Prise de contacts dans le cadre de la préemption
Le négociateur foncier travaille en lien avec les services concernés pour rédiger, in fine, les actes nécessaires. Les projets s’inscrivent diversement dans la durée. La collectivité peut ainsi décider de mettre en œuvre le droit de préemption sur certaines parcelles ou tènements en vue d’aménagements futurs. Il revient alors au négociateur foncier de prendre les premiers contacts avec toutes les parties concernées. Si tout le monde est d’accord, une procédure standard peut être déployée. Dans le cas contraire, le service juridique prend le relais et le négociateur reviendra à la table lorsque les différends auront été aplanis. Mais, la plupart du temps, les transactions se font à l’amiable.
Cession du patrimoine
L’autre partie du métier du négociateur concerne la cession. Les collectivités sont en effet propriétaires d’un certain nombre de biens fonciers et si leur utilité ne se justifie plus, des cessions peuvent être envisagées. Avec le resserrement des cordons de la bourse budgétaires, certaines collectivités accélèrent leur plan de cession pour disposer d’une marge de manœuvre financière. C’est là que le rôle du négociateur foncier est capital, dans la mise en place de procédures réglementaires fortes et ne supportant pas le moindre écart dans leur rédaction.
La porte d’entrée du concours de rédacteur
Bref, pour être efficace, un négociateur foncier doit bien sûr connaître la législation, mettre en œuvre des préemptions et veiller à valider les dossiers en récupérant l’ensemble des pièces juridiques. Pour exercer cet emploi, une formation initiale dans le domaine juridique (droit de l’habitat, droit de l’urbanisme, gestion des villes) est indispensable. La réussite du concours de rédacteur peut ouvrir la porte à cette profession. Selon la taille des collectivités, ce poste peut offrir des possibilités de spécialisation, au sein d’un service lui-même étoffé.

