Valoriser son profil : Comment s’y prendre ?

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Valoriser votre profil, c’est d’abord avoir un CV parfait !

 

Et, par parfait, nous entendons un CV le plus clair possible. De cette façon, vous aiderez le recruteur à rapidement cerner votre personnalité et votre parcours. Autant d’informations importantes qui lui permettront de plus facilement sélectionner votre profil s’il se trouve être pertinent pour le poste.

Pour cela, bien rédiger son CV reste la première étape dans la valorisation de votre profil. Mettez en avant les expériences qui importent et qui correspondent à une évolution logique qui vous mènera à votre prochain poste. Ensuite, pensez à bien épurer votre CV et à ne mettre en avant que ce qui est indispensable. Vous devez raconter une histoire qui doit être facile à lire et compréhensible.

Lorsque cela est possible, il faut mettre l’accent sur des projets accomplis car cela vous valorise en proposant des véritables expériences de travail cohérentes menées de bout en bout.

 

Entretenez votre réseau et mettez-vous en avant !

 

Cela peut paraître simple mais, le réseau a une réelle importance dans la valorisation de votre profil. Véritable miroir professionnel, assurer une présence quotidienne sur ces réseaux auprès des bons interlocuteurs peut facilement vous mettre en avant. N’hésitez donc pas à vous connecter auprès d’une audience qui vous importe et prenez la parole pour vous placer en tant qu’expert du sujet ! Publiez articles, commentaires et toute autre interaction professionnelle peut attirer l’œil d’un potentiel recruteur ou le rassurer si l’envie lui prend d’une petite vérification de votre profil en ligne. Pour vous convaincre, sachez que seulement 1% des utilisateurs sur internet sont des contributeurs. Mais, pourquoi pas vous ?

Une autre possibilité qui s’offre à vous est de raconter votre histoire sur ces réseaux. Les publications de retour d’expérience, d’apprentissages, de tests et de résultats sont particulièrement appréciées par les internautes, massivement partagées et commentées. Une manière simple d’être pris au sérieux et mis en avant !

Un réseau tel que weka.jobs peut ainsi répondre à cette problématique en vous proposant de vous connecter auprès d’acteurs du secteur public et vous ouvrant ainsi sur de nouvelles opportunités professionnelles.

 

Profils atypiques : Vous avez de la valeur !

 

Vous pouvez parfois être confronté à la problématique de changement de métier. Vous avez une envie, un ressenti qui vous pousse à changer de voie et vous souhaitez passer le cap. Dites-vous que vous pouvez être pertinent pour ce nouveau poste, il faut simplement le montrer !

Si ce changement professionnel nécessite une formation, un apprentissage particulier que vous avez fait en amont, alors montrez-le !

Par le biais du CV, d’une publication ou bien d’une mention particulière dans la lettre de motivation, cela indiquera au recruteur que vous prenez les devants et que vous faites preuve d’adaptabilité pour arriver à vos fins.

 

Jouez-en pendant l’entretien !

 

Un profil atypique peut également être valorisé lors de l’étape de l’entretien. Pour se faire, vous pouvez vous appuyer sur différentes bonnes pratiques.

  • Accentuez sur vos diverses expériences. Ne plus être spécialisé dans un seul domaine ou une seule niche n’est plus quelque chose d’handicapant. Aujourd’hui, les recruteurs recherchent, de plus en plus, des candidats polyvalents capables de cerner l’entièreté des enjeux de leur profession. N’hésitez donc pas à mettre en avant vos différents projets réalisés, appuyant ainsi sur la totalité de vos compétences !
  • Rassurez votre recruteur. L’entretien est également le moment où vous pouvez rassurer d’autant plus votre recruteur. En face à face, la parole vous est donné pour vous mettre en avant et le séduire. A ce sujet, la première étape est une tenue valorisante pour votre entretien d’embauche et il ne vous restera plus qu’à raconter votre histoire pour convaincre.

