Cohésion d’équipe : Découvrez tous nos conseils pour l’entretenir !

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Pour débuter, gardons en tête qu’un groupe peut faire référence à un ensemble de personnes n’ayant pas d’objectifs ou de buts commun. Dans un contexte professionnel et quel que soit votre établissement, vous serez amené à travailler avec une équipe. Cette équipe sera constitué de différents profils et typologies de personnes. Elles auront cependant un point commun : la réalisation de projets ou le respect d’objectifs.

 

Vous pourrez alors facilement instaurer le sentiment de cohésion d’équipe par le biais de différents éléments à mettre en place.

 

Une équipe doit avoir un leader !

 

Sans même parler d’un réel leader identifié et “autoritaire” sur le reste de l’équipe, il peut être intéressant de prendre le temps d’étudier les différents profils présents et d’essayer de repérer un comportement de leader. Cette personne s’identifie facilement de par son caractère et son appétence à tirer les autres vers le haut pour réaliser au mieux les différents objectifs ! Posséder un leader dans son équipe c’est s’assurer également que les autres le suivront et iront encore plus loin que s’ils étaient seuls.

 

Une fois identifié, n’hésitez donc pas à donner plus de responsabilités à ce leader et à lui confier indirectement les clés du projet. Il sera certainement un élément force de proposition et n’hésitera pas à prendre des initiatives pour accélérer certains procédés.

 

Des objectifs clairs pour une cohésion assurée !

 

Avoir des objectifs clairs dès le départ de la mise en place du projet et de l’équipe vous permettra d’avoir des collaborateurs conscients et renseignés sur leur propre mission et leur rôle. De plus, pour entretenir une cohésion d’équipe, il est crucial de réaliser des points réguliers pendant le déroulé du projet. Ceci permet de mettre à plat les possibles difficultés rencontrées et mésententes entre vos collaborateurs. N’oubliez pas que, plus vite vous détectez un problème, plus vite vous serez à même de le comprendre et le régler sans attendre que celui-ci ne devienne trop important.

 

Instaurer des valeurs et partagez les !

 

Insuffler des valeurs dans votre équipe est un élément primordial pour s’assurer une bonne cohésion. Les valeurs s’intègrent également à la fonction publique et ce, qu’importe votre type d’établissement. Il vous appartient alors de mettre en place une véritable culture d’entreprise. Vous insufflerez différentes valeurs que vos collaborateurs partageront. Soin du travail bien fait, motivation, entraide, courtoisie, ponctualité sont autant de valeurs qui devront se retrouver chez chacun. Pour les entretenir, n’hésitez pas à mettre en place des points à certains moments stratégiques, en fin de semaine par exemple. Vous pourrez aborder tous ces sujets dans une ambiance plus détendue. Pourquoi ne pas envisager même une sortie entre collègues ? Un déjeuner, un after-work sont autant d’occasions de cultiver ces valeurs et renforcer votre cohésion d’équipe.

 

Travailler la relation de vos collaborateurs !

 

La cohésion d’équipe passe également par la bonne entente entre vos collaborateurs. Des conflits peuvent effectivement survenir mais il reste de votre ressort de les anticiper et de les régler. Communiquez régulièrement avec vos collaborateurs et suivez avec attention le déroulé du projet ou de la mission en cours. Vous devez être capable de rapidement déceler les différends entre collaborateurs et essayez de les désamorcer rapidement ; que cela soit au détour d’une conversation non formelle ou lors d’une réunion d’avancée officielle. Un problème peut très souvent être résolu par une discussion entre les principaux concernés, ne l’oubliez pas !

 

Vous l’aurez compris, la cohésion d’équipe est une notion que vous devez instaurer et travailler au quotidien. Pour obtenir de meilleurs résultats, sachez être à l’écoute, disponible et compréhensif envers vos collaborateurs afin de les encourager à donner le maximum d’eux-mêmes chaque jour !

Entretien annuel d’évaluation : Comment s’y prendre

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Le préparer en amont !

