Le blog de Jean-Baptiste Audrerie, Futurs talents, du digital au cognitif, est en passe de devenir l’un des plus prisés pour ceux qui suivent de près les problématiques liées à la gestion des ressources humaines.
L’ANDRH vient d’ailleurs de lui décerner le prix de la souris d’or 2017, la troisième récompense du blog en quatre ans d’existence seulement. Dans un récent article sur le télétravail, l’auteur émet de sérieux doutes sur la pertinence du télétravail. « Le télétravail est le futur du travail mais », écrit-il. « Des entreprises comme Yahoo en 2014 ou IBM à la fin 2016 ont émis de nouvelles politiques pour ramener leurs employés au bureau (…). Facebook, l’une des entreprises les plus cool au monde, incite financièrement ses employés à emménager près de ses bureaux pour s’y présenter au lieu de rester chez soi [en créant] des espaces collaboratifs, confortables et agréables car elles veulent donner envie aux employés d’y passer plus de temps de qualité ». Les raisons d’une telle régression dans le privé, le public n’en étant encore qu’aux balbutiements ? Si « la démarche a démontré que le télétravail est bénéfique pour la productivité individuelle », il aussi « une distance de plus » et induirait « un manque d’engagement des employés ». Le constat de « managers [qui] ne sont tout simplement pas en ligne » est récurrent. Doit-on en déduire que l’hirondelle du télétravail ne fera pas le printemps de l’avenir des organisations professionnelles ?
Stéphane Menu

