Combien de cdd avant un cdi dans la fonction publique ?

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Vous avez décroché un CDD dans la fonction publique

 

Vous avez enfin réussi à décrocher votre premier emploi et débutez votre carrière publique. Cependant, celle-ci débute sous la forme d’un contrat à durée déterminée.

Sachez alors que votre contrat ne pourra pas être renouvelé au-delà de 6 ans. Passé ce délai, l’employeur se doit de vous proposer un contrat à durée indéterminée si un besoin de renouvellement s’exprime.

Toutefois, il faut savoir que le contrat à durée indéterminée ne s’applique pas dans certains cas :

  • Si votre contrat était d’une durée d’un an afin de palier au recrutement d’un titulaire vous ne pouvez pas être reconduit en contrat à durée indéterminée.
  • Si votre contrat est un contrat d’insertion, de formation ou un contrat d’apprentissage vous ne pouvez pas être reconduit directement en contrat à durée indéterminée.

 

Quelles sont les particularités du CDI dans la fonction publique ?

 

Il faut savoir que ce type de contrat dans la fonction publique comporte différentes particularités. Le CDI dans la fonction publique est un statut à part entière vous octroyant diverses possibilités d’évolution, de mobilité et de recrutement. Un fonctionnaire bénéficiant d’un CDI aura plus d’avantages qu’un fonctionnaire sous contrat à durée déterminée.

La rémunération d’un agent en CDD est fixée par son contrat et reste identique tout le long de celui-ci. Le fonctionnaire en CDI doit lui passer un entretien d’évaluation afin de parler de ses points forts, points d’amélioration et, d’ainsi, espérer une réévaluation de sa rémunération. Autant de différences entre les deux types de contrats qui incitent les agents à obtenir ce type de contrat.

 

D’autres cas de CDI possible ?

 

Il existe d’autres cas particuliers dans lesquels l’agent titulaire va conserver son droit de CDI. Par exemple, dans un cas de mise à disposition, l’agent en poste dans un établissement d’origine part exercer dans un établissement d’accueil tout en gardant ses droits et avantages liés à son contrat à durée indéterminée de l’établissement d’origine.

 

Comme nous avons pu le voir, le CDI n’est pas une évidence lors d’un début de carrière dans la fonction publique. Il se peut que l’agent passe tout d’abord par un contrat à durée déterminée avant de se voir proposer un CDI. Cependant, divers cas de figure nous laisse penser qu’une reconduction en CDI apporte pérennité et avantages aux agents contractuels.

3 conseils pour bien choisir votre emploi

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Identifiez vos motivations

Avant d’étudier les offres, commencez par vous étudier vous-même : Comment définissez-vous le travail ou l’emploi parfait ? Qu’est ce qui vous motive ? Plutôt la rémunération, la perspective d’évolution, le sens des missions, la flexibilité des horaires ? Plusieurs outils peuvent vous aider dans cette quête de vous-même : bilan de compétences (avec un accompagnateur ou des livres), conseil en évolution professionnelle, test de personnalité type MBTI, mooc « Trouver un job qui vous correspond » d’OpenClassRooms…

 

Jugez votre futur employeur

 

Vous avez trouvé une offre d’emploi qui vous inspire ? Enquêtez sur l’employeur. Commencez par son site web : Y’a-t-il une rubrique « recrutement » ? Voire, comme sur le site du Val-de-Marne, une rubrique « pourquoi nous rejoindre » ? Consultez l’organigramme, les actualités : Les projets vous intéressent-ils ? Etudiez aussi la page LinkedIn de l’administration, les profils de vos potentiels collègues : Quel est leur parcours ? Sont-ils en poste depuis longtemps ? Gardez cependant en tête que l’administration peut avoir une marque employeur maîtrisée, mais des conditions réelles pas tout à fait à la hauteur… Et vice versa !

 

En entretien : posez TOUTES vos questions

 

Toutes les informations qui vous aident à visualiser précisément le poste sont utiles pour votre choix. Ainsi, en entretien, posez toutes les questions qui vous viennent : Quels sont les horaires, les perspectives d’évolutions, les missions ? Faites confiance à votre instinct : Quelle impression vous laisse votre interlocuteur ? Pour vous aider, le site Ithaque Coaching liste 10 questions précises à poser, ou au moins à se poser.

