Flex-office, tiers-lieux… Fini, le bureau personnel ?

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La mobilité rendue possible par le télétravail ouvre la porte à de nouvelles manières de travailler. Seul de chez soi, avec des collègues dans un tiers-lieu proche de son domicile… Voire dans les locaux de l’administration mais en « flex-office », comme l’a fait le département d’Ile-de-France. C’est-à-dire sans bureau personnel, mais sur un bureau que l’on investit le matin et que l’on quitte le soir.

 

Travail nomade : travail libre ?

 

Sur le principe, le travail nomade paraît multiplier les avantages ; réduction du temps de trajet domicile-travail – et donc de la fatigue et des émissions carbone. Des systèmes comme le flex-office permettraient aussi de réduire les coûts immobiliers de bureaux occupés en moyenne, selon Le Monde, 60% du temps. En terme de management, les open-space sans places attitrées conduiraient les managers, directeurs et employés à collaborer tous ensemble, brisant les silos et aplanissant les hiérarchies…

 

Changer l’aménagement d’un bureau : un projet RH

 

Pourtant, les expériences de travail nomade révèlent qu’il n’est pas toujours synonyme de liberté et de bien-être. Au-delà des difficultés de mise en place (définir qui travaille où, le matériel nécessaire, etc.), des systèmes comme le flex-office combinent les nuisances de l’open-space (interruptions, bruit) avec de nouvelles, décrites dans un article du Monde : dépersonnalisation, manque de lien… Côté managers, diriger des travailleurs physiquement absents ou dispersés fait naître plusieurs craintes. Celles-ci sont listées dans une étude de Malakoff Médéric Humanis : « une difficulté de gestion et d’organisation des collaborateurs », « des échanges plus difficiles entre les collaborateurs », « la perte d’une partie des responsabilités des managers », etc. Le CNFPT propose d’ailleurs depuis peu des formations sur le management à distance, qui montrent l’émergence d’une réflexion sur le management de travailleurs nomades.

Ainsi, comme concluait Johan Theuret lors du colloque La fin du bureau ? de l’Association des DRH des grandes collectivités territoriales : « La fin du bureau n’est sans doute pas pour demain ! ». Mais ce qu’enseignent ces expérimentations, c’est que le réaménagement d’un espace de travail impacte tout le fonctionnement et les relations au sein de la structure. Et qu’il doit donc être pensé avec soin !

 

Julie Desbiolles

Nos conseils pour bien rédiger votre offre d’emploi !

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Ça y est, vous devez préparer votre offre d’emploi pour un nouveau poste dans votre structure. Il est donc important de respecter différents éléments afin de rendre l’offre la plus attractive possible pour les candidats !

 

Misez sur le contenu !

 

Le premier point à prendre en compte est le contenu de votre offre. En effet, c’est l’élément principal à soigner lors de la préparation de celle-ci si vous souhaitez attirer l’attention des candidats.

 

Ainsi, n’hésitez pas à débuter l’offre par un descriptif de l’établissement public ainsi que du service recherchant un candidat. Vous pouvez alors, à la manière d’un établissement privé, vanter les mérites de l’établissement et du secteur en racontant une histoire afin de donner envie au futur agent de candidater.

Dans une époque où l’environnement de travail importe beaucoup aux jeunes talents, la qualité et les différents avantages de celui-ci doivent impérativement se retrouver dans votre offre.

 

Par la suite, n’hésitez pas à entrer dans les détails du poste et ainsi préciser les différentes compétences requises et l’expérience attendue. De même, il est indispensable d’indiquer le profil de candidat recherché et de préciser les perspectives d’évolution de carrière possible.

 

Soignez la mise en forme de l’annonce

 

Autre élément très important dans la conception et rédaction de votre offre d’emploi, la mise en forme.

Une offre attractive est celle qui saura susciter rapidement l’intérêt du candidat. Les informations clés de l’offre doivent alors apparaître en gras pour attirer plus facilement l’attention du candidat. L’utilisation de liste à puces est également une bonne pratique pour résumer rapidement les points cruciaux de l’offre.