 

Vous l’aurez compris, pour valoriser votre profil au maximum, cela passe par les documents indispensables à votre recrutement mais également par une présence forte sur les différents réseaux afin de mettre en avant au maximum vos compétences et votre expertise. N’attendez plus et décrochez le job de vos rêves !

Faut-il tenter le CV original ?

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Selon les études, un recruteur passe entre six secondes et une minute à lire votre CV. Pour autant, faut-il à tout prix attirer son attention avec un CV clignotant, multicolore, géant ou en forme de Lego ? Pas sûr… Car « trop d’originalité peut aussi tuer le CV », assure Chantal Damm, cheffe du service gestion de l’emploi et formation du département du Gers. Pour elle, l’originalité doit être bien dosée.

 

La lisibilité avant tout

 

« Le CV doit être avant tout lisible, sobre et compréhensible. Il faut qu’au premier coup d’œil on puisse repérer l’essentiel », explique-t-elle. Elle déplore les excès qui lui compliquent la vie : les CV « qu’on ne sait pas dans quel sens lire », ceux avec trop de couleurs et de polices, ceux qui ne suivent aucune chronologie ou avec des photos inappropriées…

Un CV, ce n’est pas qu’un document, c’est un premier contact avec le recruteur : « un CV structuré montre que le candidat est clair sur son parcours, ce qu’il vise et ce qu’il attend du poste… Et qu’il a intégré les normes de la collectivité », explique Chantal Damm.

 

Originalité : un outil à doser

 

Pour autant, l’originalité n’est pas à proscrire, mais d’abord à doser en fonction du poste visé : on ne demande pas à un comptable d’être créatif… Mais beaucoup plus à un graphiste, qui pourra tenter des excentricités comme le CV magazine.

Mais même dans des métiers moins créatifs, Chantal Damm n’oppose pas sobriété et originalité : elle apprécie les CV structurés qui se démarquent par quelques détails, comme des pictogrammes en lien avec le métier visé, une phrase ou un titre d’accroche, quelques couleurs choisies avec soin… Par exemple, l’outil en ligne Cvdesignr propose des modèles de CV originaux – mais élégants.

Le fond avant la forme

 

Quel que soit son degré d’originalité, « un CV est avant tout informatif », souligne Chantal Damm. C’est une règle d’or à respecter : la forme d’un CV ne doit jamais tenter de pallier à un manque de fond – le recruteur s’en apercevra tout de suite !

 

Julie Desbiolles

Quelle tenue choisir pour un entretien d’embauche ? Nos 6 conseils

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Il serait dommage d’avoir réussi votre candidature (grâce à nos conseils pour rédiger votre CV et votre lettre de motivation) et d’amoindrir vos chances d’obtenir le job de vos rêves à cause d’un accessoire mal choisi. Voici donc quelques points à suivre afin d’accorder votre tenue à vos connaissances et votre détermination !

 

Adapter son style à son employeur

 

Travailler pour le Ministère de la Justice ne permet pas la même liberté que dans l’Education Nationale ! Il est important d’ajuster son allure en fonction du poste que l’on vise. Il faut éviter d’être trop strict dans un milieu créatif et à l’inverse, d’être trop décontracté dans contexte professionnel plus rigoureux. Posez-vous donc les bonnes questions : Vais-je être en contact avec des gens ? Si oui, qui sont-ils ? Quelle sera la moyenne d’âge de mon équipe ? Tant d’interrogations qui guideront vos choix face à votre garde-robe. A chaque corps de métier son dressing !

 

Privilégiez la sobriété dans votre tenue…

 

S’il est primordial de ne pas renier votre personnalité (vous risqueriez de vous sentir déguisé et donc mal à l’aise), il s’agit de trouver le bon équilibre entre vos goûts et ceux de votre employeur. Notre conseil ? Visez la sobriété. Laissez de côté votre robe à paillettes ou vos chaussettes à motifs et privilégiez plutôt la chemise blanche, le pantalon sombre ou la robe bleue marine. Pour limiter les risques de mauvais goût, le sombre et le monochrome sont des valeurs sûres ; évitez cependant le noir, qui a tendance à durcir une tenue. Votre personnalité pourra alors transparaître dans des accessoires (une bague plus excentrique, une pince à cravate etc), sans pour autant trop en faire.