Gardez en tête que l’employeur a tout intérêt à trouver quelqu’un d’adapté au poste, qui restera longtemps ; il devrait donc voir d’un bon œil votre volonté de faire un choix éclairé. Et si dans ce processus, vous sentez que l’emploi n’est pas le bon, alors passez votre chemin… La fonction publique totalisant presque 20% de l’emploi en France, vous finirez bien par trouver une administration qui vous convient !

 

Julie Desbiolles

« Vendre ses compétences » plutôt que « chercher un emploi » !

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« Je n’aime pas le mot « demandeur d’emploi« . Il sous-entend qu’on me rend un service en m’embauchant… Moi, je ne « demande » pas d’emploi, je vends des compétences ! », s’est un jour indignée mon amie Y.. Jérôme Decaux, coach, confirme : « La bonne posture pour une recherche d’emploi, c’est de se demander ce qu’on peut apporter à un employeur ». Ainsi, rien de tel que de cultiver la confiance en soi et en ses compétences professionnelles pour séduire un employeur…

 

Identifier ses points forts… Et savoir les défendre !

 

 

L’idéal est de commencer une recherche de poste par un bilan : « Qu’est ce que vous savez faire, qu’est ce que vous aimez faire, dans quoi vous êtes à l’aise – donc efficace ? », liste Jérôme Decaux. Bilan de compétences, Conseil en Evolution professionnelle (CEP) peuvent aider à identifier ses compétences techniques. Du côté des savoir-être ou soft skills, tout aussi importants, des tests de personnalité type MBTI permettent de cerner non seulement son profil, mais surtout ses points forts – et c’est bien eux qui donnent confiance en soi ! Enfin, pour les mettre en avant dans un entretien d’embauche, Jérôme Decaux conseille de s’inspirer du storytelling  : « Si on vous demande d’illustrer pourquoi vous avez telle qualité, quelle histoire racontez-vous ? ».

 

Tout le monde a des compétences à vendre

 

 

A ceux qui ne seraient pas très sûrs d’eux, Jérôme Decaux le martèle : « Tout le monde sait faire quelque chose ! » Une déconvenue professionnelle ne doit pas entamer la confiance en soi et ses capacités : « Si votre employeur trouve que « ça ne va plus« , ce « ça va ne plus » s’applique ici et maintenant. Ça ne veut pas dire que vous êtes devenu nul partout en France et pour toujours ! Mais plutôt qu’à l’instant T, il y a une inadéquation entre votre profil et l’organisation dans laquelle vous êtes », précise-t-il. C’est bien l’idée de se considérer comme “vendeur de compétences” : si vos compétences ne sont pas “achetées” par une structure, ça ne veut pas dire qu’elles ne sont pas vendables… Mais plutôt qu’il faut chercher un autre client – qui saura les apprécier à leur juste valeur !

 

Julie Desbiolles

 

La motivation au travail : Comment ça marche?

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C’est quoi, être motivé ? Pour Claude Lévy-Leboyer, professeur de psychologie cité dans Théories de la motivation au travail, la motivation est « un processus qui implique la volonté d’effectuer une tâche ou d’atteindre un but […]: faire un effort, soutenir cet effort jusqu’à ce que l’objectif soit atteint, y consacrer l’énergie nécessaire ». Une hormone favoriserait la motivation : la dopamine. D’après Michel Cymes, une alimentation adaptée, du sport et du sommeil, ou encore la musique et les nouveautés aideraient à la secréter. La motivation est donc un processus individuel… Qui dépend largement de conditions extérieures. Alors, comment créer des conditions propices à la motivation ?

 

La rémunération : un levier parmi d’autres

 

Que les services RH se rassurent : contrairement à une idée reçue, la rémunération est loin d’être le seul moyen pour motiver les troupes. D’après une étude de l’ADP, 53 % des interrogés cite d’autres leviers : l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la relation avec les collègues, ou encore la reconnaissance. Concrètement, MyRHline liste quatre axes d’action :

  • La culture, le projet d’entreprise : par exemple, travailler sur la marque employeur.
  • Les conditions de travail : autonomie, environnement sonore et visuel, horaires…
  • Le management, la communication : dialogue social, cohésion d’équipe, reconnaissance… Lisez nos articles sur communication non violente et le flow !
  • Le développement des compétences professionnelles.
  • L’ouvrage La boîte à outils de la motivation, qui liste des outils RH, ajoute la connaissance de soi – la cohérence entre nos propres valeurs et celles de notre travail jouant un rôle essentiel dans la motivation.