 

Gardez pour la fin de l’offre les éléments type rémunération et modalités de recrutement. Ainsi, le candidat parcoure entièrement l’offre avant de tomber sur ces informations. Mettre en avant la rémunération ainsi que les différents avantages du poste est également une bonne pratique pour attirer plus de candidats.

 

Mettez en avant des éléments de différenciation

 

Il est important de se démarquer des autres offres d’emplois pour attirer un maximum de candidats. Lors d’une procédure de recrutement, aucun candidat ne peut être écarté selon les critères suivants : sexe, orientation sexuelle, opinions politiques, nom de famille, état de santé, etc. Indiquez donc par une simple phrase que le poste est ouvert à tous et veillez à ne pas uniquement masculiniser ou féminiser votre offre !

 

Vous l’avez compris, bien rédiger son offre d’emploi passe avant tout vers un travail au préalable du fond de l’offre dans sa clarté et dans son côté stimulant. Il vous reste par la suite à respecter plusieurs éléments de mise en forme et à insérer différents éléments différenciants. Vous mettrez toutes les chances de votre côté et attirer un maximum de talents vers votre poste à pourvoir !

« Nous allons créer une école interne de management »

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C’est un fait sans doute sous-estimé : la fonction publique territoriale offre beaucoup plus qu’on ne l’imagine des possibilités de mobilité ou de réorientation de carrière. Quelle est votre approche à la Région Grand Est ?

 

Tout dépend bien entendu de l’individu et de sa volonté. Si un agent public veut exercer le même métier dans le même contexte pendant toute sa carrière, cela ne nous pose aucune difficulté. S’il souhaite évoluer, nous l’accompagnons. Nous-mêmes nous avons besoin d’agents qui prennent plus de responsabilité pour répondre à des exigences de plus en plus fortes.

 

Votre Région, c’est la fusion de trois anciennes Régions. Réunir autant d’agents sous une même bannière, la tâche n’a pas dû être simple…

 

Oui, fusionner l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne n’a pas été simple. Les collectivités sont confrontées à des changements permanents. Le parti que nous avons pris, c’est d’assurer la continuité du service public. Ainsi, les usagers ne subissent pas les effets de cette énorme réorganisation interne. Sur les 7 500 agents actuels, 5 400 travaillent au sein des lycées. Pour eux, le changement n’a pas été très important. Pour les 2 000 agents des sites administratifs, nous avons adopté une stratégie des petits pas, en suivant un objectif mais en réadaptant en permanence la méthodologie si elle s’avérait défaillante.

 

Avez-vous opéré des réadaptations ?

 

Quand vous faites de la continuité du service public la priorité, il vous faut gérer plusieurs chantiers successivement ou en parallèle. Nous avons souhaité mettre en place une stratégie en matière de ressources humaines qui nous permet de fixer les chantiers, les priorités et le calendrier.

 

Vous avez même créé une école interne de management pour vos cadres…

 

Les managers, dans les services et sur les sites, sont en première ligne. Cette école interne n’est pas une innovation, d’autres collectivités l’ont fait avant nous. En revanche, le fait qu’elle s’adressera à l’ensemble des encadrants, au sein des sites administratifs mais aussi dans les établissements scolaires, soit près de 800 encadrants, est une innovation qui ne se retrouve pas beaucoup au sein des collectivités. Nous travaillons en lien avec l’INET et le CNFPT sur ce projet dont l’objet est de créer une culture commune à la collectivité tout en améliorant les pratiques managériales.

 

Stéphane Menu

Réseaux Sociaux et collectivités territoriales : Quelle stratégie ?

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Réseaux sociaux et collectivités : Ce qu’il faut savoir

 

 

Cette transition vers la communication numérique doit, bien évidemment, respecter différents prérequis. Il est plus difficile pour une collectivité que pour une entreprise du secteur privé de s’engager sur les réseaux sociaux. En effet, celle-ci se doit d’étudier plusieurs points avant la mise en place d’une stratégie adaptée et efficace.

 

Quels prérequis considérer avant de se lancer ?

 

Avant de lancer et mettre en place sa nouvelle présence sur les réseaux sociaux, il est crucial pour une collectivité d’étudier certains éléments. Tout d’abord, il est nécessaire d’analyser sur quels réseaux elle envisage de se positionner. Même si les collectivités communiquent généralement sur la plupart les réseaux disponibles, on remarque une certaine tendance pour Twitter, Facebook et LinkedIN.