 

Votre entretien annuel d’évaluation doit se préparer en amont pour être réussi. Gardez donc en tête l’évaluation de l’année précédente et repartez là où vous avez laissé votre collaborateur. Commencez par orienter votre discussion sur les précédents points d’améliorations possibles. Ont-il bien été pris en compte ? Votre collaborateur a-t-il de nouveaux points à aborder et se sent-il bien dans son poste depuis la dernière fois ? Autant de questions qu’il faudra aborder lors de ce point pour comprendre son état d’esprit et ses potentiels problèmes.

 

Entretien annuel d’évaluation : une opportunité de communication

 

Bien que la communication soit maître dans l’art d’instaurer une cohésion d’équipe, l’entretien d’évaluation annuel pourra être une bonne opportunité pour communiquer directement avec votre collaborateur. Même si vous devez assurer une bonne communication tout au long du déroulé du projet, et ce, depuis le lancement et la mise en place des objectifs. L’entretien peut quant à lui être l’occasion pour un collaborateur d’aborder différents sujets qu’il n’ose pas forcément aborder durant d’autres occasions.

 

Préparez le futur !

 

Cet entretien sera également l’occasion de comprendre les points forts et points faibles de votre collaborateur. De ce fait, vous pourrez facilement l’aider à travailler sur ses points faibles en lui fixant de nouveaux objectifs pour le prochain entretien. Si vos collaborateurs sont en phase avec vos valeurs et si vous cultivez la cohésion d’équipe, il y a alors fort à parier que les objectifs fixés seront respectés !

Prenez également le temps d’analyser les points forts de votre collaborateur. Ils sont actuellement une force mais peuvent surement encore être challengés pour être mis au service de nouvelles compétences par exemple ou pour aider d’autres collaborateurs à s’améliorer sur certains points. N’hésitez donc pas à aborder tous ces sujets et à proposer de nouveaux objectifs à votre collaborateur.

 

Déroulé de l’entretien : Points d’attention

 

Pendant le déroulé de cet entretien, différents points sont à surveiller. Par exemple, ne monopolisez pas la parole. Vous donneriez alors l’impression à votre collaborateur de ne pas être à son écoute. Sachez poser les bonnes questions mais prenez le temps d’écouter attentivement ses réponses afin de mieux comprendre ses attentes et ses points d’attention.

 

Valorisez le travail de votre collaborateur ! Il reste très important de demander à celui-ci les différentes choses qu’il a été fier d’accomplir durant la dernière année, comment y est-il parvenu et comment compte-t-il l’appliquer aux problématiques de l’année suivante. De cette manière, l’entretien présentera également des points positifs et encouragera votre collaborateur dans ses efforts futurs !

 

De même, il est important de ne pas évoquer les notions de salaire durant cet entretien. Cela risquerait de polluer l’échange qui doit se focaliser sur les différentes attentes et réussites de votre collaborateur. Si vous décelez le besoin pour votre collaborateur d’aborder le sujet, planifiez un point dédié à celui-ci dans les jours suivants !

 

Dernier point d’attention important : le suivi. Dans ce genre d’entretien, il est commun d’aborder beaucoup de choses aussi bien positives que négatives. Elles peuvent être rapidement oubliées si le suivi n’est pas fait. Prenez donc le temps de faire un bilan par écrit de cet entretien. Il résumera ainsi votre bonne compréhension des réussites et points d’attention de votre collaborateur.  Rappelez-lui également ses objectifs dans les prochains mois. Sur ce bilan, vous devrez pouvoir faire part de vos remarques. C’est également important de laisser la possibilité à votre collaborateur de le faire. Validez ensemble ce document qui servira de point de départ lors du prochain entretien. Il servira potentiellement au manager si besoin de comprendre différents points sur le collaborateur. Un document essentiel à créer et valider !

 

Comme nous avons pu le voir, l’entretien d’évaluation ne doit pas rimer avec sanction ! il doit mettre en lumière les points forts et points d’amélioration de votre collaborateur afin que vous puissiez suivre son évolution sur l’année à venir tout en espérant obtenir de sa part les meilleurs résultats possibles !

Améliorer le travail d’équipe : Nos conseils !