Motivation au travail : le secret, un environnement positif

 

De la pléthore de théories sur le sujet, une idée à retenir : la motivation émerge dans de bonnes conditions de travail. Elle est d’ailleurs fragilisée par le stress, qui contribue à détruire la dopamine. Ainsi, commencer par appliquer des outils modestes pour prendre soin de vous et de vos collaborateurs est loin d’être inutile. Car comme dirait Lao-Tseu : « Un voyage de mille lieues a toujours commencé par un premier pas ». Motivant, non ?

 

Julie Desbiolles

Organiser ses projets et contrer l’effet Zeigarnik avec… Des post-its !

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L’effet Zeigarnik : on se souvient mieux des tâches en cours

 

En 1927, la psychologue Bluma Zeigarnik observe une terrasse de café. Une question lui vient : pourquoi les serveurs se rappellent des commandes à servir, mais semblent oublier celles déjà servies ? Elle s’attèle alors à une recherche qui prouve son intuition : le cerveau a tendance à garder en mémoire les tâches inachevées, et effacer ce qui est terminé. C’est l’effet Zeigarnik. Au travail comme dans la vie, il a des effets négatifs : une charge mentale qui augmente à chaque tâche inachevée – et le stress avec elle. Il favorise le multitasking – une grande source de fatigue pour le cerveau -, ainsi que la démotivation ; en fin de journée, on voit plutôt ce qu’il reste à faire plutôt que ce qui est fait…

 

Méthode Kanban : vider l’esprit avec un tableau blanc et des post-its

 

Le remède à l’effet Zeigarnik est simple : puisque le cerveau oublie les tâches faites, alors il faut les garder sous les yeux. Pour ça, le site Cadreo suggère de s’inspirer de la méthode Kanban. Concrètement, divisez un tableau blanc en trois colonnes :

  • tâches à faire
  • tâches en cours
  • tâches faites

Dans chaque colonne, un post-it correspond à une tâche : « écrire article sur l’effet Zeigarnik », « trier dossier 007 », « mail Dupont »… Selon votre projet et votre métier, vous pouvez adapter le nombre de colonnes. Par exemple, j’ai dans le mien une colonne « idées » avant « tâches à faire ».  J’y note tous les sujets d’articles qui me traversent l’esprit.

 

En plus d’être (très) simple à mettre en place, cette méthode a plusieurs avantages. Elle invite d’abord à libérer le cerveau des tâches en cours, pour éviter la surcharge mentale. En poussant à limiter le nombre de post-its dans « tâches en cours », elle aider à lutter contre le multitasking. Et en fin de journée, vous pouvez visualiser les post-its passés dans la colonne « tâches faites » – et vous féliciter.

 

Convaincus ? Pour en savoir plus sur la méthode Kanban, lisez ce module d’Open Class Room. Et pour aller plus loin dans ce genre de système, testez la célèbre méthode GTD (Getting Things Done) de David Allen !

 

Julie Desbiolles

Mise à disposition d’un agent public : qu’est-ce que c’est ?

Mise à disposition d’un agent public : Qu’est-ce que c’est ? Découvrez les différentes particularités, droits et opportunités de la mise à disposition d’un agent public.

La mise à disposition, en quoi ça consiste ?

 

La mise à disposition d’un agent public va permettre à un fonctionnaire (ou à un agent contractuel) de travailler en dehors de son administration. Le fonctionnaire mis à disposition gardera son cadre d’emploi d’origine avec les droits attachés (rémunération, gestion de votre carrière etc.).

 

A qui s’adresse la mise à disposition ?

 

La mise à disposition ne s’adresse pas à tous les agents publics. Elle s’adresse avant tout aux agents contractuels en CDI ainsi qu’aux fonctionnaires. Elle peut également s’appliquer qu’importe le secteur public : Les fonctions publiques hospitalière, d’Etat ou territoriale pratiquent la mise à disposition.