D’autres réseaux, comme Instagram ou Pinterest qui prônent une utilisation autour de la photo, peuvent être plus compliqués à développer pour ces établissements. Enfin, des réseaux type Snapchat permettent de capturer l’instant présent et peuvent être utiles pour diffuser certains événements en direct.

 

Après avoir ciblé les différents réseaux à développer, il sera nécessaire de mettre à plat les objectifs de communication.

 

Créer du lien, se rapprocher de la population et interagir avec l’utilisateur peuvent être des leitmotivs au cœur de la communication des collectivités locales.

Les réseaux sociaux instaurant une proximité avec l’internaute, il est donc très important de définir votre ligne éditoriale. Quels types de messages allait vous diffuser ? Comment aborder votre audience et la développer ? Quel ton et quel langage adopter ? Comment interagir avec l’audience ? Autant de paramètres à prendre en compte pour ne pas avoir de mauvaise surprise une fois lancé !

 

Qui est en charge de la stratégie social media ?

 

Une fois votre stratégie social media établie, il reste crucial pour une collectivité de définir la personne en charge de la mise en place, du suivi et du reporting de cette stratégie.

C’est notamment pour cette raison que le poste de community manager dans les collectivités territoriales est de plus présent. Cette personne aura donc le rôle principal dans la gestion des médias sociaux et interviendra notamment dans la définition de la stratégie et fournira également une veille active sur les réseaux.

 

Le Community Manager

 

 

Le community manager doit également connaître parfaitement le fonctionnement de la collectivité. Ainsi, il sera à même de répondre aux différents messages qu’il peut recevoir. Un rôle majeur dans « l’effet tampon » qu’il pourra apporter en cas de conflit avec certains utilisateurs. Il doit donc être doté de qualités de psychologie et de diplomatie et ne pas simplement se contenter de poster de simples informations. Le côté humain est aujourd’hui très apprécié par l’utilisateur. Il pourra donc naturellement interagir avec lui, le rediriger vers différents services capables de lui apporter une réponse etc… Le tout avec une petite touche d’humour !

 

Le social media manager

 

Aussi, Il est envisageable de mettre en place un social media manager qui se chargera de définir la stratégie et d’analyser les répercussions de celle-ci. Un moyen de surveiller ses résultats et de prendre des décisions stratégiques sous l’appui de chiffres.

Le social media manager vient combler la nécessité de définir des KPIs précis à suivre même lorsque vous êtes une collectivité. Ainsi, la taille de la communauté, le taux d’engagement, la performance des formats peuvent être des indicateurs à suivre pour interpréter la qualité de cette stratégie.

 

Les collectivités ont donc un intérêt majeur à être présents sur les réseaux sociaux. Un moyen pour elle de développer une stratégie de communication dans l’ère du temps et de renforcer le lien et l’engagement avec les habitants. N’attendez plus et lancez-vous !

3 conseils pour bien choisir votre emploi

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Identifiez vos motivations

Avant d’étudier les offres, commencez par vous étudier vous-même : Comment définissez-vous le travail ou l’emploi parfait ? Qu’est ce qui vous motive ? Plutôt la rémunération, la perspective d’évolution, le sens des missions, la flexibilité des horaires ? Plusieurs outils peuvent vous aider dans cette quête de vous-même : bilan de compétences (avec un accompagnateur ou des livres), conseil en évolution professionnelle, test de personnalité type MBTI, mooc « Trouver un job qui vous correspond » d’OpenClassRooms…

 

Jugez votre futur employeur

 

Vous avez trouvé une offre d’emploi qui vous inspire ? Enquêtez sur l’employeur. Commencez par son site web : Y’a-t-il une rubrique « recrutement » ? Voire, comme sur le site du Val-de-Marne, une rubrique « pourquoi nous rejoindre » ? Consultez l’organigramme, les actualités : Les projets vous intéressent-ils ? Etudiez aussi la page LinkedIn de l’administration, les profils de vos potentiels collègues : Quel est leur parcours ? Sont-ils en poste depuis longtemps ? Gardez cependant en tête que l’administration peut avoir une marque employeur maîtrisée, mais des conditions réelles pas tout à fait à la hauteur… Et vice versa !

