Quel type de mutation puis-je demander ?

 

La mutation est une procédure qui changera drastiquement l’environnement de l’agent et ses conditions de travail. Lorsque vous prétendez à une mutation, elle peut être :

  • Interne : Cela correspond à une mutation au sein du même département, collectivité ou établissement.
  • Externe : Cela correspond à une mutation dans un nouveau département, une nouvelle collectivité ou un nouvel établissement. Cela suggère donc la “coopération” entre un établissement d’origine et un établissement d’accueil.

Vous l’aurez compris, ne prenez pas à la légère la nature de votre mutation. Elle affectera directement votre environnement de travail et vos responsabilités.

 

Comment faire ma demande de mutation ?

 

Fonction Publique d’Etat

 

Une fois que vous vous êtes décidé, vous devez entreprendre votre demande de mutation. Pour cela, le fonctionnaire titulaire doit effectuer une demande qui diffère en fonction de son établissement. Si l’agent public appartient à la fonction publique d’Etat, il peut alors participer au mouvement de mobilité organisé périodiquement en formulant différents vœux de mutation. Cela s’applique également dans l’éducation nationale. La demande de mutation fonctionne grâce à un système de points et de vœux.

 

Fonction publique Territoriale

 

Lorsque l’agent appartient à la FPT, il se doit de consulter au préalable les différentes annonces de mutation disponibles. Il devra par la suite, informer son établissement d’origine (et son établissement d’accueil dans le cadre d’une mutation externe) de son intention de mobilité. Pour formaliser cette demande, vous devez faire parvenir par courrier recommandé avec accusé de réception. Nous vous donnons différents conseils dans la rédaction de votre lettre de mobilité interne dans notre article dédié à la question.

 

A noter : l’établissement se réserve le droit de s’opposer à la demande si aucun poste n’est ouvert ou si votre départ ne peut être comblé par l’établissement d’origine.

 

Fonction publique Hospitalière

 

Enfin, si l’agent est en poste dans un établissement public de santé, il doit s’informer sur les postes vacants avant d’adresser sa demande de changement.

 

Quel que soit le type d’établissement public, une mutation prend généralement effet 3 mois après la demande de l’agent dès lors qu’elle est acceptée. L’agent peut, durant cette période, préparer la formation de son remplaçant. Mais également s’informer sur les différentes modalités de son nouveau poste. Une façon d’effectuer une transition efficace et en douceur vers son nouvel emploi.

 

Vous l’aurez compris, un projet de mobilité est un changement professionnel lourd qui nécessite une bonne préparation en amont. Une fois votre poste trouvé, votre acceptation à celui-ci et une phase de transition avec votre remplaçant vous serez fin prêt à relever un nouveau challenge professionnel !