 

… Et dans votre mise en beauté !

 

Pour les femmes, il est conseillé de miser sur un maquillage simple et de laisser de côté le rouge à lèvre rouge vif ou les yeux charbonneux. L’important est d’avoir l’air fraîche et naturelle et de ne pas risquer de distraire votre interlocuteur de votre discours. Ainsi, un peu de blush, de l’anti-cerne et du mascara suffiront à vous sublimer. Pour les hommes, il est également important de trouver le juste équilibre entre sophistication et décontraction. Si vous décidez de garder votre barbe, veillez à ce qu’elle soit propre et bien répartie ; si malheureusement elle ne pousse pas de façon homogène, débarrassez en vous avant de passer votre entretien. A l’inverse, être trop apprêté pourra, comme vos consœurs, détourner l’attention de votre futur employeur de vos qualités professionnels. Ayez l’air apprêté sans pour autant vous déverser des quantités phénoménales de produits capillaires sur la tête.

 

Choisissez des vêtements de bonne qualité

 

Sans nécessairement se vêtir de soie, il est important de porter une attention particulière à la qualité de vos vêtements. Évitez de porter une chemise en matière synthétique, qui, en cas de stress, pourrait révéler des marques disgracieuses de transpiration. Préférez-y plutôt des matières dites “qui respirent” comme le coton ou le lin. De plus, si votre vêtement est de bonne qualité mais qu’il est froissé, troué ou jauni, vous paraîtrez négligés, ce qui est inenvisageable pour un candidat.

 

Être à l’aise

 

S’il s’agit d’être plus élégant qu’à votre habitude, il n’est pas utile de vous torturer physiquement pour plaire à votre employeur. Il est important de choisir des pièces qui vous offriront une grande liberté de mouvement. Il ne faut pas que vous pensiez durant votre entretien que vos chaussures vous font mal ou que votre robe est trop serrée. En effet, vous ne serez pas aussi concentré sur les propos de votre interlocuteur que vous pourriez l’être.

 

Les pièges à éviter

 

  • Porter des vêtements trop osés… Au placard le décolleté plongeant ou la chemise déboutonnée, ils risqueraient de décrédibiliser votre sérieux.
  • … ou trop décontractés. Les baskets, le jogging, ou autres jeans troués doivent être destinés à votre temps libre. Ils pourraient, eux aussi, donner un aspect négligé à votre tenue.
  • Oublier son sac. Plus qu’un accessoire de mode, il permettra d’anticiper les besoins de votre employeur (il a oublié d’imprimer votre CV ? pas de problème, vous l’avez !) et de transporter de quoi noter, ce qui ne pourra qu’accroître votre sérieux. On oublie les petites pochettes dans lequel seul votre portable rentre ainsi que les sacs à dos en toile, trop décontractés.

N’oubliez pas que vos vêtements sont là pour vous mettre en valeur mais également pour vous permettre d’accroître votre confiance en vous ! Et afin de mettre toutes les chances de votre côté pour ce passage obligatoire, nous vous encourageons à consulter notre article pour apprendre comment avoir de la répartie en entretien.

Focus métier : Manager de centre-ville

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Nos sociétés sont en perpétuelle évolution. A l’heure où les clients révisent leurs modes de consommation, désireux d’acheter moins cher en privilégiant la proximité, le développement du commerce en centre-ville retrouve des couleurs. Une nécessité notamment pour les villes moyennes dont les centres ont du mal à résister à la concurrence inégale des périphéries commerciales qui les vident de leurs commerces.