 

En entretien : posez TOUTES vos questions

 

Toutes les informations qui vous aident à visualiser précisément le poste sont utiles pour votre choix. Ainsi, en entretien, posez toutes les questions qui vous viennent : Quels sont les horaires, les perspectives d’évolutions, les missions ? Faites confiance à votre instinct : Quelle impression vous laisse votre interlocuteur ? Pour vous aider, le site Ithaque Coaching liste 10 questions précises à poser, ou au moins à se poser.

Gardez en tête que l’employeur a tout intérêt à trouver quelqu’un d’adapté au poste, qui restera longtemps ; il devrait donc voir d’un bon œil votre volonté de faire un choix éclairé. Et si dans ce processus, vous sentez que l’emploi n’est pas le bon, alors passez votre chemin… La fonction publique totalisant presque 20% de l’emploi en France, vous finirez bien par trouver une administration qui vous convient !

 

Julie Desbiolles

Comment rendre la fonction publique plus attractive ?

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Attractivité et fonction publique : Quels enjeux ?

 

La fonction publique connaît aujourd’hui un déclin de popularité. En effet, elle ne séduit plus autant qu’avant les jeunes sur le marché du travail et ce pour différentes raisons. Aujourd’hui, le recrutement dans le secteur privé n’est pas à plaindre et ce, surtout dans les nouveaux secteurs porteurs. On constate également une évolution de la mentalité sur le marché du travail. Des personnes cherchent davantage à changer rapidement d’expérience et à essayer de nouveaux secteurs, postes etc. Une mentalité qui se retrouve évidemment à l’encontre de celle des établissements publics qui riment souvent avec stabilité et longue carrière.

 

Les recruteurs, eux aussi, font face à un enjeu majeur face à une baisse de l’attractivité du secteur. Il devient de plus en plus difficile d’attirer des candidats. Il est alors nécessaire de les éduquer sur les différentes techniques d’attractivité pour tenter de contrer le problème. Pour cela, on pense alors à la marque employeur et nouvelles techniques de rédaction d’offre d’emploi afin de redonner des couleurs au recrutement de la fonction publique.

Il devient crucial pour les collectivités de réagir et prendre différentes décisions pour rendre la fonction publique plus attractive.

 

Quelles solutions pour la fonction publique ?

 

La discussion sur l’attractivité de la fonction publique est ouverte depuis quelques temps et pousse à la réflexion. Quelles seraient alors les possibilités pour les différentes fonctions publiques ?

Innover dans les méthodes de recrutement

 

Plusieurs mesures ont pu être évoquées. Jusqu’ici on parle de développement de l’apprentissage et valorisation des concours de la fonction publique afin de répondre à une certaine évolution des métiers. Il est également important de rendre la fonction publique plus flexible et de s’efforcer de proposer plus d’opportunités pour les agents en poste. Cela peut passer par la mobilité, qu’elle soit interne ou externe et qui donnera la possibilité aux agents de varier les postes et établissements.

 

Redéfinir les concours d’entrée

 

 

La deuxième solution que la fonction publique souhaite développer repose principalement autour des concours d’entrée. En effet, on constate depuis plusieurs années une baisse de participation aux concours d’entrée de la fonction publique. A cela, la direction générale de l’administration et de la fonction publique propose plusieurs alternatives.

Par exemple, un pas en avant vers la modernisation de ce type de concours consisterait à faire évoluer les procédures d’affectation des lauréats, alléger, professionnaliser et mutualiser certaines épreuves. Un coup de vent frais sur les épreuves de concours visant à attirer une population le trouvant désuet.

L’autre sujet phare réside dans la préparation à ce type de concours. Il devient essentiel que la fonction publique développe fortement l’accompagnement dans la réussite de ceux-ci. Cela peut notamment passer par la création et mise en place de classes préparatoires. Cela aiderait ainsi les candidats à mieux appréhender les épreuves qu’ils s’apprêtent à passer.