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Commencez par observer votre équipe

 

La première chose à faire avant de commencer est de bien observer vos collaborateurs. En effet, vous allez devoir manager et travailler avec différentes personnalités et caractères. Il est alors assez facile de par l’observation, de déceler les leaders naturels, les suiveurs, les débrouillards, etc. Vous pourrez ainsi prendre plus facilement différentes décisions (sur qui se reposer, à qui confier plus de responsabilités, etc.). N’oubliez pas que dans toute équipe, nommer indirectement un leader sur un projet est une très bonne solution pour pousser les autres vers le haut.

 

Mettez en avant la communication

 

Véritable fer de lance de tout projet réussi, la communication doit être un point central de votre management. Communiquez un maximum avec vos collaborateurs, que ce soit en amont du projet (par le biais de directives et objectifs clairs), pendant le projet et même après pour une meilleure compréhension des retombées. De ce fait, vous ne manquerez pas l’information durant les différentes étapes de réalisation du projet. Vous vous assurez également une bonne réactivité en cas de problème. Apprendre à bien communiquer c’est aussi apprendre à anticiper et à mieux réagir !

 

Ayez des objectifs clairs !

 

La bonne réalisation de vos projets, et ce, quel que soit votre établissement passera par la clarté de vos objectifs. Il est indispensable de fournir à vos collaborateurs toutes les informations nécessaires au bon déroulé du projet. Pour cela, n’hésitez pas à créer un cahier des charges en amont, regroupant ainsi les tenants et aboutissants du projet, les personnes impliquées et les responsabilités de celles-ci.

Ne vous contentez pas d’envoyer ces objectifs. Présentez-les lors d’une réunion dédiée. Assurez-vous également de la bonne compréhension de ceux-ci par tous les participants.

 

Pour aller plus loin, vous pouvez également fixer des objectifs individuels à différents intervenants. De cette façon, même si l’effet de groupe et la cohésion sont assurés, vous motiverez encore plus vos collaborateurs qui verront un challenge dans la bonne réussite de ce projet.

 

Développez la confiance !

 

La cohésion du groupe passe par des objectifs communs, une bonne communication interne mais également par la confiance. C’est pourquoi il est très important de responsabiliser ses collaborateurs et faire en sorte que votre groupe de travail soit autonome sur son projet. Vous développerez alors une relation de confiance avec vos collaborateurs qui ne voudront pas vous décevoir et chercheront à atteindre leurs objectifs. Restez donc disponible pour vos équipes mais ne jouez pas le rôle du “contrôleur” qui pourrait s’avérer oppressant et pourrait vous desservir.

 

Vous l’aurez compris, bien travailler en équipe nécessite de mettre en place différents éléments. Avec une période d’observation et une très bonne préparation de votre projet en amont (fixer des objectifs, cahier des charges etc…) vous développerez la confiance de vos collaborateurs et tirerez le meilleur d’eux en misant sur une bonne communication.

Bien manager ses collaborateurs : Nos conseils

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Communiquez autant que possible !

 

Le premier conseil que nous pouvons vous donner est : la communication. Véritable brique centrale de votre management, le dialogue n’est pourtant pas inné. Car qui dit manager, dit collaborateur et ce n’est que grâce à une communication claire que vos objectifs de chef d’équipe pourront être atteint. Veillez donc à bien expliciter ce que vous attendez de votre équipe, autour de réunions et de briefing clair. Mais attention, un dialogue s’établit à plusieurs et il est essentiel de faire comprendre à vos collègues qu’ils peuvent venir vous voir et discuter, partager leur vision. Parler et être à l’écoute sont donc les deux premiers conseils qui vous feront avancer en tant que manager.

 

Savoir déléguer

 

Lorsque l’on est manager, le premier réflexe est de vouloir tout contrôler. Cependant, pour que votre équipe se porte bien, vous ne pouvez pas vous imposer une charge de travail impossible à tenir car vous ne savez pas déléguer. Il est donc important de savoir lâcher prise et d’attribuer intelligemment les tâches à chacun de vos collaborateurs. Sachez exploiter les qualités des membres de votre équipe et surtout accepter que certaines choses puissent vous échapper. Après tout, vous êtes manager, mais un super héros et l’une des qualités d’un bon chef d’équipe est de savoir faire confiance à ses collègues. Vous avancerez d’autant plus vite et tout le monde se sentira important et valorisé.