 

Agent-chef d’orchestre

 

Les mairies ont donc décidé de passer à la vitesse supérieure, aidées par d’autres collectivités et des associations de commerçants. Pour porter cette nouvelle action, il faut recruter un agent-chef d’orchestre. Il doit être capable de suggérer des animations festives mais aussi de régler rapidement des problèmes techniques liés à l’usage de l’espace public.  Les collectivités agissent, de par leurs compétences, sur toutes les fonctions urbaines ; les espaces publics, le mobilier, la signalétique, l’éclairage, la restructuration du foncier et de l’immobilier, la sécurité, les déplacements, etc. De leur côté, les commerçants créent des animations et sont forces de propositions (accessibilité, stationnement, plan de circulation, voirie, aménagement urbain, sécurité…).

 

250 managers recrutés fin 2018

 

La nouvelle fonction de management de centre-ville est née au début des années 2000. D’abord dans les pays anglo-saxons (Canada, Grande Bretagne) puis en Belgique (Wallonie, Bruxelles). Elle n’est arrivée en France qu’il y a dix ans environ. Lorsqu’il prend ses fonctions, le manager centre-ville doit répondre à plusieurs missions, dont voici une liste non-exhaustive :

  • Améliorer la gestion globale du centre-ville, l’accessibilité aux commerces au sens large (transports en commun, parkings, personnes handicapées).
  • Améliorer la qualité de l’accueil des clients et leur sécurité.
  • Réfléchir à la mixité des usages, notamment entre habitat et commerces, etc.

Au dernier pointage (fin 2018), on comptait 250 managers de centre-ville ou de commerce à travers l’Hexagone, dont un bon tiers en région parisienne.

 

Stéphane Menu

Que les hauts salaires lèvent le doigt !

Selon les données compilées et analysées par l’étude INSEE sur les hautes rémunérations,  les revenus les plus élevés sont loin d’être également répartis entre les services de l’Etat, les hôpitaux publics et les collectivités territoriales. Globalement en 2016, seulement 1 % des agents publics, qu’ils soient fonctionnaires ou non, gagnaient plus de 6 410 euros nets par mois en équivalent temps plein. Pour ces 48 500 salariés, le revenu moyen mensuel s’élevait à 7 850 euros, soit quatre fois plus que le salaire médian de la fonction publique.

 

L’hospitalière en pole position

 

C’est dans les hôpitaux que l’on trouve le plus fort contingent de personnels entrant dans la catégorie des hauts revenus. Les agents de la FPH constituent, en effet 54 % de la fourchette des plus hautes rémunérations, alors que les effectifs des hôpitaux ne représentent que 22 % des emplois de la fonction publique. Une sur-représentation qui s’explique par la forte proportion de salariés hautement qualifiés au sein de la FPH (médecins hospitaliers et personnels hospitalo-universitaires).

Avec 40% des salaires les plus élevés de la fonction publique, l’Etat se classe en deuxième position des acteurs publics les plus généreux en matière de rémunérations. Les trois quarts des 19 640 emplois les mieux rétribués dans la FPE relèvent des ministères et de leurs services déconcentrés, le dernier quart se trouvant au sein des établissements publics. A noter que c’est dans les effectifs des ministères de l’Écologie et de l’Economie, que l’on trouve le plus grand nombre d’agents bénéficiant de hauts revenus. Mais le haut de la pyramide des salaires versés par l’Etat est essentiellement constitué d’agents nommés sur décision du gouvernement. Leur rémunération mensuelle s’élève en moyenne à 10 460 euros nets. Les autres emplois de direction de la FPE percevant en moyenne 8 020 euros par mois.

 

Inégalités entre les hommes et les femmes

 

C’est en revanche parmi les agents des collectivités territoriales que les hauts salaires sont les moins nombreux. Moins de 0,2 % des emplois de la FPT ont une rémunération nette supérieure à 6 410 euros par mois.

L’étude de l’INSEE pointe, par ailleurs, des inégalités de rémunérations entre les hommes et les femmes. Alors que les femmes représentent 63 % des agents de la fonction publique, leur part diminue quand les revenus s’élèvent. Elles représentent 45 % des 10 % des agents les mieux rémunérés.

 

Emmanuelle Quémard

Pourquoi digitaliser sa recherche d’emploi ?

