Les bonnes résolutions sont à prendre en début de mandat. « Face à la réduction des moyens accordés aux communes, j’ai demandé à mes équipes de construire le projet social du CCAS de Besançon pour sécuriser la subvention accordée annuellement par la ville. C’était une nécessité, pour dégager le maximum de visibilité », confie Danielle Dard, 1er adjointe au maire et vice-présidente du CCAS. Tout le monde s’est mis au travail pour fixer un horizon concret à 2020. « La singularité de cette démarche, c’est qu’elle part de la contrainte budgétaire pour la transformer en opportunité pour investir dans des politiques sociales que l’on aura définies comme prioritaires », prolonge Nans Mollaret, directeur du CCAS. Pour relever le défi, tout le monde a été associé, des élus à l’encadrement intermédiaire. « Une trentaine d’agents s’est mobilisée en interne pour décliner le projet social du CCAS. Cette réflexion collective a permis de suggérer certaines pistes pour dégager des marges de manœuvre financière », ajoute-t-il. Par exemple, grâce à 500 000 € économisés grâce à des efforts de gestion, le CCAS a pu accélérer sur le projet de construction d’une Maison des services au public qui a vu le jour en début d’année. Ce projet, par l’originalité de son approche, a reçu fin 2017 le prix de l’innovation sociale de l’Unccas dans la catégorie « Finances et organisation du CCAS/CIAS ».
Stéphane Menu