 

Encadrer et recadrer

 

Vous avez peur de passer pour un chef tyrannique et vous n’osez donc pas toujours poser les limites. Il s’agit d’une erreur classique d’un jeune manager et trouver l’équilibre entre laxisme et autorité mal placée. Pour éviter de tomber dans les extrêmes, mettez les choses au clair dès le début et poser explicitement les règles dès votre arrivée. Ainsi, si quelqu’un dépasse les limites, vous pourrez toujours vous référez à votre premier discours. De plus, n’hésitez pas à mettre en place des feedback réguliers, aussi bien pour féliciter vos collaborateurs que pour les recadrer lorsque vous estimez que cela est nécessaire.

 

Savoir rester humble

 

Votre rôle de manager vous empêche parfois d’avoir les mêmes relations avec les collègues que lorsque votre statut était le même qu’eux. Pour autant, il n’est pas envisageable de prendre les gens de haut. Même si la hiérarchie a changé, il est essentiel de rester humble et modeste. Car si vous avez un comportement détestable, les personnes qui sont censées travailler dans votre sens n’auront qu’une envie : défier votre autorité. Se faire respecter oui, être craint non.

Ainsi, même si vous avez désormais un devoir de réserve dû aux informations auxquelles vous et vous seul avez accès, cela ne vous donne pas le droit de donner des ordres infondés et d’agir comme une personne hautaine. Au contraire, n’hésitez pas aussi à passer du bon temps avec vos collègues tout en prenant du recul – évitez par exemple de critiquer la hiérarchie en leur présence -, et adoptez plutôt une posture de manager ressource plutôt que celle du petit chef capricieux.

 

La cohésion est la clé !

 

Votre équipe est avant tout composée d’hommes et de femmes et non de machines de guerre. Pour qu’ils aient envie d’avancer dans la même direction, il est important que vous créiez des liens. Ainsi, tout le monde se sentira à l’aise de communiquer et sera motivé. Dans le cadre du travail, essayez alorsd’organiser des réunions d’équipe régulière et de faire des tours de table fréquents. Chaque idée de vos collaborateurs sera donc écoutée et étudiée. Mais, la cohésion ne s’arrête pas à 18h30. Ne négligez pas les événements “team building” qui se passent en dehors des horaires de bureaux. Afterworks ou repas de Noël peuvent ainsi être accompagnés d’activités ayant pour but de motiver vos collègues, comme les sports d’équipe ou les activités comme les escape games. Cela encouragera la confiance mutuelle, l’entraide, l’écoute et le tout en s’amusant.

Tout ce que vous devez savoir sur l’accueil d’un nouveau collaborateur

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1- Annoncez son arrivée !

 

La première chose à faire lors du recrutement d’un nouveau collaborateur est d’en faire part à toute votre équipe ou votre service. En effet, plus vous avertirez tôt ses nouveaux collègues, plus l’intégration du nouveau collaborateur sera simple et agréable. Un communiqué annonçant l’arrivée de cette personne avec photo, rôle et missions précises aura donc un effet bénéfique. Tout le monde sera alors averti et pourra se préparer à l’accueil et à l’arrivée du nouveau collaborateur.

 

2- Prévoyez son arrivée !

 

Prévoir l’arrivée d’un collaborateur c’est aussi s’organiser en tant que recruteur en amont. Pour cela, n’hésitez pas à lui préparer l’équivalent d’un ‘Welcome Pack’ expliquant ainsi toutes les spécificités de sa nouvelle fonction et de la collectivité (horaires, outils à utiliser, collaborateurs à connaître, responsabilités et détails de ses missions etc…) Autant de détails qui ont leur importance et faciliteront son intégration à ce nouveau poste !

 

3- Personnalisez le jour J

 

Le jour de l’arrivée de ce nouveau collaborateur, prenez le temps de prendre quelques dispositions pour faciliter son intégration. Tout d’abord, annoncez une nouvelle fois officiellement son arrivée en le présentant directement à toutes les personnes concernées. Prévoyez également une visite des locaux avec lui afin qu’il puisse se familiariser avec toutes les particularités de son nouvel environnement de travail. Bonus : invitez-le si possible pour un café ou un déjeuner, afin de faire plus ample connaissance avec lui et d’instaurer un bon climat dès le début.

