Management : des congés pour les non fumeurs

On le sait, la pause cigarette nuit gravement à la santé… et notamment à celle de l’organisation avec, pour un fumeur addict moyen, une heure de temps de travail quotidiennement grillée sur le trottoir. Bien au-delà de la pause légale des 20 minutes par jour ! Et si le calcul n’est pas sans enflammer bien des directions – dont certaines, comme la Région Wallonne, en Belgique, font désormais badger leurs fonctionnaires addicts – il a aussi, là, de quoi attiser un véritable foyer de conflit au sein des équipes.

Un exemple de solution innovante

Alors qu’un de ses salariés se plaignait ainsi de voir le temps de travail de ses collègues régulièrement disparaître en fumée, l’entreprise japonaise « Piala Inc » n’a donc pas mégoté sur la solution : à ceux que tâter du briquet laissent froids, six jours de congés payés annuels supplémentaires seront désormais octroyés !

Le geste est évidemment à saluer… Non pas seulement parce qu’il est celui d’un calumet de la paix enfin offert, au bénéfice d’une nouvelle égalité de traitement au travail, entre ronds de cuirs et ronds de fumée. Mais aussi parce que cette action constitue une formidable bouffée d’air dans les dynamiques souvent fumeuses, voire parfois culpabilisantes et/ou pénalisantes, que les employeurs du monde entier mettent en œuvre pour réduire le poids du tabagisme – très inversement proportionnel à celui de la fumée – sur le coût de l’absentéisme. Car, bien sûr, l’entreprise japonaise compte aussi, par ce biais, inciter les fumeurs à définitivement préférer tailler la route qu’inhaler le goudron.

On espère évidemment que la démarche fera un tabac !

Laurence Denès

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