Les agents mis à disposition sont ainsi « utilisés » afin de mutualiser les ressources humaines. Cela peut se produire par exemple en milieu rural, où le taux d’agents disponibles peut parfois nécessiter ce type de démarche.

Il faut ainsi distinguer mise à disposition et mutation interne (lien vers l’article en question). La mutation, au contraire de la mise à disposition, va entraîner une réelle situation de changement. En effet, l’agent va connaître une nouvelle affectation au sein de la même structure (Au sein d’une collectivité territoriale par exemple).

Enfin, précisons que la mise à disposition peut être indiquée à l’agent au moment de son recrutement. Il peut ainsi être embauché dans le but de travailler (totalement ou partiellement) dans différentes structures que celle qui l’emploi.

 

Qu’en est-il des droits liés au travail ?

 

Les règles du droit du travail, lors d’un cas de mise à disposition, comportent quelques particularités. Tout d’abord, la situation du fonctionnaire n’est pas définitive. La mise à disposition se doit de durer 3 ans au maximum pour les fonctionnaires (elle peut être renouvelée par périodes tant que cela n’excède pas 3 ans). La durée maximum est également de 3 ans pour les agents contractuels en CDI (renouvelable une fois dans la limite de 6 ans).

 

Passé ce délai, si un poste est vacant dans l’organisme d’accueil du fonctionnaire (avec des fonctions similaires à celles présentes lors de son recrutement) alors, l’organisme d’accueil se doit de lui proposer une réintégration.

Cette disposition est applicable aux collectivités, établissements hospitaliers et organismes d’état. Elle doit faire l’objet au préalable d’une lettre de mission ou d’une convention, conclue entre l’organisme d’origine et l’organisme d’accueil.

En ce qui concerne la rémunération, c’est l’organisme d’origine qui rémunère l’agent. Cela comprend le salaire, les primes et indemnités, au même niveau que celles de l’établissement d’origine. L’établissement d’accueil se charge par la suite de rembourser l’établissement d’origine à hauteur de la valeur de l’agent.

Enfin, pour la rupture de convention de mise à disposition, deux options sont possibles. Elle peut venir à la suite d’une demande de la part du fonctionnaire, ou de l’organisme d’accueil.

Ainsi, une mise à disposition est une pratique permettant aux agents publics d’exercer dans un établissement différent de leur établissement d’origine. Une façon pour les établissements d’utiliser au mieux les ressources humaines dans certaines zones.

 

Elle peut être aussi une opportunité pour les agents souhaitant développer leurs compétences personnelles, enrichir leurs expériences et booster leur carrière publique !

Découvrez nos conseils pour booster la gestion de votre carrière publique

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Commencez par faire le point sur votre carrière

 

Le point de départ vers le boost de votre carrière publique est le bilan de votre situation. En effet, il est important de prendre du recul sur ce que vous avez pu accomplir et ce que vous souhaitez entreprendre afin de prendre la meilleure décision pour votre avenir professionnel. Après avoir évalué votre situation, vos envies et les différentes étapes pour atteindre votre but, n’hésitez pas à vous tourner vers d’autres personnes de votre entourage professionnel pour aborder le sujet.

 

Pour cela, vous pouvez prévoir un entretien avec votre supérieur qui sera à même de mettre en lumière vos capacités et de vous présenter d’éventuelles opportunités. Vous pourrez également lui exposer votre projet professionnel et les différentes solutions se présentant à vous pour atteindre votre nouvel objectif.

 

Au-delà de cette prise d’initiative, si vous ne souhaitez pas emboîter le pas trop rapidement, vous pouvez également profiter de votre entretien de compétences pour donner un nouvel élan à votre carrière.