 

4- Misez sur l’humain !

 

Votre nouveau collaborateur va devoir s’intégrer rapidement et, pour cela, quoi de mieux que de miser sur l’humain pour y parvenir ! Selon l’intitulé de son poste et ses responsabilités, vous pouvez éventuellement lui nommer un collaborateur mentor. Celui-ci sera en charge de lui montrer les différentes bonnes pratiques et habitudes de la collectivité ainsi que de son poste. Vous pouvez également rédiger un plan d’intégration très formel. Votre collaborateur se chargera de transmettre directement les différents points que vous souhaitez aborder.

 

5- Restez disponible et abordable

 

Autre point très important dans l’intégration d’un nouveau collaborateur, la disponibilité. Vous devez vous rendre suffisamment disponible pour répondre à ses potentielles questions. Mais également aux potentiels différents qui pourraient arriver les premiers jours voir les premières semaines. De plus, se montrer disponible permettra de mettre cette nouvelle personne en confiance et instaurera un climat rassurant. Dans cette optique, vous pouvez également proposer à votre nouvelle recrue différents entretiens “bilan” relativement espacé afin d’avoir des retours sur les missions, le poste mais également l’ambiance de travail générale. En clair, sachez être disponible et à l’écoute !

 

Accueillir un nouveau collaborateur peut s’avérer être un exercice difficile. Le recruteur se doit alors de préparer différents éléments en amont afin d’assurer la meilleure intégration possible à son candidat.

En 2020, j’arrête les mails inutiles !

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Et si sauver la planète commençait par bien utiliser ses mails ? L’idée est à peine exagérée. D’après une étude de l’Ademe en 2011, envoyer un mail d’1 Mo consomme potentiellement 25 watt-heures (soit 25 min d’utilisation d’une ampoule de 60 watts), 7,5 grammes de fer, 6 grammes de pétrole, génère 20 grammes de CO2… Autrement dit : « Sur la base d’une hypothèse de 20 mails par jour et par personne, cela représenterait annuellement les émissions de CO2 équivalentes à plus de 1 000 kilomètres parcourus par voiture », explique l’étude.

 

Quelques règles pour réduire ses mails

 

C’est dans ce contexte que le laboratoire d’innovation de la Préfecture de la Région Sud, le Lab Zéro, a créé la démarche « zéro mail inutile ». L’idée : diffuser outils et techniques pour réduire l’utilisation du mail dans les administrations. Quelques exemples de règles proposées :

  • Avant d’envoyer un mail, se demander si le sujet s’y prête : par exemple, pour les problèmes complexes, privilégier des outils collaboratifs. Le Lab Zéro propose une règle d’or : « Au troisième mail, on s’appelle ? »
  • Bien rédiger ses mails : réduire le contenu, formuler clairement les demandes.
  • Choisir les destinataires de ses mails : le « répondre à tous » est-il toujours adapté ?
  • Trier sa boite mail : se désabonner des newsletters qu’on ne lit pas, utiliser des filtres, supprimer ses mails…

La boîte à outils du Lab Zéro contient des vidéos et fiches pratiques très concrètes. Elle est mise à disposition sur demande à cette adresse.

Moins de mails, plus de bien-être au travail

 

Si ces outils sont simples, leur mise en place questionne l’organisation du travail de manière plus large : comment interagir, quand interagir ? C’est donc aussi un enjeu RH, comme l’explique le Lab zéro : « Un agent passe en moyenne 650 heures par an à gérer sa boîte mail, un cadre est interrompu toutes les deux à huit minutes par des notifications ». Ainsi, réduire ses mails est écologique… Mais éviterait aussi les interruptions inutiles et le stress, qui nuisent à la productivité. Un bon argument à présenter à vos collègues pour adopter ensemble la démarche « zéro mail inutile » en 2020 !

 

Julie Desbiolles

L’emploi public en pente douce en 2018

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Avec 5,64 millions d’agents recensés fin 2018, la fonction publique a perdu 23.300 salariés par rapport à la fin 2017. Dans sa dernière étude sur l’emploi public datée du 17 décembre 2019, l’Insee explique principalement cette légère diminution des effectifs (−0,4 %) par la baisse spectaculaire du nombre de bénéficiaires de contrats aidés.

