A Onet-le-Château, 1 200 personnes âgées ont eu droit à la visite « de quelqu’un de la mairie ». Objet de l’enquête ? Les attentes des séniors sur la ville. Beaucoup d’entre eux craignent de perdre la mémoire, d’autres de chuter et d’être dans l’incapacité d’alerter qui que ce soit. « Nous avons engagé un adulte-relais qui a fait le tour des personnes concernées. », explique le maire, Jean-Philippe Keroslian. « Nous avons envisagé une solution avec une start-up, Anisen, qui a imaginé une application pour raviver la mémoire des séniors et favoriser leur mobilité. Ça a permis à des séniors qui étaient en rupture de socialisation de renouer des occasions de sortir, de revoir du monde. C’est un coût modique de moins de 5 000 € pour la collectivité et ça recrée du lien social. », conclut le maire. Une expérience qui pourrait inspirer d’autres communes.
Stéphane Menu