 

Misez sur votre entretien de compétences

 

Dans ce bilan de compétences, vous pourrez discuter de vos motivations, vos compétences actuelles, celles qui vous manquent et que vous souhaiteriez travailler., afin de clarifier au mieux vos aspirations pour votre futur professionnel. Profitez de cet entretien pour exposer votre point de vue et vos envies. Il s’agit d’un moment de bilan, mais aussi d’écoute et de compréhension. Suite à cet entretien, un plan d’action sera mis en place (de votre côté ou du côté de votre manager), et différentes possibilités pourront s’ouvrir à vous : formation complémentaire, mutation, promotion etc…

 

Osez une nouvelle expérience

 

Le boost d’une carrière peut parfois se trouver dans un changement radical. Ainsi, il peut être intéressant d’envisager de chercher une opportunité ailleurs pour se forger une nouvelle expérience et acquérir de nouvelles compétences. Pour cela, vous pouvez envisager le secteur privé ou bien de nouvelles perspectives professionnelles grâce à plusieurs options de mobilité que propose la fonction publique :

 

La disponibilité.

Elle permet au fonctionnaire d’arrêter son activité professionnelle dans la fonction publique durant une période donnée.  Vous ne percevez alors plus votre rémunération et vos droits (avancement, retraite) sont suspendus. La demande de mise en disponibilité peut être faite par le fonctionnaire ou son administration. Durant cette période, vous ne pouvez plus vous présenter aux concours internes de la fonction publique. Votre demande de mobilité est bien-entendu soumise à l’étude et validation avant de pouvoir l’envisager.  La disponibilité donne l’occasion de tenter une expérience dans le secteur privé, et de vous confronter à un nouveau secteur, et un nouveau mode de fonctionnement, en phase avec vos attentes identifiées précédemment. Vous pourrez réintégrer votre emploi à la fin de la disponibilité, ou à une date antérieure.

Le détachement.

Le détachement va permettre à l’agent de la fonction publique d’exercer le même type d’emploi dans une nouvelle structure. Un moyen de travailler dans un nouvel environnement, qu’il soit public ou privé. Le nouvel emploi doit présenter le même type de missions que votre poste actuel. Le salaire sera identique au poste actuel. La demande de détachement se fait à la demande de l’agent, et sa durée peut être courte (6 mois maximum) ou longue (de 6 mois à 5 ans). Lorsque la mission effectuée en détachement est terminée, le fonctionnaire peut réintégrer son emploi antérieur ou un emploi de son grade. La fin du détachement peut se faire à la demande du fonctionnaire ou de son administration.
 

Envisagez le concours de la fonction publique pour évoluer

 

Un moyen d’évoluer plus rapidement, autre que par le système traditionnel de l’avancement, est d’envisager de passer un concours interne. Le concours interne est une option efficace et rapide d’évolution pour n’importe quel agent de la fonction publique. En effet, il vous permettra de prétendre à de nouvelles opportunités professionnelles, accessibles grâce à votre nouveau cadre d’emplois.

Une fois ce projet envisagé, vous avez droit à des formations pour préparer au mieux le concours visé. Une aide importante dans la réussite de ce nouveau défi qui accélérera votre carrière publique.

 

L’idée reçue qu’une carrière publique est une carrière lente et figée est fausse. Des leviers existent pour faire évoluer votre carrière, et pour combler vos envies de mobilité et d’apprentissage de nouvelles compétences. Alors, n’attendez plus et donnez dès maintenant un coup de fouet à votre carrière dans la fonction publique !

Découvrez toutes les informations utiles concernant la mutation dans la fonction publique

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A qui s’adresse la mutation dans la fonction publique ?

 

Pour commencer, il est important de rappeler que la mutation dans la fonction publique s’adresse aux agents titulaires. En effet, il sera impossible de la demander si vous êtes non titulaire (de droit public ou privé) ou bien agent contractuel. La mutation peut par la suite prendre deux formes distinctes : on parle de mutation interne et mutation externe.

 

Quelles sont les différents types de mutation ?

 

 

Dans la mobilité des fonctionnaires, on retrouve différents types de mutations. On distingue les mutations internes : On entend par cela des mutations au sein du même département, collectivité ou établissement.

Les mutations externes : On parle ici de mutations qui imposent un changement de département, collectivité ou établissement. Le fonctionnaire sera alors amené à connaître un déplacement géographique.

 

Quelles sont les particularités de la mutation selon la fonction publique ?

 

Il y a plusieurs particularités à prendre en compte lorsque vous engagez une demande de mutation dans la fonction publique. En effet, les conditions diffèrent en fonction de la fonction publique à laquelle vous êtes rattaché.