En douze mois, ce sont, en effet, 60 100 employés recrutés sous ce régime particulier qui n’ont pas vu leur contrat reconduit (-43,3%). L’impact de cette hémorragie est sensiblement différent selon les trois versants de la fonction publique, notamment en raison du recrutement d’un grand nombre d’anciens contrats aidés comme contractuels de droit public. Ainsi, pour l’ensemble de la fonction publique, le nombre des salariés augmente en 2018 de 0,7 %, hors contrats aidés. En équivalent temps plein, le volume annuel de travail, y compris les contrats aidés, baisse de 0,4 %, après avoir progressé de 0,4 % en 2017.

 

Rythme de baisse plus soutenu dans la territoriale

 

C’est au sein de la fonction publique d’État (FPE) que le contingent d’agents est le plus stable (−0,1 %). L’Etat a effectivement compensé la suppression de 22 000 contrats aidés en recrutant un nombre quasiment équivalent d’agents relevant d’un autre statut. Résultat, la FPE revendique en 2018 le même effectif qu’en 2017, à savoir 2,5 millions d’agents. Cependant, certains ministères embauchent plus que d’autres, c’est le cas des ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (+20 600 agents, soit +1,5 %) ou encore de celui de la Justice (+1 800 agents, soit +2 %). En revanche, les effectifs continuent de baisser dans les ministères relevant de l’Economie et des Finances (− 2 300 agents, soit −1,5 %) ainsi qu’au sein des ministères en charge de l’Environnement et du Logement (−1 400 agents, soit −1,9 %).

 

L’emploi en baisse dans la territoriale

 

Dans la fonction publique territoriale (FPT), la baisse de l’emploi entamée en 2016 se poursuit à un rythme plus soutenu (− 0,8 %) que lors des deux années précédentes (− 0,4 %). La diminution du nombre des bénéficiaires de contrats aidés (−29 200 agents, soit − 43,1 %) affecte particulièrement les effectifs des communes et des intercommunalités dont les effectifs se réduisent de 1,1% en douze mois. En revanche, dans les régions et les départements, l’emploi (y compris les contrats aidés) se stabilise (+ 0,1 %) après deux années de baisse. Hors emplois aidés, les effectifs régionaux et départementaux progressent même de 0,7 %.

Enfin dans la fonction publique hospitalière (FPH), les effectifs diminuent légèrement en 2018 (−0,3 %), après une quasi-stabilité en 2017 (+ 0,1 %). La baisse du nombre d’agents touche notamment les hôpitaux (− 0,4 %, y compris les contrats aidés), tandis que les effectifs augmentent dans les établissements médico-sociaux (+ 0,2 % y compris les contrats aidés et + 1,8 % hors contrats aidés), mais à un rythme moins soutenu qu’en 2017.

 

Emmanuelle Quémard

« Le positionnement stratégique du DRH est renforcé »

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Quelles seront à votre avis les conséquences de la loi de transformation de la fonction publique sur les ressources humaines ?

 

Je crois que l’évolution la plus importante se cristallisera autour de l’affirmation du rôle de conseil du RH vis-à-vis de l’exécutif. Prenons le cas de la rupture conventionnelle. L’autorité territoriale sera amenée à demander plus de conseils sur la pertinence et le coût d’une telle décision. De même, sur le droit de grève, la loi impose de définir un service minimum pour certains services publics territoriaux, et le DRH jouera un rôle essentiel dans ces futures négociations. De manière générale, son rôle stratégique sera renforcé. Il sera plus un partenaire dans la décision qu’un simple prestataire.

 

Comment la Gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences (Gpeec) va-t-elle être impactée ?

 

Il est encore trop tôt pour mesurer cet impact. Il sera cependant important de suivre la manière dont les collectivités vont s’emparer des lignes directrices de gestion prévues. Dans le même temps les DRH réfléchissent à mettre en place de nouveaux lieux d’expression du dialogue social, dans la mesure où les attributions des CAP ont été considérablement réduites.