La difficulté d’admission dans la fonction publique s’expliquant en partie par l’admission sur concours, une hausse des acceptations “sur titres” avec examen du dossier est également une idée à pousser pour venir contrer cette baisse d’activité.

 

Faciliter la reconversion

 

 

Enfin, il reste intéressant pour la fonction publique de mettre en place des moyens afin de faciliter la reconversion des agents en poste. Même s’il n’est pas enviable de perdre un agent en poste, apporter de la souplesse et proposer des solutions et possibilités de reconversion permettrait de renforcer l’attractivité du secteur.

 

Comme nous avons pu le voir, la fonction publique peine aujourd’hui à attirer de nouveaux talents. L’état de la situation est encore à la discussion mais il semble important de reconsidérer plusieurs principes afin de redonner un coup de boost au secteur qui, pourtant, propose des carrières multiples et des environnements de travail épanouissants.

Les recrutements externes en hausse au sein de l’Etat et des collectivités

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Selon l’étude publiée en juillet 2019 par la DGAFP, -étude qui ne prend pas en compte les données recueillies auprès des hôpitaux publics-, le nombre d’agents recrutés sur concours a progressé de 48 229 à 48 572 en 2017 à l’Etat et dans les collectivités. Une tendance haussière qui masque néanmoins une réalité plus contrastée dans la fonction publique d’Etat (FPE) comme dans la fonction publique territoriale (FPT).

 

L’Etat premier recruteur public

 

 

Ainsi, il apparaît qu’en 2017 la FPE a diminué à la fois son offre d’emplois (- 419 agents, + 276 enseignants) et le nombre de ses recrutements (- 607 agents, + 75 enseignants). En dépit de ces fluctuations, l’Etat reste le premier recruteur public, avec 39 602 recrutements externes réalisés. Toutefois, le niveau de recrutement par la voie externe demeure inférieur à ceux enregistrés lors des deux précédentes années de référence : 47 377 recrutements en 2005 et 45 867 en 2014.

Au sein de la FPE, le nombre de recrutements sur concours progresse sensiblement en catégorie A (28 632, soit + 4,9 %) mais dans le même temps, le nombre de recrutés diminue fortement dans la catégorie B (5 309, soit – 26,6 %). En revanche, le nombre des personnels recrutés dans la catégorie C s’accroît très nettement (5 661, soit + 32%).

L’étude de la DGAFP indique que « la fonction publique de l’État recrute, selon les années, l’équivalent de 1,5 % à 3 % de son effectif total. Ces agents constituent un flux d’entrée externe déterminé par les besoins en personnel des administrations de l’État, en fonction notamment des départs en retraite et de la variation des plafonds d’emplois ».

 

Baisse des recrutements sur concours pour les « A » dans les collectivités

 

 

Dans les collectivités territoriales, les emplois pourvus via un concours externe ont également progressé en 2017. Ce sont, en effet, 2 045 agents supplémentaires qui ont intégré la FPT par cette voie par rapport à l’année précédente (+21 %). Si un bug informatique n’a pas permis à la DGAFP de déterminer le volume des sélections sans concours en catégorie C, il apparaît que les recrutements sur concours en catégorie B et C sont en hausse, avec respectivement + 377 et + 1980 agents par rapport à l’année 2016. A contrario, les recrutements sur concours pour la catégorie A enregistrent une baisse de -312 agents.

 

Emmanuelle Quémard

Qui sont les nouveaux apprentis ?

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Selon une étude publiée en juillet 2019 par le ministère de l’Action et des comptes publics,  14 753 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés en 2018 dans les services de l’Etat, les collectivités territoriales et les hôpitaux publics. Une augmentation (+ 5,2 % par rapport à 2017) qui confirme la tendance observée ces dernières années, puisque le nombre d’apprentis avait progressé de 7,9% en 2017 et de 18,5% en 2016.

La hausse du recours à l’apprentissage n’est cependant pas homogène au sein des trois versants de la sphère publique. Comme lors des années précédentes, la fonction publique territoriale s’affirme comme le principal recruteur des nouveaux apprentis avec 58 % des entrées (+4 points), Elle  devance la fonction publique d’État (37 % des entrées, en baisse de 5 points) et la fonction publique hospitalière (5 % des entrées, stable).