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Tout d’abord, il faut bien comprendre que la digitalisation du recrutement n’a pas simplement affecté les candidats mais également les recruteurs. De ce fait, les recruteurs ont pu être confronté à de nouvelles problématiques liées au digital : augmentation des candidatures spontanées grâce à la proximité des réseaux pro, facilité de sélection des CV électroniques grâce au tri automatisé etc…

Pour les candidats, il s’agit désormais de se faire voir et de se faire comprendre.

 

Digitaliser sa recherche d’emploi c’est chercher au bon endroit !

 

Le premier enjeu dans votre digitalisation de votre nouveau job c’est chercher les offres au bon endroit. Internet est vaste et il faut savoir où concentrer ses efforts pour être le plus rentable.

 

Voici donc quelques bonnes pratiques pour vous aider à bien chercher :

  • Valorisez les sites dédiés aux offres d’emploi. Ces sites comme indeed, Talents.fr, weka.jobs, etc… proposent des offres pour le secteur public et sont alimentées régulièrement par les recruteurs. Une occasion de ne pas louper les dernières offres !
  • Regardez directement sur le site de l’entreprise. En effet, vous visez un poste en particulier dans une entreprise bien précise. N’hésitez donc pas à vous rendre sur le site en question et à consulter la partie “recrutement”, vous pourriez avoir une bonne surprise !
  • Appuyez-vous sur votre réseau. Nous n’insisterons jamais assez mais les plateformes dédiées aux professionnels sont un excellent terrain de jeu pour candidats et recruteurs. Sur des sites tels que weka.jobs, vous aurez la possibilité de monter votre réseau, vous connecter avec gens de votre secteur (recruteurs, professionnels etc…) et prendre la parole sur des sujets qui vous concernent ! Ainsi, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour attirer une audience pertinente et déclencher l’intérêt d’un recruteur.

 

Pensez mobile !

 

Mener une recherche d’emploi sur votre poste fixe est une première bonne pratique. N’oubliez pas que tout va plus vite sur internet et si vous ne voulez pas manquer une opportunité vous devez être connecté. Pour cela, l’option mobile est une bonne option. Activez les notifications sur les différents types d’offres d’emploi. Ainsi vous ne raterez aucune mise à jour et mise en ligne et serez le premier à saisir les opportunités !

 

Les réseaux sociaux

 

On pense souvent que les réseaux sociaux sont simplement là pour se divertir mais ils peuvent également être une aide intéressante dans votre recherche d’emploi. Dans les groupes dédiés aux professionnels de votre secteur, vous pouvez ainsi poster votre CV et un message dédié à ce qui vous importe et ce que vous recherchez, une sorte de bouche à oreille 2.0 où les internautes pourront relayer votre demande et ainsi vous apporter de nouvelles opportunités.

 

S’adapter aux nouveaux usages

 

Digitaliser sa recherche d’emploi c’est aussi s’adapter aux nouveaux usages des recruteurs. Mettre à jour et adapter son CV c’est faire face aux algorithmes mis en place pour trier automatiquement les CVs et ainsi s’offrir une chance d’être sélectionné.

De plus, obtenir un emploi via les réseaux pro peut également vous amener à de nouvelles méthodes d’entretien. Ainsi, il n’est pas rare de voir beaucoup de candidats passer un premier entretien en ligne (via skype ou autre) avant de décrocher un premier entretien physique.

Enfin, prendre la parole sur ce type de réseaux ne pourra que vous servir lorsque l’on sait que 66% des recruteurs admettent avoir recruté un candidat en prenant en compte sa e-reputation. Ne négligez pas ce facteur !

 

Vous avez désormais toutes les clés pour effectuer une recherche d’emploi parfaitement digitalisée. Vous savez désormais où chercher, comment être alerté, avez appréhendé les nouveaux usages côté recruteur et savez où prendre la parole en tant qu’expert. Il ne vous reste plus qu’à saisir toutes ces nouvelles opportunités d’emploi et trouver le job de vos rêves !