 

Est-ce que les métiers RH vont évoluer et comment le CNFPT affine-t-il son offre de formation ?

 

A l’évidence, les postes de chefs de projet vont avoir tendance à se multiplier pour accompagner ces transformations. D’autres mouvements sont en cours, comme la digitalisation des processus RH. Le vrai défi, pour nous, c’est d’anticiper les évolutions pour maintenir la qualité des services rendus. La loi nous donne par ailleurs des nouvelles obligations, notamment la formation d’intégration pour les contrats supérieurs à 1 an ainsi que la formation des policiers municipaux. Sans oublier la formation des apprentis, qui devra se faire sans financement supplémentaire alors que son coût est évalué entre 30 à 50 M€. Le CNFPT proposera en 2020 des journées d’actualité où tous ces thèmes sont abordés. Elles permettront aux services RH d’intégrer progressivement les attentes de la nouvelle loi.

 

Stéphane Menu

Comment donner du sens à son travail ?

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1 – Faites le point

 

Avant toute chose, il est essentiel de réfléchir et de se poser les bonnes questions. Pourquoi avez-vous l’impression que votre travail n’a pas de sens ? Quels sont les points stimulants de votre activité et, au contraire, quels aspects n’arrivez-vous pas à saisir ? Si vous n’êtes pas heureux dans votre emploi, une introspection s’impose et il vous faut également déterminer le corps de métier dans lequel vous vous sentez le plus à l’aise et si votre poste actuel vous convient bien.

Si la réponse est oui, tâchez d’analyser plus profondément les missions liées à votre poste afin de comprendre l’importance de votre position au sein de votre structure. Sans votre expertise, elle ne fonctionnerait certainement pas aussi bien ! Une fois que vous aurez intégré la portée de vos actions, même des plus répétitives, celles-ci n’apparaîtront plus comme aussi rébarbatives. De plus, réaliser son importance permet de booster sa confiance en soi, qui va de pair avec l’épanouissement professionnel.

 

2- Pas d’épanouissement sans investissement !

 

Plus vous serez impliqué dans votre travail, plus vous en tirerez de satisfaction et plus vous comprendrez en quoi votre poste est essentiel. N’hésitez pas à être force de propositions, à accompagner vos collaborateurs dans leurs démarches, et à vous intégrer à la vie de votre structure. Pour s’épanouir dans un environnement de travail sain, il est essentiel de connaître ses collègues et d’entretenir de bonnes relations avec eux. Ainsi, la prochaine fois que l’un de vos collaborateurs vous invitera à un pot entre collègues après les heures de bureaux, ne prétextez pas un énième rendez-vous chez le dentiste et foncez ! Renforcer vos liens avec des personnes qui partagent la majeure partie de vos journées ne pourra qu’être bénéfique sur l’ambiance durant les heures de travail !

Garder un état d’esprit positif, même au-delà de vos interactions avec vos collaborateurs, est nécessaire dans votre quête de sens professionnel. Plus vous serez positif, plus les tâches vous sembleront simples et/ou stimulantes. A l’inverse, en partant du principe que vous allez passer une mauvaise journée au travail, même la plus intéressante des missions vous paraîtra insurmontable. Tâchez donc de vous concentrer le plus possible sur les éléments positifs de votre journée pour partir au bureau avec le sourire tous les matins.

 

3- Voyez toujours plus loin

 

Se contenter d’effectuer ses missions “vite fait, bien fait”, n’a rien de stimulant. Au contraire, tentez d’appréhender chaque demande comme un challenge où vous pourrez mettre à disposition vos connaissances et compétences et, pourquoi pas, les accroître. En effet, à la question “comment trouver du sens à son travail ?” quelle réponse plus évidente que “progresser” ? Sentir que vous êtes capable de bien plus que ce dont vous l’aviez imaginé est une sensation des plus gratifiantes qui contribuera très largement à faire de vous un travailleur heureux et épanoui ! Restez donc en alerte de l’évolution de votre secteur et soyez en veille constante afin d’être le plus performant possible. Dans cette optique, renseignez-vous le plus possible sur les formations auxquelles vous avez le droit et qui pourraient être un vrai plus dans votre évolution. Il s’agit de retrouver plaisir à travailler en conciliant performance et satisfaction personnelle.