Cependant, la particularité de la mobilité dans la fonction publique est qu’elle ne provient pas toujours d’une demande du fonctionnaire. Elle peut en effet être à la demande de l’établissement, de la collectivité ou de l’administration et chaque institution possède des mesures distinctes dans le cadre de la mobilité :

 

  • Les mutations au sein de la fonction publique d’état

Dans les mutations de la fonction publique d’état, les administrations se doivent d’informer le personnel des différents emplois vacants qui vont pousser à la demande de mutation. Couplé à cela, l’amont de la commission administrative paritaire est essentiel pour proposer des offres de mobilité aux agents publics.

 

  • Mutation au sein de la fonction publique territoriale

La territoriale, quant à elle, informe en particulier les centres de gestion sur les postes vacants qui se chargent d’en faire la promotion. Contrairement à la mutation au sein de la fonction publique d’état, celle-ci se compose d’un préavis de 3 mois pour la mutation externe. Celui-ci pouvant être raccourci si besoin.

 

  • Mutation au sein de la fonction publique hospitalière

La fonction publique hospitalière à l’obligation d’informer le préfet de postes vacants dans le cadre de mutations externes. En cas de mobilité, l’agent devra démissionner de son établissement d’origine afin d’être recruté dans le nouveau.

 

Les procédures pour la mobilité s’avèrent donc fonctionner différemment en fonction de l’établissement proposant celles-ci. Toutefois, chaque établissement public requiert une lettre de demande de mutation en bonne et due forme afin de pouvoir prendre en compte et étudier la demande de l’agent.

Chaque titulaire peut bénéficier d’une mutation ce qui est à la fois une chance et une opportunité. N’oubliez pas que cette demande reste un acte important. Elle pourra vous être refusée si les besoins du service ne le permettent pas à ce moment précis. Nous vous conseillons donc d’être organisé, rigoureux et à l’écoute des diverses opportunités que votre service vous apportera pour réussir pleinement votre projet de mutation !

Soft skills : misez sur vos compétences d’être humain !

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Vous êtes accros au yoga, vous adorez raconter des histoires ou faire des sculptures en allumettes ? C’est très bien : vous travaillez ainsi votre gestion du stress, votre créativité, votre rigueur. Vous nourrissez vos soft skills, au grand bonheur de votre employeur.

 

Compétences 100% humaines

 

Les softs skills – baptisées ainsi par opposition aux « hard skills», les compétences techniques – sont propres à l’humain. Le magazine Forbes en liste 15 : la résolution de problèmes, la confiance, l’intelligence émotionnelle, l’empathie, la communication, la gestion du temps, la gestion du stress, la créativité, l’esprit d’entreprise, l’audace, la motivation, la visualisation, la présence, le sens du collectif, la curiosité. D’après une étude des Echos, « pour plus de la moitié des recruteurs, les soft skills sont un critère déterminant dans l’embauche d’un candidat ».

 

Mettre en valeur ses soft skills

 

Ainsi, pour trouver un emploi, l’heure est venue de miser (entre autres) sur les soft skills. Pour identifier les vôtres, plusieurs solutions : demander des avis à d’anciens employeurs, collègues ou amis, faire des tests de personnalité comme le MBTI, un bilan de compétences… Sur le CV, elles peuvent être insérées dans un encart spécifique. Mais un article de Cadremploi prévient : attention à ne pas présenter une liste de soft skills, mais à les intégrer au parcours et les associer à des projets concrets. Pour les entretenir, misez sur des formations ou des MOOCS qui apparaîtront sur votre CV… Ou sur un travail plus personnel : acquisition de techniques de gestion du stress, de concentration, de libération de la créativité, etc.

 

L’humain, plus inventif que la machine

 

A l’ère de l’intelligence artificielle, les soft skills sont des compétences que les machines ne peuvent pas remplacer. Elles pensent avec des algorithmes, non avec des émotions, des intuitions – qui sont pourtant à l’origine des grandes inventions. C’est plutôt une bonne nouvelle pour les êtres humains !

 

Julie Desbiolles

Comment bien gérer son temps de travail ? Suivez nos conseils !