« Je ne veux pas rester dans ma tour d’ivoire » – Sébastien Lajoux, Directeur Général Adjoint aux RH, Université de Lorraine

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Vous êtes directeur général adjoint en charge des RH à l’université de Lorraine et vous occupiez auparavant le même poste au Conseil départemental des Vosges. Comment définir la continuité entre les deux postes ?

 

J’ai une formation juridique et j’ai commencé, à l’époque, une thèse sur le financement du service public. J’ai tout de suite été attiré par le travail dans les collectivités locales. En 2001, en parallèle à ma thèse, j’ai saisi l’opportunité d’intégrer l’Association des maires des Vosges, qui comptait près de 600 adhérents, au poste de responsable juridique. Quatre ans plus tard, j’ai rejoint le Département des Vosges, d’abord en qualité d’adjoint au directeur des RH, pour suivre plus particulièrement le service de la « gestion statutaire ».

En 2010, au départ du directeur des RH, on m’a proposé de reprendre sa place, un poste que j’ai occupé jusqu’à mon arrivée en 2016 à l’Université de Lorraine. Je trouve qu’il y a une certaine linéarité dans le parcours, même si le grand saut a été le fait d’accepter de rejoindre l’Université. Un pur hasard. J’avais animé un colloque avec un directeur de cabinet de recrutement. Et quelques temps après j’ai été appelé pour candidater sur ce poste. Je n’avais pas particulièrement l’intention de quitter le Conseil départemental. Mais j’y suis allé et j’ai découvert un univers et des défis passionnants à relever.

 

C’est-à-dire ?

 

L’Université de Lorraine est la deuxième de France en nombre d’agents et d’étudiants. Elle compte 7 000 agents, dont 4 000 enseignants-chercheurs pour 60 000 étudiants. C’est le deuxième employeur de Lorraine, après le CHU. Cette université est le fruit de la fusion, des trois universités de Nancy et de celle de Metz et opérée en 2012. Mais on sent encore, 7 ans plus tard, que les cadres n’ont pas tous trouvé le bon positionnement. Je crois que j’ai été recruté parce que je me suis passionné très tôt pour les problématiques de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, doublé d’une certaine disponibilité au dialogue social. La masse salariale annuelle de l’université, c’est 450 M€, 85 % du budget global de l’université. C’est énorme. Le seul service RH compte 120 agents répartis sur 3 sites différents.

 

Comment vous impliquez-vous dans la stratégie de développement de l’université ?

 

Je ne veux pas rester dans ma tour d’ivoire. Nous sommes tous engagés pour faire en sorte que l’université devienne légitime et cela passe par un travail de proximité. C’est tout de même étonnant que le deuxième employeur de la région ne soit pas plus reconnu comme un acteur majeur de la vie économico-social du territoire. Nous disposons du label européen des ressources humaines d’excellence. Nous nous en servons comme d’un catalyseur car développer de la dynamique en interne rejaillit à l’extérieur. Nos projets et nos initiatives améliorent d’année en année notre image et inscrivent l’université comme un acteur reconnu du territoire.

 

Stéphane Menu

 

Le conseil de l’interviewé

« N’ayez aucun plan de carrière ! »

« J’ai un mauvais conseil à donner, venant d’un DRH : n’ayez aucun plan de carrière ! Je provoque un peu mais je le crois. Il faut s’affranchir des prudences, surtout dès que vous avez forgé un socle d’expérience suffisamment solide ».

 

Idée de l’ANDRHDT : « Multiplier les voies d’entrée et de sortie de la fonction publique »

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« La révolution de l’emploi à vie ? » : tel était le thème du dernier colloque de l’ANDRHDT, qui s’est déroulé les 20 et 21 septembre 2018 à Nantes. Pour Pierre-Yves Blanchard, vice-président de l’ANDRHDT, il est évident que le rapport au travail change : « les jeunes ne se projettent plus sur des emplois à vie, et des gens qui ont un bout de carrière dans le privé peuvent vouloir intégrer la fonction publique ». Parallèlement, « les besoins de la collectivité évoluent très vite ». Ainsi, pour lui, « on a une logique de mobilité qui augmente, et qu’il faut intégrer à la gestion des ressources humaines ».