 

Vous l’aurez compris, par le biais de quelques points simples à mettre en place vous pourrez ainsi retrouver confiance et épanouissement dans votre vie professionnelle !

Les fondamentaux du comportement au travail !

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1- L’importance du premier jour

 

Ça y est, vous avez obtenu votre nouveau poste et êtes prêt à rejoindre vos nouveaux collaborateurs. N’oubliez pas que le premier jour est essentiel et il est important de faire une bonne première impression.

Pour cela, misez sur une attitude souriante et décontractée lors de votre arrivée au bureau.

Ainsi, il sera plus facile pour vous de vous intégrer et de participer rapidement aux différentes conversations.

 

N’hésitez pas à aller vers les autres, à vous présenter et à proposer votre aide si besoin. Identifiez vos principaux collaborateurs, ainsi que les différents codes qui semblent régir votre collectivité. Vous pourrez ainsi agir plus facilement au sein de l’entreprise en vous adressant et en proposant de l’aide à la bonne personne.

 

Également, pensez politesse ! les personnes avenantes et polis seront bien plus facilement acceptées tout en gardant en tête qu’il faut doser cette attitude pour ne pas devenir trop “envahissant” dès le début.

 

Le premier jour étant désormais réussi avec brio, nous allons nous focaliser sur différents conseils pour la vie quotidienne au bureau.

2- Être professionnel

 

L’une des qualités principales dans le monde du travail est la conscience professionnelle. Plus vous cultivez cet esprit, plus vous serez productif et réactif.

De plus, être professionnel signifiera pour les autres qu’ils peuvent compter sur vous et pour votre hiérarchie, qu’elle peut vous confier des responsabilités. Vous avez donc tout à gagner à bien vous organiser et à accomplir vos projets de la meilleure des façons.

 

3- Cultivez votre esprit d’équipe

 

Les collectivités semblent souvent être un milieu tranché où il est difficile d’entretenir un esprit d’équipe tant la hiérarchie entre en compte. Cependant, n’oubliez pas qu’il est important de cultiver l’entraide au sein de votre équipe et vous en verrez rapidement les bénéfices : productivité, bonne entente etc… pourquoi se le refuser !

 

4- Comment se comporter avec sa hiérarchie ?

 

La hiérarchie est souvent synonyme de quelque chose que l’on craint et redoute. Pour entretenir de bonnes relations avec celle-ci, il est important de respecter quelques règles. Tout d’abord, il vous faudra bien déceler les niveaux de hiérarchie et les respecter. Vous ne pourrez évidemment pas vous adresser à votre hiérarchie comme à votre collaborateur proche. Cependant, rendez-vous également disponible, motivé et volontaire afin d’envoyer des signaux positifs et de consolider la relation avec celle-ci.

 

5- Comment se comporter avec ses collaborateurs ?

 

Maintenant que vous savez parfaitement comment vous adresser à votre hiérarchie, intéressons-nous à vos collaborateurs. Vous serez probablement souvent amené à travailler sur un projet en équipe avec plusieurs collaborateurs. Pour que l’entente se passe bien au quotidien, vous vous devez de respecter quelques règles dites élémentaires. Si vous devez évoluer dans un environnement “open-space” il est crucial de respecter l’environnement sonore de vos collaborateurs.

D’un point de vue personnel, nous vous conseillons de rester vague sur votre vie privée et d’éviter au maximum d’entrer dans de potentiels conflits et histoires d’entreprise. Restez dans une démarche positive et mettez en avant votre disponibilité auprès de vos collaborateurs. Reconnaissez vos responsabilités et essayez d’avancer en groupe plutôt que seul pour parfaire vos relations de groupe.

 

Vous l’aurez compris, de nombreuses petites actions peuvent vous faciliter la vie quotidienne au bureau et vous apporteront confiance et respect de la part de vos collaborateurs et de votre hiérarchie. N’oubliez pas qu’il est également possible d’enrichir votre réseau et construire votre réputation sur des réseaux sociaux dédiés, la e-réputation est aujourd’hui un élément à prendre en compte !