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1- Définissez vos priorités

 

En effet, il est essentiel de prioriser vos tâches. Vous avez une mission chronophage à boucler pour dans deux semaines et une autre, ponctuelle, à rendre pour dans deux jours. Même si cela semble logique, portez-vous sur la deadline la plus courte. Progressez petit à petit sur la mission qui vous demande (et qui vous offre) plus de temps. Ainsi, vous aurez la satisfaction d’avoir conclue une tâche et vous n’aurez pas à bâcler deux semaines de travail en une soirée. N’hésitez pas à mettre à l’écrit toutes les tâches que vous avez à faire et à les numéroter par ordre de priorité. Ainsi, vous ne perdrez pas de temps à réfléchir sur quelle mission faire et quand la réaliser.

 

2- Limitez l’accumulation de tâche

 

Non, être multitâche ne vous fait pas gagner du temps, bien au contraire. Votre cerveau est fait pour être concentré sur une seule chose à la fois. Alors ne le faite pas travailler en vain pour tenter de grappiller quelques minutes. Votre esprit a besoin d’un temps d’adaptation pour passer d’une tâche à l’autre. Laissez-le donc respirer et mettez-le au service d’une seule mission, sur laquelle vous serez concentré de A à Z. Mieux vaut faire une chose bien, qu’en bâcler cinq (sur lesquelles vous risquez en plus d’avoir à repasser).

 

3- Procrastinez (oui oui !)

 

Mais attention, avec rigueur ! Des études ont en effet prouvé que la procrastination était productive, alors pourquoi se priver ? Lorsque l’on se consacre à repousser un projet, le cerveau ne marque pas de temps d’arrêt et continue de travailler sur ce dernier. Ainsi, il est capital de faire des pauses, de faire autre chose et de revenir à sa tâche principale quelques minutes après. Utilisez la technique Pomodoro par exemple. Elle consiste à se concentrer 25 minutes sur une tâche, puis à prendre une pause de 3-5 minutes. Au bout de 4 sessions (soit environ 2 heures), vous avez mérité une plus grande pause de 15-20 minutes. En laissant votre cerveau tourner tout seul, vous serez plus concentrés et donc plus productif.

 

4- Fixez-vous des objectifs

 

Dès votre arrivée au bureau, après avoir vérifié tous vos mails, rédigez-vous une liste d’objectifs journaliers. Pour cette liste, divisez les grosses missions en petits objectifs atteignables. De voir vos progressions sur cette liste favorisera votre esprit positif. Cela vous mettra donc dans de bonnes conditions au fur et à mesure de votre avancement. Il s’agit d’une réelle source de motivation qui fera office de moteur tout au long de votre carrière. Toujours dans le but de prioriser vos actions, réalisez les plus grosses tâches (ou celles dont la deadline est la plus proche) en début de journée, là où votre cerveau est le plus productif. Gardez les activités plus simples pour la fin de journée, moment où vous êtes plus fatigués et moins concentrés.

 

5- Planifiez

 

Sans tomber dans la maniaquerie, essayez d’avoir la plus large vue d’ensemble possible, d’anticiper ce qui pourrait arriver afin de ne pas vous laisser surprendre par des tâches inattendues. Après vous être fixés des objectifs et avoir appris à prioriser, planifier est l’étape logique suivante. Tout planifier n’est pas utile : vous allez vous retrouver avec énormément de listes et un bazar sans nom, et vous retournerez sans doute à la case départ. Notez simplement les dates clés, les tâches importantes et celles qui nécessitent du temps etc. Ainsi, vous serez plus serein et aurez plus de recul sur les choses.

 

6- Apprenez à déléguer

 

Même si l’adage dit que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, vous devez apprendre à faire confiance à vos collaborateurs et à partager des tâches avec eux. Parce qu’on est plus fort en équipe, si vous pouvez confier des tâches à vos pairs, vous gagnerez du temps et bénéficierez de leurs compétences par la même occasion. Même si ça fait peur au début de laisser la réussite d’un projet entre les mains d’un autre, vous pourrez être surpris par l’efficacité de vos collègues et vous leur ferez plus confiance la prochaine fois, gagnant du temps à chaque mission qui pourrait bénéficier d’un travail commun.

 

Evidemment, les journées ne sont pas toutes les mêmes et chaque journée à son lot de surprises. Cependant, suivre ces conseils vous aidera à anticiper ces événements inattendus, et surtout à apprendre à gérer votre temps correctement.