 

Le DRH comme « passeur de compétences »

 

C’est dans ce contexte que l’ANDRHDT souhaiterait assouplir les voies d’entrée et de sortie de la fonction publique, sous plusieurs formes : « allègement » des concours pour valoriser des expériences précédentes, augmentation des indemnités de départ pour permettre à un agent de monter un projet à l’issue d’une expérience dans le public… Car pour Pierre-Yves Blanchard, le DRH n’est pas (ou plus) propriétaire des compétences de l’agent, mais plutôt un « passeur de compétences », dont le rôle est d’accompagner l’agent à l’entrée et la sortie de la collectivité, pour lui assurer son employabilité.

 

S’adapter à la réalité

 

Pour autant, « l’idée n’est sûrement pas de défendre la fin du statut, mais plutôt de favoriser une certaine adaptation », précise Pierre-Yves Blanchard. Car actuellement, « la fonction publique, on est dedans ou dehors »… Oubliant selon lui toute une « zone grise » de gens de passage : « Quand on a quelqu’un qui fait deux ans d’apprentissage dans une collectivité, qui est super, qui a eu son diplôme, et que finalement on lui demande de repasser un concours de droit commun à la fin de son apprentissage… Est-ce que ça ne vaut pas le coup de favoriser l’intégration de ces gens-là ? ». Il conclut: « l’idée n’est pas d’être pour ou contre un modèle de gestion : c’est prendre en compte la réalité ».

 

Julie Desbiolles

Secteur public : 5 erreurs à éviter dans une candidature !

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1- Vous limiter à un seul type de contrat

 

Premièrement, il est important d’axer votre candidature en rapport avec le type de contrat pour lequel vous postulez. Répondre à une annonce destinée au lauréat d’un concours ne se fait pas de la même manière que pour accéder à un poste de contractuel. Cependant, si vous vous sentez légitime, n’hésitez pas à postuler pour devenir statutaire, même si vous n’avez pas passé les concours adéquats. Dans ce genre de cas, une bonne lettre de motivation sera votre meilleur allié et justifiera votre candidature, même si votre profil n’est apparemment pas celui recherché. De plus, vous limiter uniquement à la recherche d’un CDI risque de vous faire passer à côté de belles opportunités. Elles commencent souvent par un contrat court mais peuvent ensuite se transformer sur du long terme !

 

2- Ne pas personnaliser votre candidature

 

Nous entendons par là vous inspirer de trop près des modèles de CV et de lettre de motivation basiques. Ils ne traduiront pas de votre personnalité et donc de la plus-value que vous pourriez représenter pour votre futur employeur. Tout comme vous êtes unique, il est essentiel de faire ressentir à votre employeur que c’est avec lui que vous voulez travailler, et pour personne d’autre. Il est donc important de personnaliser au maximum votre candidature afin de coller le plus possible au profil du candidat idéal recherché pour cette prise de poste. Vous ne savez pas comment procéder ? Rendez-vous vite sur nos articles permettant de bien rédiger votre CV et votre lettre de motivation !

 

3- Procéder comme pour une entreprise privée

 

A chaque domaine ses codes. Il est important de ne pas négliger le fait que vous postulez ici pour le service public et non pas pour une société privée. N’hésitez donc pas à faire des références à vos connaissances et/ou expériences passées en pointant du doigts des problématiques purement liée au secteur que vous visez. Vous souhaitez occuper un poste en lien avec les collectivités territoriales ? Montrez votre intérêt et faites un maximum de recherche sur l’environnement visé, les problématiques ou encore les projets de la commune ou du département pour lequel vous désirez officier.

