Dès avril 2018, les premiers « emplois francs » seront testés sur « quatre à cinq régions, dans quatre ou cinq groupes de quartier », dixit Muriel Pénicaud, ministre du Travail. Pour la ministre, le dispositif « permettra de lutter efficacement contre les discriminations à l’embauche et l’assignation à résidence ». Sa généralisation sur l’ensemble du territoire est prévue « à compter de 2020 dans le budget de l’emploi », a-t-elle expliqué.
L’expérimentation se déroulera du 1er avril 2018 et au 31 décembre 2019 dans des quartiers prioritaires dont la liste sera fixée par arrêté. Concrètement, une entreprise ou une association pourra « bénéficier d’une prime pour l’embauche en contrat à durée indéterminée (à hauteur de 5 000 euros par an sur 3 ans maximum) ou en contrat à durée déterminée de plus de six mois (à hauteur de 2 500 euros par an sur 2 ans maximum) d’un demandeur d’emploi résidant dans un quartier prioritaire », selon le gouvernement.
Stéphane Menu