 

En grande majorité des jeunes

 

 

Au sein de la territoriale, les communes ont le plus recours à l’apprentissage avec près de 60% des nouveaux apprentis tandis que les établissements communaux et intercommunaux  en dénombrent 20%. De leur côté, les départements et établissements départementaux (16 %) et les régions (6 %) semblent moins séduits par les recrutements par voie d’apprentissage. Dans la FPE, les ministères concentrent 72% des nouveaux apprentis. Ceux de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Défense et de l’Intérieur sont ceux qui comptent le plus d’entrées en 2018.

Les nouveaux apprentis de la fonction publique sont en grande majorité des jeunes. Là encore, la FTP se distingue avec un âge moyen d’entrée en apprentissage qui s’établit à 20,5 ans en 2018, alors qu’il est de 21,2 ans dans la FPE et de 22,2 ans dans la FPH. On notera que les mineurs représentent 21 % des nouveaux contrats dans la FPT contre 7 % dans la FPE et 8 % en FPH. La part des nouveaux apprentis de plus de 25 ans est également à la hausse dans les trois versants (+14,9 % dans la FPH ; +7,3% dans la FPT ; + 6,9% dans la FPE).

 

Augmentation du niveau d’études

 

 

En 2018, la part des nouveaux apprentis de la fonction publique titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur continue de progresser : 34 %, soit +2 points par rapport à 2017. Celle des titulaires d’un diplôme de niveau inférieur au baccalauréat ou sans aucun diplôme est, quant à elle, en légère baisse : 30 %, soit -1 point par rapport à 2017.

Enfin, on notera que la proportion des femmes parmi les nouveaux apprentis demeure stable (51 %).

 

Emmanuelle Quémard

« Vendre ses compétences » plutôt que « chercher un emploi » !

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« Je n’aime pas le mot « demandeur d’emploi« . Il sous-entend qu’on me rend un service en m’embauchant… Moi, je ne « demande » pas d’emploi, je vends des compétences ! », s’est un jour indignée mon amie Y.. Jérôme Decaux, coach, confirme : « La bonne posture pour une recherche d’emploi, c’est de se demander ce qu’on peut apporter à un employeur ». Ainsi, rien de tel que de cultiver la confiance en soi et en ses compétences professionnelles pour séduire un employeur…

 

Identifier ses points forts… Et savoir les défendre !

 

 

L’idéal est de commencer une recherche de poste par un bilan : « Qu’est ce que vous savez faire, qu’est ce que vous aimez faire, dans quoi vous êtes à l’aise – donc efficace ? », liste Jérôme Decaux. Bilan de compétences, Conseil en Evolution professionnelle (CEP) peuvent aider à identifier ses compétences techniques. Du côté des savoir-être ou soft skills, tout aussi importants, des tests de personnalité type MBTI permettent de cerner non seulement son profil, mais surtout ses points forts – et c’est bien eux qui donnent confiance en soi ! Enfin, pour les mettre en avant dans un entretien d’embauche, Jérôme Decaux conseille de s’inspirer du storytelling  : « Si on vous demande d’illustrer pourquoi vous avez telle qualité, quelle histoire racontez-vous ? ».

 

Tout le monde a des compétences à vendre

 

 

A ceux qui ne seraient pas très sûrs d’eux, Jérôme Decaux le martèle : « Tout le monde sait faire quelque chose ! » Une déconvenue professionnelle ne doit pas entamer la confiance en soi et ses capacités : « Si votre employeur trouve que « ça ne va plus« , ce « ça va ne plus » s’applique ici et maintenant. Ça ne veut pas dire que vous êtes devenu nul partout en France et pour toujours ! Mais plutôt qu’à l’instant T, il y a une inadéquation entre votre profil et l’organisation dans laquelle vous êtes », précise-t-il. C’est bien l’idée de se considérer comme “vendeur de compétences” : si vos compétences ne sont pas “achetées” par une structure, ça ne veut pas dire qu’elles ne sont pas vendables… Mais plutôt qu’il faut chercher un autre client – qui saura les apprécier à leur juste valeur !

 

Julie Desbiolles