 

4- Ne pas mettre à jour vos réseaux professionnels

 

L’une des règles les plus importantes de la recherche d’emploi est ne surtout pas sous-estimer le pouvoir du bouche à oreille ! Ainsi, à la manière de votre CV, vos réseaux sociaux professionnels doivent être tenu à jour. Votre réseau sera au courant de votre recherche d’emploi et de votre profil pour, par la suite, vous proposer des offres ou vous recommander à leur propre réseau. Soyez donc rigoureux sur Weka.jobs, c’est peut-être grâce à vos mises à jour régulière que vous trouverez le poste de vos rêves !

 

5- Ne pas suivre votre candidature

 

Croire qu’il suffit d’envoyer votre CV pour s’assurer un entretien est une grosse erreur ! Si vous êtes en recherche active et que vous alternez candidature spontanées et annonces sur des sites spécialisés, il est facile de vous perdre dans le flot d’annonces et de postes que vous avez vu au cours de ces derniers jours. Notre conseil ? Organisez-vous un tableau dans lequel vous noterez le nom de l’entreprise, le poste pour lequel vous êtes intéressé et la date de votre candidature. Vous serez ensuite en mesure de relancer les recruteurs après un délai raisonnable ou de comprendre rapidement à quoi fait référence l’appel de l’un d’entre eux s’il venait à vous proposer un entretien. De plus, organiser ses journées de recherche vous permettra d’adoucir la transition entre temps chez vous et futur travail.

 

Surtout, ne vous découragez pas, les réponses des employeurs peuvent être très rapides comme prendre un peu plus de temps. Cela n’est pas une raison pour abandonner, soyez sûr de vos compétences et suivez tous nos conseils pour, soyez en sûr, décrocher le poste de vos rêves !

Télétravail : les agents applaudissent, les managers s’inquiètent

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Telles sont les principales conclusions d’un rapport publié fin janvier 2019 par la DGAFP (Direction générale de l’administration et de la fonction publique), notamment à partir des premiers résultats recueillis entre février et octobre 2018 auprès d’un échantillon représentatif de collectivités locales, services de l’État et établissements publics.

Les réponses apportées montrent que le télétravail n’est pas encore profondément enraciné au sein de la sphère publique. Contrairement au secteur privé où les premières expériences datent du début des années 2000, les collectivités locales et les administrations de l’Etat ne peuvent recourir à cette forme de travail à distance que depuis l’entrée en vigueur du décret du 11 février 2016 précisant les conditions d’application du télétravail dans la fonction publique à la suite de la loi du 22 mars 2012.

 

Les agents satisfaits du télétravail

 

En dépit de sa mise en place relativement récente dans la FPE et la FPT (la FPH étant très marginalement concernée par le dispositif), le télétravail semble d’ores déjà plébiscité par les personnels. En effet, ces derniers voient d’abord dans la possibilité de travailler à distance un facteur de « réduction de la fatigue liée au temps de transport et la diminution du stress lié à l’urgence du quotidien ».

Les agents télétravailleurs estiment par ailleurs « avoir gagné en efficacité avec la mise en place d’une nouvelle organisation du travail qui fonctionne mieux, un partage des tâches dans la semaine qui permet de moins se disperser et la satisfaction d’avancer mieux et plus vite ». Selon l’étude de la DGAFP, les bénéficiaires du dispositif déplorent toutefois la persistance de problèmes techniques, notamment en raison « des accès distants aux applications informatiques ou de la faible dématérialisation des procédures ».

 

Un casse-tête pour les services RH

 

Au niveau de l’encadrement, le son de cloche est sensiblement différent. Les managers publics mettent d’abord en avant un sentiment de perte d’efficacité qui serait inhérent au télétravail. Ils expriment notamment leur crainte de voir le management à distance altérer les relations qu’ils entretiennent avec leurs équipes. Et redoutent in fine une perte de productivité et d’efficacité chez l’agent exerçant une partie de son service en télétravail. Enfin, les employeurs publics mettent surtout en avant les contraintes réglementaires et militent donc pour un assouplissement de ce texte qui constitue un véritable casse-tête pour les services RH.

 

Emmanuelle Quémard